Morte... [Pv With JunHo x)]

Courant à en perdre haleine, le jeune homme venait de sortir de l'hôpital où demeurait sa soeur. Il était anéhentit. Il venait de perdre sa moitié à tout jamais. Elle ne lui avait même pas laissé le temps de trouver cette argent qui aurait put la sauver... Il l'aimait tellement. Elle était tout pour lui, sa soeur, sa raison de vivre. Il n'avait plus rien à faire ici si elle n'était pas avec lui. Tête baissée, il fonça dans un tas d'herbe dans lequel il tomba sur les genoux. Essouflé, il garda la tête baissé, et s'assit sur ses talons alors qu'il pleuvait à torrents. Les goutes d'eau cachant ses larmes incéssantes lui rappelait à quel point il était impuissant. Tapant du point dans la terre mouillé, Henry s'arrêta et se releva. Il lui avait promis de ne pas pleurer, ce qui était déjà chose faite, et de ne pas s'emporter. Se reprenant en serant les points, il mit sa tête vers l'arrière et se laissa bercer par le bruit de l'eau, essayant de se calmer. Sa chemise d'un blanc magnifique, laissait voir ses abdos alors qu'il ne se rendait pas compte que son violon dans sa main gauche était trempé. Après quelques minutes, il alla se poster contre un arbre et monta son instrument jusqu'à son epaule pour commencer à jouer. Une mélodie triste... Un son extrêmement beau, mais révélant toute sa tristesse enfouie depuis toute ces années. Jouant à une vitesse phénoménale, il finit par casser l'une de ses cordes, ce qui ne lui était jamais arrivé, étant donné le soin qu'il procurait à son violon. Ce fils vint à lui faire une entaille au niveau du visage. Portant sa main jusqu'à celui-ci il regarda sa main tacheter de sang. Mélancolique, il resta là un bon bout de temps, sans plus ce soucier du temps qui se dégradait de plus en plus donnant d'énormes orages. A vrai dire, s'il avait le choix, il moisierait dans ce parc pour la fin de ses jours.
Ne faisant absolument pas aux gens passan dans le parc dans cette nuit devenant sombre, il ferma les yeux et se laissa aller dans ses pensées. Ne se laissant troubler par aucun bruits, il voulait faire le vide. Oublier celle qu'il aimait.

Hj : Je fais toujours des trucs où c'est dure de s'incruster moi xD

Gardant les yeux fermés, il se laissa aller. Rien ne pouvait le perturber, même pas quelqu'un juste en face de lui. Il n'était plus apte à faire quoi que ce soit. Il était mort mentalement, et physiquement. Il n'avait plus aucune force, il se sentait vide... De toute âme. Tombant au sol comme un énorme poids, il garda la tête baissé sans remarquer que quelqu'un résidait depuis plusieurs minutes en face de lui.

De toute façon, il s'en fichait éperduement. Il n'avait vu que sa silhouette et ça lui suffisait emplement pour comprendre que lui non plus, n'était pas là par hasard. Il lui faisait vaguement penser à constantine habillé en noir de la sorte. Il semblait très étrange, même plus que lui-même l'était. Quelques secondes passèrent, et Henry releva la tête. Son entaille le titillant quelque peut, il s'assit sur ses talons en ammenant sa main à son visage. Il regarda au loin et soupira.

Tenant son violon de l'autre main, il le posa sur ses propres genoux et le regarda quelques instants. C'est vrai, commençait à être vieux, mais le soin qu'il lui portait lui donnait toujours un effet de neuf. Lentement, il posa l'objet à terre et arracha cette chaine au penditif montrant une rose de son coup. Il voulait l'oublier, à tout jamais.

Ouvrant la paume de sa main, il y jeta un coup d'oeil, et jeta le collier dans les herbes en face de lui. Après cela, il se releva et se dit pour lui même un : "J'arriverais à t'oublier... Excuse moi..." Scencé pouvoir l'aider dans son idée d'abandon.

Lentement, mais surement, il tourna la t^te vers le jeune homme à côté de lui, et remarqua une étrange ressenblence avec quelqu'un qu'il connaissait. Même s'ils ne devaient pas du tout avoir le même caractère, on voyait qu'il faisaient partie de la même famille, c'était flagrant. Souriant, il cacha sa peine derrière son masque habituel et dit :

- Est-ce que ça va ?

Cette personne avait l'air troublé, et il ne voulait pas en rajouter une couche, à ça non. De toute manière, il gardait toujours tout pour lui, ce n'est pas ça qui le changerait.

Soupirant en entendant aucune réponse directe, il se leva. A vrai dire, il s'apprêtait à partir, bien qu'il n'en avait pas réelement envie, mais fut coupé par la voix du jeune homme. Si ça n'allait pas, pourquoi était-il là à le regarder alors ? Il est vrai que lui-même faisait pareil, mais en vain.

Regardant quelques secondes vers le ciel, il pensa à soeur. Se disant qu'elle devait surement être là haut, plus heureuse qu'en bas avec cette fichue maladie. Il falait bien qu'il positive non ? Et puis... A quoi bon s'acharner ? Il l'aimait, c'est vrai... Bien plus qu'une soeur pour tout dire, mais si on ne se détache pas vite de notre entourage lorsqu'il le faut, on arrive à rien... Baissant le regard, il apperçu sa chaine d'une couleur argentée mouillé par la pluie, briller en sa direction.

Faisant un petit sourire en se rappelant de tous ses moments passés avec elle... Mais aussi de celui où elle lui avait offert ce colier, ses yeux brillèrent eux aussi. Seulement, il fut bien vite sortit de ses pensées par un élan du jeune homme, l'entrainant contre l'arbre derière lui. Il ne le connaissait pas, et pourtant l'enlaçait ? Ce fut bien étrange, et pourtant ça ne gêna pas pour autant notre jeune violoniste. Il savait faire la part des choses et comprenait très bien qu'il devait surement avoir lui aussi perdu un être chèr. C'était compréhenssible.

Entendant son excuse, il ne dit rien et fit un petit sourire. Bizarre, comme à son habitude. Quelques secondes passèrent, et il pssa à son tour ses bras autour de sa taille pour lui rendre son geste.

-C'est rien... Je comprend...

De toute manière, il savait tout aussi bien diférencier les bons, des mauvais. Il était loin d'être naif.

Henry c’était à nouveau perdu… Dans quoi ? Dans ses pensées. Les siennes, entièrement basé sur ses idées. Celles qui disaient appartenir à un monde fait seulement de violence. Lui-même se baladait avec un couteau voir même plusieurs dans ses poches. Sa méfiance était immense. Depuis le tout début de son enfance, il gardait cette arme avec lui, et avait apprit à très bien savoir la manier. Pour tout dire, se défendre avec toute sorte d’objet ressemblant à des sabres était un jeu d’enfant pour lui. Mais là, maintenant… Il n’avait envie de rien. Pas plus de repousser le jeune homme et de l’envoyer balader à dix kilomètres de là, que de le garder dans ses bras. Son seul objectif avait était de sauver sa sœur et à ce moment là, il n’était plus centré que sûr elle. Sur sa mort. Sur le pourquoi elle l’a laissé. Il lui avait pourtant promit de la sauver. De l’aider, et de vivre avec elle jusqu’au restant de ses jours… Lui cachant ses vrais sentiments. Car ce n’était pas dans les règles. Car aimer sa sœur de la sorte était un réel pêché.

Regardant au loin, il ne savait que dire. Que faire. Mourir ? Non, il n’en était pas question. Il devait vivre pour elle, réaliser ses rêves pour que toute ces années passé à se battre ne soit pas vains. Et puis… Cet homme là, en face de lui. Que faisait-il ici ? Etait-il en deuil ou bien était-il triste de nature ? Il n’en avait pas l’aire pourtant.

Ecoutant les grillons commençant à chanter, il se reposa mentalement et se laissa enfin partir. Il avait l’impression d’être sur son nuage. D’une certaine manière, il avait la sensation d’être dans une sorte de cocon. Le protégeant. Dans lequel il ne craignait rien. Peut-être était-est-ce cette boule de chaleur le serrant contre lui qui lui faisait cet effet là ? Il n’en savait strictement rien. Il ne le connaissait pas et le pensait tout de même encore plus bizarre que lui. De l’admiration alors ? Hum… Peut-être, qui sait.

Malgré toutes ses idées se bousculant dans sa tête, il trouvait tout de même le moyen d’écouter ce qu’il disait, mais ne répondit rien. Il n’avait rien à dire. S’il avait dû le rejeter, il l’aurait déjà fait depuis dix minutes. De toute manière, il ne faisait jamais rien sans envie, ni objectif précis. Seulement, après deux autres minutes de passés, il entendit des bruits. Surement une femme à la sonorité de ses pas. Des claquements de talons sur le sol mouillé par la pluie se faisant de plus en plus forte. Ce fut lorsqu’il la vit approcher qu’il se résigna à pousser la masse de chaire devant lui pour l’écouter parler. Elle avait l’air essoufflé, tout simplement morte de fatigue. Surement vingt-cinq ans, elle faisait extrêmement jeune. Il est vrai qu’ils étaient sur un parc d’hôpital et que ça ne l’étonnerait en aucun cas de voir des personnes anéanties à chaque coin de rue. Mais, regardant un peut plus loin, il aperçu vers l’arrière sur un petit sentier, un homme à genoux, une main plaqué sur la bouche laissant échapper quelques filets de sang.

-S’il vous plait… Est-ce que vous… Vous pourriez m’aider… Mon ami à la tuberculose et… Il en est à un stade final mais à cette heure ci il n’y a plus aucun médecin dehors… S’il vous plait…

Tuberculose dit maladie très contagieuse, dit aussi énorme risque de l’attraper rien qu’en l’approchant. Mais tant pis. S’il avait l’occasion d’aider… Voir même de sauver, ce qu’il n’avait pas réussit à faire pour sa sœur, il le ferait. Ne réfléchissant même pas il couru vers l’homme à une vitesse phénoménale. Une fois près de lui, il le regarda quelques secondes, juste le temps de mesurer la grandeur des choses, puis passa un bras sous son épaule et tenta de le relever. En vain, il fit plusieurs chutes ne tenant plus debout, et entraina le pauvre henry avec lui qui décida d’employer les grands moyens. Il passa son autre avant bras sous ses genoux et le porta tel une princesse à l’aide de ses dernières forces. Les goutes d’eau déferlaient sur son visage alors que l’homme lui avait à plusieurs reprise craché du sang près de sa bouche.

Il n’avait aucune crainte. Il n’avait pas peur d’attraper la maladie. Mais il avait peur de la mort. Il l’a détestait, il la haïssait plus que tout au monde. Voir quelqu’un d’aussi mal en point sous ses yeux le mettait hors de lui. N’arrêtant pas sa marche, il arriva enfin à l’entrer de l’hôpital. Cinq infirmiers vinrent le voir et prirent l’homme malade avec eux. Il n’avait qu’une envie, leur dire leurs quatre vérités. Leur demander pourquoi un homme dans cet état était dehors à une heure pareille, sans surveillance. Mais surtout… Pourquoi il était en train de mettre sa vie en jeu pour leurs conneries ? Soupirant, mais surtout évitant les médecins voulant à tout prix lui faire passer des tests, il fit demi-tour et ressortit. Il ne fit pas attention à la femme voulant à le remercier et passa à côté tout en revenant sur ses pas. Pour tout dire, il avait même oublié l’homme lui ayant étonnement réchauffé le cœur il y a quelques minutes.

Trempé, il alla se poser contre un arbre en face de celui de tout à l’heure. Enfin soit disant à l’abri, il baissa la tête et regarda sa chemise transparente. Et taché de sang. Voyant cela, il n’hésita pas une secondes et l’enleva. [xD Mouhahahaha je m’aime *-*] Se retrouvant torse nues sous un vent frais, il remarqua une chose. Il avait complètement oublié SON violon. Le sien. Celui qui lui permettait de s’évader. Assit dans l’herbe mouillée, il tourna la tête vers l’objet en question se trouvant à quelques mètres. Le sachant maintenant cassé, il alla le récupérer sans broncher une seule fois à cause du froid. Se penchant vers l’objet, il le prit à une main et le leva à hauteur de son torse. Ses cheveux lui tombant sur les yeux, il tourna la tête en un geste brusque qui fit écarter ses mèches brunes de son visage. L’instrument était tout simplement fichu, mais il recommença à jouer. Il ne voulait plus s’arrêter.

Le violon sur son épaule, il laissa libre court à son imagination, et joua une mélodie douce et triste à la fois. Tête baissé, il jouait sans s’arrêter, sans plus s’occuper de rien. Sans même penser attraper un quelconque rhume ou avoir cette fichue tuberculose. Il venait tout simplement de se téléporter dans son monde. Le sien. Complètement évadé, son visage toujours mutilé reçu une nouvelle atteinte tant dit qu’une nouvelle corde lâcha. Sa mélodie avait beau ne plus avoir beaucoup de son, l’histoire en restait la même. Lorsqu’il s’arrêta, il redescendit l’objet à hauteur de ses jambes et resta sur place. Sa chemise étalée au sol.

HJ : Je suis diabolique *-* Bref… Bounne chance pour me rep né ? xD

Junho était depuis sa plus tendre enfance perdu dans ce monde égoiste ,fourbe et lache..il n'avait d'ailleurs plus confiance en personne.La moindre personne était un traitre à ses yeux.Cette personne avait le droit de vivre alors que lui perdait toutes les personnes qu'il aimait..et pourtant..il y a quelqu'un a qui JunHo n'en voulait pas..la haine qui habitait son coeur semblait avoir disparut vis a vis de ce jeune homme. Ce jeune pourtant si fragile qui semblait se battre pour rester en vie..mais qu'est ce qui l'accrochait a la vie !? une promesse !? un sourire !? ..ou bien un souvenir !? ..en tout cas cette chose pouvait lui faire rompre tout lien avec la réalité a tout moment..et le perdre dans les eaux du désespoir.

Non..JunHo n'est pas un jeune homme comme les autres.Il est ce qu'il y a de plus mystérieux et complexe et derrière ce regard froid se cache une âme en plein souffrance a la recherche constante d'une main tendu vers lui pour l'aider a se relever..et affronter la triste vérité.Mais Junho n'a jamais eut de mains...jamais de sourire sincère a son égard.Tout sa jeunesse il n'a été que le pale reflet de son frère jumeau.."une imitation bien froide et quelconque" ,répétaient les passants.."Un semblant de vie" ajoutaient les autres.Mais rien..rien d'agrèable de sortait de leur bouche..."junnie..xiah...xiaxounet..le mignon..le petit cute.." alors que Junho était "le coincé ...le marginal..l'inintéressant et froid jeune homme".

Bien des fois ,Junho a pensé a mettre fin a ses jours..si seulement...si seulement son reveil n'avait pas sonné ce matin la..si seulement il était arrivé en retard..si seulement...mais..dans la vérité les "si seulement" n'existent pas ,ce n'est que du vent,des paroles qui doivent rassurées mais qui au lieu de cela vous enterrent vivant a cause des tourbillons de souvenirs accablants.Rien au monde n'effacera cette journée de novembre..ou JunHo portait le pinceau dans sa poche...son pinceau..Ou son beret grisatre cachait une bonne partie de ses cheveux noirs ebenes..s'il ne l'avait pas mit est ce que les choses en aurait été autrement !?

Pure foutaises..semblant d'espoir..destin tragique..et son coeur..poignardé..a jamais..Jamais JunHo ne redeviendra le timide et calme jeune homme qu'il était quand il était près de sa grand mère et que cette journée n'était pas encore arrivée..jamais il ne pourra respirer l'air frais du matin ,sentir la rosée perler sur son visage..parce JunHo..ne vie plus..son coeur s'est arrêté de battre..A prèsent..ses mains sont si froide..son regard l'est autant.Comment pourrait-il avoir a nouveau confiance en quelqu'un..Ils lui ont tous promis de rester près de lui..mais aucun n'a su tenir sa promesse..

Xiah ,le magnifique xiah ,drôle et surprenant..La perfection a lui tout seul..a croire qu'il a prit tout les bons côtés et que Junho ne lui restait plus que les mauvais.Xiah est né le premier ,Xiah a été le premier a parler..le premier a comprendre pourquoi il n'avait pas de parents..le premier..toujours le premier...le premier a sortir avec une fille..le premier a avoir un vingt..eternellement le premier..Alors JunHo se renfermait sur lui même et peignait nuit et jour..Il les peignait les contours de son ame..les contours d'une chose qu'il n'avait jamais entrevu..il ne savait même pas s'il existait vraiment.Etait-il l'ombre de cet être si joyeux !?

Ce n'est qu'a l'age de six ans que junho a parlé pour la première fois ,un simple et doux mot avait bien daigner sortir d'entre ses lèvres.. "pinceau...".Ca a suffit a tout le monde pour rire de lui.. "ce n'est que maintenant qu'il parle celui la !?" ..disaient certain."et pour dire une chose aussi stupide" répliquaient d'autres.Oui ,Junho avait parlé ,mais pour les autres il aurait mieux fait de se taire..voila pourquoi son coeur et si vide..voila pourquoi en ce mois de novembre a l'aube de son quinzième autommes ,il vécu quelque chose que personne n'aurait voulu vivre..même le plus sado maso d'entre nous ,pauvres êtres humains.

Cet être qu'il tenait dans ses bras ,réchauffait une infime partie de son coeur ,junho ne savait pas quelle en était la raison..mais ils se ressemblaient.Tout deux jumeaux ,tout deux abandonnés..délaissés par la vie essayant de se battre pour trouver le force de se lever chaque matin.Junho ne pouvait pas le nier..pour la première fois de sa misérable existance il était attiré par quelqu'un.Et ce quelqu'un semblait beaucoup plus jeune que lui..et c'était un homme..est ce que c'était une chose mal de vouloir le prendre dans ses bras !?

La vie l'a rejeté..alors a son tour de rejeter les règles que la vie lui imposent ,les moeurs et critiques des gens ne lui importent plus depuis ce jour de novembre.Alors que la pluie avait completement mouillé ses magnifiques cheveux noirs ebenes ,et qu'elle les lui avait collé au visage ,Junho ne cessait de respirer le doux parfum du violoniste quand une voix fémine se fit entendre.Il se sentit poussé par le jeune violoniste..alors c'est tout !? ...c'était finit !? il n'avait une fois plus ,était qu'une roue de secours ,une épaule sur laquelle poser sa tête !? ...et après !? ..Rien..pas un regard..pas un soupir..le jeune homme s'éloigna ,alors qu'il ne connaissait même pas son nom.

Le jeune peintre ,fronçant les sourcils et cacha ses mains dans ses poches pour les abriter de la pluie qui se faisait de plus en plus insistante.Alors que la femme était affolée près de lui ,le jeune coréen recula jusqu'au tronc de l'arbre et s'appuya contre celui ci..Quelques brèves minutes plus tard ,la femme avait courut jusqu'a l'hopital et junho ,les yeux fermés repensait a son existence..qu'il trouvait de plus en plus inutile.

Junho..si seul ,le revit revenir vers lui ,s'avançant d'un pas lent vers l'arbre en face de lui.Et c'est dans l'oscurité que le reveur l'observait..lui..son violon..et son torse..Et c'est également sans un bruit qu'il l'écouta jouer cette douce et triste mélodie sortant du plus profond de son ame et de son coeur.

D'un pas lent et sur ,il brisa les quelques mètres qui les séparaient et enleva son long manteau en cuir noir pour le poser sur les épaules du jeune homme.Ne cessant de le fixer de ses yeux vides et pourtant si destabilisant ,le jumeau passa sa main sur la joue du jeune homme pour essuyer le sang qui coulait en abondance de ses joues pourtant si parfaites.

Puis pour lui montrer son attachement et lui prouver que la maladie qu'il pourrait bien avoir attrappé ne lui faisait pas peur ,il posa ses lèvres sur celles du jeune homme.Si celui ci le prenait pour un violeur ,un détraqué ou voire même un tueur sanguinaire ,il le perdrait...lui..et son espoir..mais JunHo agissait avec son coeur..ce qu'il ne faisait que très rarement ,laissant sa carapace le proteger du monde extérieur.

Henry était abandonné. Il était seul, sans personne sur qui compter. Des faiblesses ? Oh que oui, il en avait des tonnes. Il avait peur, peur d’aimer, peur d’apprécier, peur de juger… Peur de la mort. Cette mort qui lui avait tout arraché. Sa lueur, sa vie, sa moitié. Jamais rien ne pourrait plus être comme avant. De plus, il n’irait pas à l’enterrement de sa sœur. Un costume noir, des corbeaux criant des bruits si désagréables, et un cercueil. A nouveau il serait seul face à elle. Personne d’autre ne serait venu, car personne ne la connaissait à part lui. Cette personne si spéciale qu’était sa jumelle. Toujours pleine de gaité.

Cette jeune fille courait dans les champs jusqu’à en perdre haleine, toujours avec le sourire. Ses yeux pétillaient de milles étoiles, sa chevelure était d’un brun clair et doux comme de la soie. Mit long, ils atteignaient ses épaules et flottaient légèrement à chaque brin de vent. Mais ça, c’était il y a bien longtemps.

Lorsqu’elle mourut, elle tint cette photo. Celle du noël de leurs Huit ans. A ce moment là, aucun des deux n’étaient au courant de sa maladie. Leur dernière fête paisible, sans aucune crainte, ou peut-être seulement celle de ne pas avoir assez de cadeaux pour remplir leurs bacs de jouets. Aucun ne pensait vivre une quelconque tragédie de la sorte. Leur vie avait déjà bien était difficile comme cela.

Les cheveux mouillés, la peau frissonnant sous le froid de ce vent glacial, Henry était totalement perdu. Et puis, cette maladie qu’il avait peut-être attrapé, qu’allait-elle lui faire ? L’aider à rejoindre sa moitié. Après tout, pourquoi pas ? Si cela pouvait l’aider à ne pas tomber dans une déprime digne de ce nom, c’était une bonne option. Qui l’attendrait ? A part son pauvre cousin qui l’oublierait surement après quelques jours passés, personne n’avait besoin de lui.

Quelques secondes passèrent, et le jeune violoniste n’attendait qu’une chose, que ses jambes lâchent une bonne fois pour toute. Qu’il tombe au sol et meurt, sans pour autant avoir trahit sa promesse. Seulement, il fut interrompu dans ses pensées par quelque chose de chaud. Quelque chose de… Lourd mais extrêmement doux. Et ce parfum, il l’avait déjà sentit. Il s’en rappelait car… Car grâce à lui, il avait put oublier ne serrait-ce que quelques secondes. Ses pensées sombres s’étaient effacées. Et puis, ce sentiment de sécurité, il réapparaissait, de nouveau.

Toujours tête basse, il sentit une main se poser sur sa joue. Se creusant la tête pour essayer de se rappeler à qui pouvait bien appartenir cette odeur, Henry tressaillait. Son teint était devenu si pâle alors que sa joue était teintée de rouge. Levant légèrement la tête, il le fixa sans ciller une seule fois. Ces pupilles, il les avait déjà vus quelque part. Oui, il s’en rappelait. Comment oublier quelque chose d’aussi… Beau ? C’était tout simplement la première fois qu’il voyait une chose pareille. Une apparence si simple, et cachant pourtant mille et un joyaux.

La tête légèrement penchée sur le côté, son esprit divaguait. Comme s’il était ailleurs. Dans son monde, il ne faisait pas froid, la température était agréable, et une personne se trouvait à côté de lui. A son grand étonnement, ce n’était pas sa sœur. Il n’arrivait pas à distinguer de qui il s’agissait, s’il était homme ou femme. Seulement, une ombre. Mais après cela, une sensation, de vide, de souffrance. Comme s’il venait à nouveau de perdre sa personne aimé. Son cœur lui fit brusquement mal. Une douleur atroce. Il avait l’impression qu’on le torturait pour mieux le tuer. Allait-il devoir endurer cela de nouveau ? Encore une fois… Non, il ne pourrait pas…

Les yeux à demi-clos, Henry vacillait légèrement. Presque inapte à faire un quelconque mouvement, il essayait finalement de ne pas tomber. Avant, mais pas maintenant. Il sentait la fièvre le gagner, il sentait son esprit partir de son corps.

Mais seulement quelques secondes passèrent, et il perçut quelque chose de chaud sur ses lèvres. Et ce quelque chose lui fit brusquement fermer les yeux. De toute manière il n’était plus apte à distinguer quoi que ce soit, pas même une personne. Pour seule réaction à ce baiser, il lâcha son violon qu’il avait gardé dans sa main droite durant tout ce temps. L’objet tomba à terre, écartant les quelques herbes à ses pieds en un bruit sourd. Son premier baiser… Avec un homme ? Jamais il n’aurait pensé à ça.

Levant une main vers sa joue gauche alors que ses lèvres tremblaient, il s’écarta quelques secondes puis eut le temps de dire :

-Froid…

Il tremblait de toute part. Son corps devenue si faible était lourd. Tellement lourd qu’il ne sut rester debout plus longtemps. Les yeux de nouveau presque fermé, il regarda le jeune homme quelque seconde avant de se laisser tomber en avant. Totalement inconscient, mais surtout mort de froit.

Ses sens encore légèrement en éveille, Henry se sentait si fatigué. Il avait extrêmement froid, et n’avait même plus envie de vivre. La vie… Qu’elle belle invention. Elle ne servait qu’à faire souffrir, et pourtant il trouvait la force de rester sur terre après cette terrible épreuve. Son cœur… Il avait mal au cœur, bien plus que d’habitude, il avait l’impression d’être déchirer. D’être en lambeaux. Tout son passé se rediffusait devant lui. Comme un simple film. Un film qui le détruisait à chacune de ses respirations.

Son corps était si faible… Il n’avait plus l’impression d’exister. Son âme volait on ne sait où. Libre et à la fois emprisonnées par d’énormes chaines le retenant dans cet endroit qu’il haïssait plus que lui-même. Son cœur se serrait. Il étouffait plus il repensait au fait d’être seul… Cette peur lui faisait si mal… Rien à voir avec des peurs artificielles. Comme si tout autour de lui avait décidé de le faire souffrir.

Il était tellement méfiant en vers les autres qu’il ne se rendait plus compte du mal qu’il se faisait. Ses pupilles noircissaient de plus en plus… Sa haine rongeait ses entrailles sans qu’il ne puisse y faire quoi que ce soit. Il aurait tellement aimé être heureux. Comme toutes ces personnes semblant si heureuse avec leur « âme sœur »… Lui aussi il l’avait trouvé… Mais elle était morte après toute cette peine gardée en lui.

Tout ces jours qu’il passé à pleurer cette jeune femme qu’il comparait sans arrêt à son raillons de soleil… Le sien, et celui de personne d’autre. Seulement, voila maintenant environs une heure qu’il s’était éteint. Cette lueur qu’il trouvait si belle… Jamais un jour il n’aurait pensé la perdre. Il avait bien trop souffert pour se torturait l’esprit de nouveau avec une quelconque idée sombre.

Henry sentait partiellement quelque chose le porter, mais il ne distinguait pas quoi. Il ne savait plus où il était, ce qui se passait, et encore moins ce qu’il faisait là. Comme si son âme s’absentait un moment, laissant son corps vide. Et son esprit divaguer.

Et puis, à quoi bon se casser la tête pour comprendre quoi que ce soit. Il n’y avait plus rien à comprendre. Son existence était finit. Il n’avait plus rien à faire ici, plus aucun objectif ni envie… Mourir maintenant lui suffirait largement. Personne ne l’attendrait. Personne ne le pleurerait et tout le monde l’oublierait facilement.

Tout semblait si compliqué… Pourquoi devait-il tenir une promesse faite à un mort ? Ce n’est pas comme si elle pouvait revenir le hanter à vie. Pourquoi croire à un fantôme ? Un fantôme qui le ferait tant souffrir…

il ne faisait que dormir, mais se demandait réellement s’il devait se réveiller. Repasserait-il ses soirées à pleurer comme avant… Ou bien l’oublierait-il ? Il se trouvait si misérable à présent… Si c’est sentiment aussi débile qu’ils soient ne furent pas nées il y a de ça une bonne dizaine d’année, tout aurait été plus simple…

Les cheveux collés au visage, et les joues rosies par le froid, il ne cessait de se battre avec lui-même. Toutes ces choses se bousculant dans sa tête lui donnaient un sommeil plus qu’agiter. Il se recroquevillait, ramenait ses jambes à hauteur de son torse, tremblait, et en venait même à laisser couler quelques larmes.

Plus d’une heure passa comme cela alors que quelques plaintes sortaient par moment de sa bouche. Prit d’une pulsion incertaine, il se releva en sursaut assit sur les sièges d’une voiture, et se cognant à ce que l’on appelait « le plafond ». Portant ses mains au niveau de sa tête, son dos se courba légèrement tant dit qu’il laissa sortir un léger gémissement sous le mal de crâne qui émigrait dans sa tête.

-Aish…

Voulant regarder son pantalon, on ne sait pourquoi, il mit un certain temps à remarquer où il était. Une couverture sur les genoux, torse nue, et un thermos de chocolat chaud à côté. Regardant tout cela complètement perdu, il ne sortit pas un mot, n’ayant pas pour intention de se parler tout seul. Du moins, il n’avait en aucun cas remarqué la présence du jeune homme.

Henry était totalement perdu, que faisait-il là au juste ? Et de nouveau seul de plus. Il regardait à gauche, à droite, sans cesse, essayant de trouver une explication, mais n’arrivait pas à comprendre pourquoi il était là. Il était totalement à l’ouest. Il ne se rappelait même plus de l’épisode du parc. Cependant, la mort de sa sœur, il s’en rappelait très bien.

Pourquoi l’avait-elle laissé d’ailleurs… Il lui avait dit de l’attendre, qu’il trouverait cet argent dont elle avait besoin pour son opération… Mais non, elle ne l’avait pas attendu, surement était-ce trop dure à supporter pour elle. Elle était sa seule raison de vivre, alors pourquoi l’avoir laissé ? Il aurait tant aimé pouvoir vivre pour elle, pouvoir la voir sourire comme autre fois, mais en vain…

Tournant légèrement la tête vers la droite, Henry regarda ce ciel si sombre à travers le coffre de la voiture où il se trouvait. Le temps semblait se dégrader de plus en plus, comme son cœur se déchirait au fil des minutes. Il avait si mal qu’il ne faisait plus attention à rien d’autre qu’à ses pensées extrêmement sombres. Tout devenait noir autour de lui, les sièges sur lesquels il se trouvait, le sol, son corps, ses cheveux, sa peau… Tout devenait horriblement ténébreux. Seules les goutes de pluies devenaient rouge, rouge sang.

Ca y est, il n’avait plus personne. Il était seul, il ne connaissait pas sa mère, ses grands-parents sont mort depuis déjà quelques années, il n’y avait plus que lui. Abandonné par toute chose, animale ou humaine. Son cœur était en mille morceaux, sa vie était détruite, et son envie de vivre aussi. Il était tellement fatigué de tout ça…

Perdu dans ses pensées, Henry sursauta en entendant quelqu’un rentrer dans la voiture qu’il n’avait absolument pas remarquée avant maintenant. Tournant la tête vers lui, toujours à l’ouest, [Ou peut-être à l’est en faite xDDD Ok je sors =.=…] il le regarda de bas en en haut, puis de haut en bas sans comprendre ce qu’il faisait encore là alors qu’il ne le connaissait même pas. Tient, il ressemblait étrangement à Xiah, mais en beaucoup plus calme. Était-ce possible ? En tout cas il semblait étrange.

Relevant enfin les yeux vers lui, Henry tentait de comprendre un tant soi peut de ce qu’il se passait, mais en vain. Toujours aussi troublé, il ne savait que faire. Sa vie était tellement monotone à côté de tous ces chamboulements qu’il en était totalement perdu. Toujours à moitié trempé, il ne cilla pas une seule fois en le fixant alors qu’il n’avait absolument pas entendu ce qu’il lui avait dit. De toute manière, il était bien trop fatigué pour assimiler quoi que ce soit.

Les mains posées sur ses genoux en tailleurs, il essayait péniblement de se rappeler. Tout d’abords l’hôpital, puis le parc… Ensuite, un air de violon, le sien puis lui, ce type en face de lui qu’il avait serré dans ses bras. Et ensuite… Ensuite, il avait aidé un homme qui avait la tuberculose, ce qui n’était pas très malin, puis… Lorsqu’il était revenu, il lui avait prit son premier baiser. Enfin, tout était revenu. Le fixant étrangement, Henry lâcha de son air habituellement sérieux :

- T’es pas un pervers ? Du moins pas autant que Xiah j’espère parce que sinon je suis mal barré…

Terminant sa phrase en passant sa main dans ses cheveux, les ramenant légèrement vers l’arrière dévoilant un peu plus sa nuque. [J’aime torturait ton Jun *-*]