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| Looking for someone...[pv JunHo mon oto! ^^] | |
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Aoi Star de la SM
Nombre de messages : 46 Age : 35 Coeur : C'est quoi cette chose? Humeur : Toujours mauvaise...Pourquoi ça serrait autrement? Localisation : Dans un bar louche ou une petite ruelle sombre... Date d'inscription : 18/10/2007
Votre perso Nom: Shiroyama Prénom: Yuu / Aoi Age:
| Sujet: Looking for someone...[pv JunHo mon oto! ^^] Mar 23 Oct - 20:54 | |
| L’automne, la saison où la nature meurt doucement en dévoilant toute sa beauté…La préférée du jeune guitariste prénommé Suguru que beaucoup connaissent sous le nom d’Aoi. Contempler des heures les couleurs aux tons ocres que pouvait comporter un seul arbre était une des plus belles choses qu’il pouvait exister sur cette terre au yeux du guitariste. Doré, orange, marron, jaune…Ces couleurs chaudes qui étaient pourtant le signe d’une nature mourante…Le contraste important entre l’apparence de cette nature et la température qui régnait dans l’air avait toujours fasciné le brun percé. Ce froids poignant qui rosissait timidement vos joues en sortant de l’appartement. La sensation de ces fraîches gouttelettes d’eau glissant sur votre peau et mouillant avec douceur vos cheveux. Le vent soufflant et provoquant ses frissons…La chaleur de regarder les arbres plongés dans une lumière dorée presque divine et se réchauffer en la sentant vous envahir. Tant de sensations qui suffisaient à apaiser la peine qui régnait au fin fond du cœur d’Aoi.
Malheureusement, aujourd’hui était un de ces jours pluvieux d’automne où les si beaux arbres semblent si ternes et tristes…Même si il aimait plus que tout les chaudes couleurs des arbres par un après-midi ensoleillé d’automne, il n’allait pas se plaindre d’un peu de pluie…Au contraire…Le sol et ses piles de feuilles mortes, les grandes flaques d’eau, les allées entières d’arbres mourant à petit feu sous une pluie battante, les cheveux collants contre son visage, les habits dégoulinant d’eau…Tellement de souvenirs d’enfance où une main chaleureuse emprisonnait la sienne.
Sentir cette chaleur contre son corps frêle d’enfant, pouvoir toucher la pluie et le corps ardent de son grand - frère qui lui souriait chaleureusement. Un large sourire sur ses petites lèvres roses…Les joues en feu…Le regard pétillants…Les cheveux collés sur son doux visage aux traits à la base froids…Cette joie dans son cœur… Voilà tout ce que lui évoquait les longues ballades sous la pluie du mois d’Octobre ou de début Novembre. Cette odeur qui lui faisait tourner la tête…Les yeux fermés, Aoi se laissait porté par un sentiment si agréable et bien lointain…Une chaleur…Un regard…La sensation de battements de cœur contre sa poitrine…Un timide sourire…Du sang…
C’est en sursaut qu’Aoi ouvrit les yeux au petit matin alors qu’il faisait encore très sombre dehors et qu’une fine pluie répandait cette odeur si particulière dans la petite chambre aux fenêtres légèrement ouverte. Plongé dans une obscurité quasi-totale, la silhouette du jeune homme se dessinait. Assit dans son lit, la respiration haletante, le regard fixe, dégoulinant de sueur, il soupira avant de se prendre la tête entre les mains. Avait-il fait un rêve ou ce jeune homme existait-il? L’avait-il inventé? Étais-ce lui plus jeune? Existait-il? Non…Ça n’avait put être qu’un rêve…Pourtant, l’étrange sentiment d’avoir réellement vécu cette nuit au fond d’une ruelle à aider un jeune homme durant sa première prise semblait tellement réelle qu’il ne savait plus quoi penser…
Étant donné qu’il ne cessait de rêver nuits après nuits de Tanjiro, Aoi supposa que c’était une façon détournée de penser à lui en se voyant à son tour prendre sa place et agir comme lui envers quelque un. Étrange mais bon…Chercher à comprendre une chose comme les rêves était bien difficile. La seule chose dont il se souvenait de la veille était d’avoir vidé une seringue entièrement dans son avant bras avant de s’endormir… Frottant doucement son visage avec ses mains pour finir par les loger sur sa nuque, Aoi soupira en rejetant la tête en arrière pour contempler un court instant le plafond d’une blanche incomparable. Il ne pouvait plus rester ici…Il ne pouvait plus se rendormir craignant d’être à nouveau hanté par des rêves aux allures si réalistes.
Son éternelle attitude de lassitude et ses lèvres qui ne cessaient de s’entrouvrir pour laisser échapper de longs soupirs rendait Aoi si particulier aux yeux de tout le monde. Remarqué pour son incroyable beauté, ses talents certains à la guitare et au violon et son charisme débordant, Aoi restait tout de même cet être froid et distant qui méprisait tout le monde. Certes il pouvait se montrer un tant soit peu agréable mais la plupart du temps il vous répondait d’un ton froid et cruel et restait très distant pour n’avoir aucun contact physique avec quiconque. Vivre quotidiennement avec une telle solitude dans son cœur alors qu’il avait manqué depuis son plus jeune âge du départ précipité de son grand frère qui avait également prit à sa charge le rôle de père et mère pour l’équilibre de son frère. Comment continuer à trouver la force quand la vie vous enlève l’être le plus cher à vos yeux, celui qui vous aime pour ce que vous êtes…C’était si dur de chaque jour se réveiller les larmes aux yeux et se dire qu’il passerait un jour de plus sans son grand - frère mais, la certitude que plus le temps avançait et plus sa mort se rapprochait était tellement réconfortant.
Ainsi, le visage froid, le regard légèrement haineux, Aoi se leva pour aller prendre une douche en espérant ne pas réveiller les membres du groupe encore endormit à une heure aussi matinale. Vers les trois heures du matin ils dormaient tous si ils n’était pas sortit en ville. Dans tous les cas, il ne fallait pas qu’il se fasse remarquer!… Ses habits sur l’épaule, Aoi pénétra dans la salle de bain pour prendre sa douche. Après s’être lavé et habillé, Aoi ressortit de la salle dans une tenue approprié à la saison. Un pantalon noir en velours et un pull en laine aux rayures noires et blanches. Ses chaussures fétiches aux mains, Aoi descendit les escaliers en silence. Il finit par enfiler ses New Rock une fois arrivé en bas de l’escalier.
Plongeant ses mains dans les poches de son pantalon pour vérifier que ses deux seringues y étaient toujours ainsi que son portable et les clefs de l’appartement, Aoi enfila en vitesse son gilet noir à capuche à la fourrure blanche. Le jeune homme sortit enfin, sa belle guitare noire dans le dos, le manche vers le bas, il se laissa guidé par ses pas aveuglement. Les yeux à moitié fermés, Aoi marchait à pas lent sous une pluie battante. Sa capuche sur la tête, le jeune guitariste aux yeux si sombres et luisants brillaient d’une peine atroce laissait ses pas le mener, les pensées ailleurs
Ce fut une désagréable odeur qui fit relever la tête d’Aoi. Ce léger fumet si répugnant provenant des poubelles débordantes d’immondices et le sol couvert par endroit de cet alcool si mal consommé par de jeunes imbéciles. Un long soupir et il finit finalement par continuer de s’engouffrer dans ces lieux si répugnants et pourtant si familiers pour lui… Il détestait cela de se sentir si bien en ces lieux dégradants…Si son frère le savait il lui ferait sûrement comprendre qu’il n’avait pas à traîner dans les ruelles. Enfin, il n’était plus là depuis un bon nombre d’années et même si Aoi jouait pour lui à chaque fois qu’il touchait à sa guitare, il doutait qu’il puisse faire ou penser quelque chose. Ça lui faisait de la peine mais pourtant il n’arrivait pas à penser le contraire.
Au détour d’une ruelle, Aoi eut l’impression de se retrouver dans son rêve. Cette même obscurité, ce rebord de fenêtre et ce porche à la gouttière effondrée lui rappelait tellement de souvenirs qu’il en secoua la tête en soupirant. Il ne devait plus y penser, ça lui faisait tellement mal au cœur de se rendre compte que cette rencontre avec ce jeune homme était le fruit d’un rêve…Un rêve et rien de plus. Mais, pour une fois qu’il ne rêvait pas vraiment de son frère, celui-ci était si agréable…Cette sensation de se retrouver chez quelque un et de vouloir le protéger. Que personne ne le touche, ne puisse lui faire du mal…
Oui, Aoi s’énervait à tenir à un point inimaginable à une jeune homme fictif. C’était tellement frustrant de vouloir protéger quelque un qui n’existait pas. Il devait se le sortir de la tête pour arriver à oublier toute cette stupide histoire. Considérer comme son petit frère ce fameux JunHo qui avait hanté son rêve de la nuit dernière. Il ne devait plus y penser…Oui! Il fallait arrêter de se faire du mal comme ça…Trop pénible de supporter ça et tout le reste…
Tout en soupirant, Aoi, les mains dans les poches alla s’asseoir sous un des porches qui abritait une porte à moitié défoncé. Assit juste en dessous Aoi fit tomber la capuche de sur sa tête tout en remontant lentement sa manche. Son avant bras à la peau si douce et blanche dévoilée à l’air libre, le guitariste soupira, la belle Aoi resplendissante à ses côtés, il soupira en la caressant doucement son beau vernis qui couvrait cette peinture noir. D’une voix cassée trahissant une profonde tristesse, Aoi semblait parler à sa guitare.
Excuse moi…
Il sortit une des deux seringues de sa poche. Tout en serrant le poing, il planta l’aiguille stérilisée dans la veine apparente de la pliure de son bras pour y injecter le contenu du petit flacon transparent en soupirant, la tête rejetée en arrière. La retirant avec douceur, il remit sa manche en place, un léger sourire sur les lèvres et savourant l’effet libérateur du liquide qui coulait dans ses veines. Il allait pouvoir enfin oublier…Tout oublier et revenir à son état normal.
Son corps tremblant sous l’effet grandissant que la drogue provoquait chez lui, ses sourcils se fronçant et ses lèvres murmurant des paroles incompréhensibles, Aoi passait par ce stade si particulier qui pouvait en inquiétait plus d’un mais allait se transformer en béatitude totale. Malgré le fait qu’il était venu ici par pur hasard et qu’il voulait plus que tout oublier ce rêve trop beau pour être vrai, Aoi cherchait tout de même quelque chose…Ou plutôt quelque un en revenant sur le lieux où il l’avait vu dans ses rêve… | |
| | | JunHo Endormi... zZz
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Votre perso Nom: Junsu Prénom: JunHo Age: 20 ans
| Sujet: Re: Looking for someone...[pv JunHo mon oto! ^^] Sam 3 Nov - 7:03 | |
| Vivre dans l'ombre de quelqu’un, et marcher tête baissée dans les ruelles sombres de notre destin. Ne plus faire attention ou on met les pieds au risque de tomber et de ne plus jamais pouvoir se relever...et...attendre...attendre une main, cette main pour nous aider à nous relever. Indéfiniment, éternellement...alors que l'on sait que cette main ne viendra jamais...Espérer qu'elle arrivera lorsque notre corps s'effondrera sur le sol glacé. Un jeune homme, ou plutôt LE jeune homme, car il n'a rien avoir avec tout les autres; était sur le point de tomber. Son existence était si fade, si dépourvu de lumière que plus rien n'avait d'importance à ses yeux. "Suit mes pas...dans la boue de mes souvenirs, dans les plaies de mon passé et sourit a ce semblant d'être que j'essaye d'incarner...ne te retourne pas, et court, court pour me rattraper...oublie cette pale imitation de mon reflet et court...encore...et toujours pour me retenir...et empêche moi de tomber, toi que je ne connais pas...toi qui m'attend ,tu es celui qui consolidera ma carapace et me permettra de relever la tête afin d'affronter les démons qui rongent mon âme et qui consument mes raisons de vivre..Je n'en ai plus...je me meurs...et toi...tu n'es toujours pas la....hyung." "Reviens....attend moi..." Tout était si sombre...tout était si lugubre et il faisait si froid dans ses ruelles. JunHo, le jeune homme que l'on appelle "le jumeau de Xiah», tout ça parce qu'ils sont nés ensemble et qu'ils se ressemblent comme deux gouttes d’eau, mais qui sont si différent...l'un est le soleil, alors que l'autre et la lune...si froide...si seule pourtant au milieu de ses étoiles. "Ne me laisse pas..." Habillé d'un pull col roulé et d'un pantalon en cuir noir très moulant, un petit béret également en cuir noir sur la tête. Junho marchait tête baissée dans les ruelles sombres et mal fréquentées de Seoul, quand une sensation étrange et déstabilisante s'empara de tout son être. "Je vais tomber...je vais me briser...je suis si fragile..."Vas-tu le laisser tomber !? Mais pourquoi tu ne réagis pas !? Court....attrape le...avant qu'il ne soit trop tard... Les pas qui s'approchaient de junho était a peine perceptible, mais il les connaissait si bien...parce qu'il les a toujours attendu, il les connait depuis toujours...ses pas...ceux qu'il n'attendait plus...ceux qui allait le délivrer et le sortir de cette solitude étouffante. "Est ce que je ne représente rien a tes yeux !?" Cette moitié de lui qu'il a perdue à sa naissance se trouvait près de lui. Si flou et si charismatique, et pourtant si loin. Il se tenait la, debout, a quelques mètres de junho et il semblait glisser sur le sol...cet être habillé de la tête aux pieds en noir. Mais pourquoi le fixait-il de cette façon !? Pourquoi est ce qu'il ne bougeait pas !? "Tu vas toi aussi m'abandonner !?..."Mais il était trop tard, Junho sentit le sol se dérober sous ses pieds et....... ...Le soleil pénétra dans la chambre, et tout ça a cause de vieux rideaux troués que JunHo n'a jamais remplacé depuis le jour ou Yoong y a mit le feu. Peut importe, après tout ce ne sont que des bouts de tissu. Il ouvrit un œil, puis deux, les cheveux éternellement en bataille et torse nu parce qu'il avait trop chaud bien qu'il fasse dix degrés dans l'appartement des ToHoShinKi, tous absent d'ailleurs. Le torse en sueur a cause de l'affreux cauchemar qu'il venait de faire et les yeux encore a moitié ouvert a cause de la fatigue pesante, il se leva et marcha d'un pas lent jusqu'a la fenêtre pour regarder si cette nuit les feuilles d'automne avait dansé frénétiquement jusqu'au sol et qu'a présent elle gisait sur le sol glacé de cette hiver qui se préparait... Accoudé au rebord de la fenêtre, la tête dans les mains et le regard vide, JunHo regardait avec admiration la pluie percuter le sol. Cette journée s'annonçait en plus d'être pluvieuse, très orageuse. Le ciel commençait déjà à se fendre sous les éclairs alors qu'aucun bruit ne se faisait encore entendre. Un léger soupir sortit d'entre les lèvres du jeune homme, il fallait bien qu'il sorte, au risque d'être totalement mouillé...mais peut importe, peut être que la pluie, elle, l’empêcherait de "tomber». Le jeune homme appuya sur l'interrupteur de la salle de bain, mais les plombs avaient surement disjoncté. Mais ce n'est pas ça qui allait l’arrêter, il prit donc sa douche dans le noir et s'habilla ensuite très doucement, assit sur le lit tout en regarder la pluie s'abattre sur les vitres de la chambre. Vêtu inconsciemment comme dans son rêve, le jeune coréen en mi-cuir, mi-laine sortit de l’appartement, protégé par son béret et le besoin intense de trouver quelque chose...un quelque chose. D'ailleurs il ne savait pas ce qu'était cette chose et ou elle se trouvait, mais il l'a cherchait...c'est tout...et puis JunHo n'était pas du genre a se poser mille questions avant de faire quelque chose tant pis si cette chose le faisait tomber ou bien au contraire l'aidait a se relever..Il lui fallait..maintenant..avant qu'il ne soit trop tard... Une bonne heure plus tard, JunHo se retrouva dans les quartiers sordides et peu fréquentable de Seoul. Il avançait d'un pas rapide, car la chose qu'il cherchait se trouvait plus loin...beaucoup plus loin. C’est une vingtaine de minutes plus tard, alors qu'il était trempé jusqu'au os qu'il s'arrêta et fixa la personne recroquevillé sur lui même sous le porche...voila il l'avait trouvé...c'était lui qu'il cherchait. Alors que l'orage se déchainait et que la pluie redoubla en puissance, il fit un pas en avant puis deux et alors qu'il allait s'agenouiller devant le jeune homme, une main lui attrapa l'épaule. Homme : alors mon petit, on est perdu !? Cette homme a l'allure étrange et de loin très effrayante n'impressionnait pas JunHo ,qui avait d'autre chose a faire que d'écouter et parler a un punk aux vêtements troués qui pue l'alcool et la fumette. Homme : et en plus il a perdu sa langue !! Levant son regard noir et perçant vers le punk, junho lui lança un regard glacial. Non, il n'allait pas parlet et gâcher sa salive pour si peu, pour cet être si seul et perdu qui se consolait à agresser le moindre être a peu près normal qui traine dans les parages. Homme : oh ! Tu comprends quand je parle !? T’as du fric !? De la drogue !? Bah quoi !? Pourquoi tu me regardes comme ça !? T’as un problème !? Mmhh !? Tu veux te battre c'est ça !? Vermine des bas fonds...croit-il réellement que c'est ainsi qu'il va pouvoir vivre !? JunHo le trouvait dégoutant et pathétique. Avec deux de ses doigts il retira la main de l'homme sur son épaule et s'agenouilla devant Aoi. -excusez moi...Dit-il de sa voix douces et mignonne malgré lui. Alors qu'il allait continuer, une main l'attrapa par le col de son pull et le jeta au sol. Voila...ce qui devait arriver arriva...JunHo était tombé...et cette fois...personne n'allait le relever. Les mains plaquées au sol et la lèvre en sang parce qu'il n'a pas pu se rattrapper a temps ,il lacha un petit soupir qui disait "ça devait arriver".A présent son pull était completement imbibé d'eau et quelques unes de ses mèches noires était collées a ses paumettes...voila...il se retrouvait a terre..et personne n'allait l'aider a se relever..est ce que la mort était la chose qui l'avait amené ici !? JunHo leva les yeux vers son pinceau qui était tombé de la poche de son pantalon en cuir noir lorsqu'il percuta le sol..son pinceau.....le pinceau... | |
| | | Aoi Star de la SM
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| Sujet: Re: Looking for someone...[pv JunHo mon oto! ^^] Jeu 8 Nov - 15:01 | |
| L’odeur de la pluie se mélangeant à celle si désagréable des ruelles…L’humidité de l’air…Le bruit sourd du tonnerre retentissant dans les parages…Les éclairs fendant ce ciel si noir…Les fines gouttes d’eau grossissant pour devenir si grosses écrasaient sur le sol les feuilles mortes…Étrange pourtant, aucun arbre dans le périmètre…Amusant de voir combien l’automne voulait s’imposer jusque dans les endroits les plus reculés… Un peu comme si il voulait rappeler aux être misérables des bas fonds que le temps continuait inlassablement d’avancer…Leur prouver que la vie continuait et eux avec…Noble tache…Pourtant, accepter une telle chose pour ceux qui habitaient les ruelles était si difficile…Impossible d’affirmer que toute notre vie à été désagréable…Il y avait forcément de bons moments que l’on refoulait au plus profond de notre être pour ne plus avoir à souffrir… Voir ces feuilles étalées en tas volumineux sur le sol…Revoir un enfant souriant sauter à pieds joins dedans…Ce sourire…Ce rire enfantin…Ces yeux pétillants de joie…Ce nom sortant de sa bouche et une main se tendant vers lui…Cette main…Ce corps…Si chaud…Si rassurant…Le voir sourire au petit enfant…L’entendre rire avec lui…Et cet enfant et ce jeune homme deviennent de plus en plus flou…Leurs rires se fanent…Ils s’évanouissent pour ne devenir qu’une triste illusion… Le timide sourire qui était né sur ses lèvres fut vite mouillé de larmes…Ces larmes…Celles qui avaient si souvent coulées sur son doux visage…Si froid et pourtant ne demandant qu’à sourire à nouveau… Le cœur serré, le visage emprunt d’une tristesse à vous en fendre le coeur, Aoi baissa la tête pour ne plus voir ce tas de feuilles maintenant devenu si terne et insignifiant sous cette lourde pluie qui l’aplatis sur le sol si répugnant des ruelles. Se laisser envahir par tous ses souvenirs était trop destructeurs pour lui. Impossible de continuer à agir de façon si froide et distante quand votre cœur ne demande qu’à aimer. Il avait tellement envie de retrouver cette chaleur protectrice, pouvoir à nouveaux sourire sincèrement et rigoler. Tout ça semblait si futile…Inutile de se faire des illusions…Jamais une telle chose ne lui arriverait! La vie semblait décidée à le faire souffrir jusqu’au bout, elle lui donnerait sûrement de brefs moments de joie pour le détruire un peu plus après. Bien décidé à la devancer pour se venger, Aoi entreprenait depuis maintenant plus de dix ans la rude tâche de se détruire lui-même. Il fallait une volonté à rudes épreuves et un courage incomparable pour arriver à continuer jour après jour une telle chose. Ce n’est pas n’importe qui qui va plonger dans l’alcool et la drogue pour espérer en mourir en jour. En général, les jeunes qui sombraient voulaient plus que tout oublier. Ils étaient prêt à tout, même à mettre leur vie en péril ou bien trouvaient la force de continuer. Inutile de dire qu’Aoi tirait un grand avantage de ces effets mais n’avait jamais voulut ça. Si la drogue, l’alcool et les combats de rue ne lui procuraient pas cet oubli passager et cette force il ne l’aurait jamais recherché. Ce n’était qu’un supplément. La seule chose qu’il recherchait avant tout c’était la mort. Que ce soit une mort lente, brutale ou désagréable ça restait une délivrance et il était prêt à tout pour l’avoir. Que cela signifie perdre le peu de choses qu’il avait sur cette terre, peut importe! Après tout, il n’était pas si froid et désagréable envers tout le monde pour rien. Même si il se rendait compte que cela ne marchait pas pour tout le monde il voulait plus que tout que personne ne s’attache à lui. Se lier à des êtres humains était devenu trop douloureux. Il ne pouvait supporter l’idée de les perdre un jour même si le véritable Aoi ne demandait qu’à aimer quelque un . Criant au fond de son triste corps si froid et fragile, il tentait d’apaiser son manque cruel d’amour et d’affection en couchant avec la première personne qui lui tombait sous la main. Au moins c’était bien plus facile comme ça. Filles, garçons, drogués, alcooliques, sains d’esprit…Peu importait du moment qu’il sentait cette chaleur éphémère…Au moins il était un tant soit peu soulagé pour quelques jours…Même si ça ne durait pas longtemps il souffrait moins. Inutile de dire qu’il n’avait jamais trouvé LA chaleur qui avait fait ressortir sa véritable personnalité. N’osant pas se montrer tendre et aimant, Aoi se renfermait. Seul avec sa souffrance, ses pleurs et ses souvenirs, Aoi avançait sans se retourner avec l’espoir de voir un jour arriver devant lui une mort qui lui permettrait de retrouver son si beau sourire et de sentir son corps se réchauffait alors qu’il se blottirait dans ces bras si protecteurs… Assit contre ce mur si sale qu’il était impossible de déterminer sa couleur d’origine, la capuche rabattue sur sa tête, on pouvait seulement voir le bas de son visage et les longues mèches de ses cheveux devenus d’un noir de jais sous la pluie. L’esprit embrumé par la drogue qu’il venait tout juste de s’injecter. Tout devenait si flou…Ce qu’il pouvait aimer cette sensation. Il se sentait si léger…Au dessus de tout…Il était prêt à s’envoler…Loin, très loin de cet affreux cauchemar duquel il espérait se réveiller…Malheureusement ce n’était pas un mauvais rêve. La réalité était si dur à affronter qu’il appréciait grandement cet échappatoire Aoi contre lui, la protégeant de ses genoux, il faisait lentement glisser ses doigts sur ses cordes, le regard perdu dans le vide. Perdu dans son monde si triste et vide, Aoi était bien là…Seul dans cette ruelle…Loin de tout…Loin de ses rêves…Loin de cette réalité si douloureuse…Loin de ce froid qui engourdissait ses membres…Même si il avait mal il se sentait étrangement bien…La drogue se répandait peu à peu dans tout son corps pour finir par l’envahir complètement. Complètement perdu, Aoi ne remarqua même pas que quelque un avait pénétré dans la ruelle suivit de près par une autre personne…Peut lui importait. Il était là, avec Aoi, c’était tout ce qui comptait à ses yeux. Plongé dans les ténèbres de son esprit, Aoi n’entendit même pas le jeune homme lui parler ni même ce punk l’agresser. Le regard fixe sur la guitare collée contre son ventre il déplia en douceur ses jambes, accorda sa guitare et avec une lenteur exquise se mit à jouer les premières notes de Tears in heaven d’Eric Clapton. Il aimait plus que tout cette chanson…A chaque fois qu’il la jouait, des larmes de joies et de peines se mêlaient dans ses yeux pour venir s’échouer sur la belle Aoi. Sa voix grave et rauque retentit dans toute la ruelle. C’était comme si le temps s’était arrêté. La pluie continuait à tomber mais le tonnerre avait cessé. Il n’y avait plus que le son régulier de l’eau tombant sur le sol et le corps du jeune homme à terre ainsi que de celui de son agresseur. Would you know my name If I saw you in heaven Will it be the same If I saw you in heaven I must be strong, and carry on Cause I know I don't belong Here in heaven
Would you hold my hand If I saw you in heaven Would you help me stand If I saw you in heaven I'll find my way, through night and day Cause I know I just can't stay Here in heaven
Time can bring you down Time can bend your knee Time can break your heart Have you begging please Begging please
Beyond the door There's peace I'm sure. And I know there'll be no more... Tears in heaven
Would you know my name If I saw you in heaven Will it be the same If I saw you in heaven I must be strong, and carry on Cause I know I don't belong Here in heaven
Cause I know I don't belong Here in heaven Etonnant comment une chanson pouvait apaiser les gens. Lui se sentait beaucoup mieux tandis que le visage du jeune punk s’était apaisé. Les larmes coulant sur ses joues pâles, Aoi les essuya machinalement d’un revers de main avant de relever la tête. Quelque peu surprit par la présence des deux jeunes hommes, Aoi fixa intensément le jeune punk qui ne tarda pas à quitter la ruelle. Il était connu dans le coin et les jeunes savaient qu’il était plus doué qu’il n’y paraissait. Posant délicatement sa guitare contre le mur, Aoi se redressa en grimaçant. Les mains dans les poches, il s’assura que sa capuche était bien en place et sortit de sous le poche pour aller aider le jeune homme à se relever. Il ne savait pas trop depuis combien de temps il était là. Le regard posé sur le sol, Aoi s’arrêta devant le pinceau qui gisait sur le sol. Ce pinceau…C’était le même que dans son rêve….Impossible…Rien qu’à sa vue les souvenirs revenaient…Il avait mal au cœur…Fronçant les sourcils, il se pencha en avant pour ramasser le pinceau. Le détaillant tout en le faisant tourner entre ses doigts avec précaution, Aoi le nettoya avec précaution à l’aide de sa veste noir en laine et tandis sa main sans un mot au jeune homme. Lui était debout, son visage caché par sa capuche en face de ce jeune homme qu’il voyait mal, la main tendue vers lui, tenant dans l’autre le pinceau qu’il serrait comme ci il s’agissait du sien ou encore d’Aoi. | |
| | | JunHo Endormi... zZz
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| Sujet: Re: Looking for someone...[pv JunHo mon oto! ^^] Mar 27 Nov - 22:02 | |
| Au sol...mouillé et perdu car il s'était apparemment trompé de personne, Junho fixait son pinceau, le pinceau... sans un geste. Il était complètement déconnecté de la réalité, il revivait tout simplement la période ou leur parents les avaient quitté. Xiah n'avait pas du tout la même façon d'évacuer sa peine, lui, il hurlait, pleurait, se jetait au sol...mais Junho était l'opposé de son frère, il intériorisait tout et voyait les choses d'une tout autre manière. A l'époque rien n'était réellement différent d'aujourd'hui, Xiah était sous les feux de la rampe et lui passait tout son temps dans cette pièce si noir et si sombre...si froide et si lugubre. Ce Pinceau représentait énormément pour lui, il le personnifiait au point de le considérer comme un objet sacré et extrêmement précieux. Toucher son pinceau s'était comme se projeter dans son monde une fraction de seconde et se perdre dans son monde vide, noyé de larmes...Mais peut-on se perdre dans un tel monde quand nous sommes nous même dans un monde froid et lugubre !?
Ce jour était particulièrement sombre et froid et la pluie semblait avoir compris qu'en ce jour de février, deux petits garçons allaient se retrouver orphelins. L’orage grondait et le vent était déchainé quand Xiah entra brusquement dans la chambre noir et froide de JunHo. Qui voudrait s'avancer la !? Dans les ténèbres de son âme ou le moindre espoir est réduit à l'état de cendre et que même l'ombre de JunHo n'a pas sa place.
"JunHo !...JunHo...ça fait cinq jours que tu n'as rien mangé ! Jun...Je me fais beaucoup de soucis pour toi...dit...Pourquoi tu ne pleures pas !? Tu sais...je n'aime pas quand tu réagis comme ça ! Ça me fait peur...tu restes là, a fixer le pinceau de maman dans l'obscurité ! Parle moi...JunHo parle moi s'il te plait ! Fait un signe...je ne sais pas moi...bouge le petit doigt ! Meumeune .JunHo je n’ai pas seulement l'impression d'avoir perdu mes parents...mais j'ai aussi perdu un frère...déjà que tu ne me parlais pas beaucoup et que tu restais tes journées enfermées...dans...dans ce lieu...au moins tu sortais une fois la nuit tombée et tu grignotais quelque chose...Jun...Lâche ce pinceau...et regarde moi !"
Le ton commençait à monter alors que Junho, la tête légèrement penché en arrière, ne cessait de fixer le pinceau...impossible dans l'obscurité me direz vous...mais lui, il le voyait, il voyait son âme briller au plus profond de son être. Xiah perdait patience, il s'agenouilla devant son frère et le secoua de toutes ses forces en pleurant.
"Parles moi !!!!! JE SUIS LA !!! JUNHO !!! NE ME LAISSE PAS !! Ju....ju....jun...Tes mains...tes mains...elles...elles sont recouvertes de sang...mais qu'est ce que tu as fait..!? Répond moi..."
La voix tremblante il fit un bond en arrière et tomba dans une flac de sang...mais d'ou venait tout ce sang ?!...JunHo, lui, leva la tête, le teint très pâle et les yeux d'un noir effrayant et fixa Xiah, seulement éclairé par la lumière du couloir.
"Du...du sang...partout...il y en a partout...je..."
Xiah s'enfuit les habits tachés de sang, tremblant et apeuré...Personne ne su d'ou venait tout ce sang...et depuis ce jour Xiah regarde son frère différemment et il ne se parle plus comme avant. Et pour ne pas mentir, JunHo en est très content.
Le regard dans le vague, le pinceau devant lui, Junho ne bougeait plus, le temps semblait s'être arrêté pour lui. Son précieux pinceau avait percuté le sol en même temps que lui...est ce que tout cela signifiait la fin !? Le néant !? Ou bien au contraire, le début de quelque chose encore inconnu a ses yeux !? Son cœur allait exploser dans sa poitrine quand il vit une main attraper une partie de soit...cette chose juste devant lui. Il voulait hurler, mais aucun son ne sortait...alors il voulait se lèver et le frapper...mais quelque chose le retenait, quelque chose de fort. Et malgré cette colère grandissante, il se sentait en sécurité...enfin en sécurité .Les sourcils froncés il lâcha un petit soupir et baissa la tête pour trouver la force nécessaire de se lever. Il leva la tête...et...vit...une main !? ..Quelqu’un lui tendait la main !? Mais comme est ce qu'une chose pareille pouvait être possible !? Lui qui n'attirait que le dégout des gens le "côtoyant".
A présent, ce n'était plus le pinceau qu'il fixait, mais bien cette main tendu vers lui. Sa colère se dissipa très vite et il leva fébrilement une de ses mains pour la poser délicatement dans celle qui se trouvait devant lui. S’il ne ressentait pas ce sentiment rassurant, jamais il n'aura touché cet homme...ou...si...seulement pour le frapper et récupérer son pinceau...frapper !? Le mot était faible, enfin, il se leva et fit face à un visage en partie caché par des cheveux et une capuche. Jun resta bouche bée...c'était lui...il ne s'était pas trompé...
-Hy.....Hyu....Hyung....
Dit-il alors que tout ses membres tremblait terriblement et que toutes les choses autour de lui ne semblait plus exister. Mais qui était cet inconnu !? Un inconnu qui ne lui est pas inconnu... [yeah ! XD...bon ok je sors -_-' ]. Pourquoi serrait-il son pinceau de la sorte !? Les yeux brillants a la lumière d'un réverbère défectueux il le fixait... allait-il enfin voir ses yeux !? JunHo était sur le point de tourner de l'œil. Il passa néanmoins sa manche sur sa lèvre afin d'y enlever le sang et grimaça.
JunHo souffrait terriblement, se sentir aussi proche de cet être alors qu'il ne devait pas être réel, ce n'était physiquement pas possible puisqu'il était le fruit de son imagination et sortait tout droit d'un de ses rêves. Mais était-il au moins la… devant lui ou bien le coup qu'il avait reçut lui faisait à présent voir des choses insensées… des choses qu'il attendait depuis si longtemps. Le jeune peintre, ferma les yeux un court instant et vacilla… tout tournait beaucoup trop vite. Il passa alors ses bras autour du cou de ce "Hyung" imaginaire et posa brusquement ses lèvres sur les siennes. Il voulait le remercier...le remercier de lui avoir tendu la main et d'avoir fait fuir le punk...mais surtout, le remercier d'avoir prit soin de son pinceau en le nettoyant. Ce geste, qu'il ne faisait que très rarement… est la seule façon à ses yeux de remercier un être qui lui est cher de son geste ou de ses paroles.
Le sang qui coulait de sa lèvre inférieure vint tacher celles du jeune japonais. Accroché a lui, ce moment semblait durer une éternité alors que l'instant d'après il allait tomber inconscient dans les bras du ravissant et mystérieux homme...son Hyung. | |
| | | Aoi Star de la SM
Nombre de messages : 46 Age : 35 Coeur : C'est quoi cette chose? Humeur : Toujours mauvaise...Pourquoi ça serrait autrement? Localisation : Dans un bar louche ou une petite ruelle sombre... Date d'inscription : 18/10/2007
Votre perso Nom: Shiroyama Prénom: Yuu / Aoi Age:
| Sujet: Re: Looking for someone...[pv JunHo mon oto! ^^] Mar 27 Mai - 19:04 | |
| « Même dans le désert le plus aride, le ciel peut s’obscurcir et la pluie tomber…Il suffit de trouver où… » Effacer un instant sa peine…Découvrir derrière la grisaille un ciel radieux…Oublier la souffrance qui nous assome, les souvenir qui nous hantent et la culpabilité qui nous ronge…Apercevoir ce que peut nous offrir la vie…Simplement s’émerveiller devant les beautés dans la nature sans en revenir à cet égocentrisme désespérant et pathétique…Il n’y avait que la pluie qui pouvait réaliser ces petits miracles. Ils peuvent vous paraître anodins voir même sans intérêt mais pour des personnes comme Aoi dont l’existence est un calvaire sans fin, ils sont accueillit à bras ouverts. Bien évidement il était toujours aussi réticent à toute forme de bonheur mais refuser d’être heureux et laisser passer une chance de trouver un moment de bien être était deux choses radicalement opposées. N’importe qui avait le droit de déposer cinq minutes son fardeau. Malgré la dureté avec laquelle Aoi se traitait, il était prêt à faire une pose, le temps d’un orage. Trouver la paix mentalement et physiquement était une chose bien compliquée. Que ça soit pour lui ou en terme général, le jeune guitariste ne connaissait par un seul individu donc l’âme ait été apaisée de son vivant. Tout était plus simple une fois qu’on avait quitté ce monde, du moins il l’espérait. Depuis bien des années il s’efforçait à trouver un moyen de ne plus souffrir constamment, trouver un but à sa vie tout comme un sens mais chaque tentative se soldait par un cuisant échec. En fin de compte, la drogue, l’alcool, le tabac et la mutilation étaient devenues les seuls éléments lui apportant à la fois la paix et la promesse d’un repos éternel. De toute façon, il avait perdu depuis bien longtemps la volonté de trouver ce qui le rendrait heureux. A quoi bon tenter d’oublier ou d’effacer la perte d’un être cher. C’était la seule chose qu’il avait: ses souvenirs et Aoi s’y attachait au péril de sa vie. Même dans les moments les plus sombres ses seules pensées allaient pour son frère disparu. « Elle est devenue mon sang, ma chaire, mon air… » Qui comprendrait un drogué mais qui voudrait le comprendre? Jamais personne n’avait montré d’intérêt à Aoi autre que physique. Bien qu’il semblait n’être qu’une coquille vide il avait un cœur…Malheureusement…Un cœur qui battait sans cesse à lui en arracher la poitrine, un cœur qui lui rappelait à chaque battement qu’il était toujours là mais aussi un cœur qui lui faisait endurer culpabilité, solitude et dégoût de soi. Qui voudrait d’un tel poison? Il n’y avait que la drogue pour oublier tout ça. Avec ses prises quotidiennes et répétées Aoi trouvait enfin un repos de l’esprit et du corps. Il pouvait se laisser aller sans que son corps lui rappelle qui il était. Durant quelques heures il avait le droit de n’être personne, d’errer sans but et ne se soucier de rien. C’était si bon mais il n’y avait jamais le droit bien longtemps… Pourquoi priver de nourriture quelque un qui a faim si ce n’est pour le tuer? Il en reviendrait de même pour un drogué sans sa came. Où est le mal de vouloir apaiser sa peine? Certes c’est le moyen le plus lâche qui existe mais qu’importe. Du moment que le but est atteint c’est tout ce qui compte non? Pour le plus grand malheur d’Aoi, certains ne pensaient pas comme lui. A croire qu’ils ne voulaient que sa mort et pourtant…Quel était l’intérêt de soigner un suicidaire pendant une de ses tentatives? Il n’y avait rien de plus stupide! Une des multiples raisons pour lesquels Aoi ne supportait pas tous ceux qui voulaient l’aider. Pour qui se prenaient ils? Une sorte de messie ou mère Teresa à deux balles?! Prenaient ils seulement en compte les souhaits du guitariste? Bien sûr que non. Personne ne se demandait ce qui pouvait bien lui faire plaisir, ils en faisaient tous à leur guise. « Si tu mélanges l’amour et la haine, ça donne quoi? » La seule personne qui pouvait donner l’impression, en cherchant vraiment très bien, de s’intéresser à ce qu’il ressentait vraiment était bien Ruki. Ce sale nain comme il l’appelait, était la personne la plus têtue et emmerdeuse qu’il lui eut été donné de connaître et dieu sait qu’il se serrait bien passé de le rencontrer mais bon…Le mal était fait et malgré son caractère exécrable et sa façon d’être avec lui, le petit chanteur pouvait être plutôt sympa et se révélait vraiment très attirant. Une plaie pour Aoi…La chose qui servait de chanteur au groupe l’avait désigné comme son souffre douleur officiel et « s’amusait » à foutre en l’air sa drogue et autres substances libératrices…Marrant hein? -_- Comment Aoi pourrait garder son calme et surtout se résigner avec un tel parasite sur le dos?! Il n’avait jamais rien demandé à personne et se retrouvait avec cette boule de nerfs lui hurlant dans les oreilles ou venant carrément le provoquer de diverses façons. Aux yeux d’Aoi il n’y avait aucune raison à ce comportement mais peut-être que les autres avaient comprit le manège de Ruki. Enfin…Dans tous les cas, le guitariste brun ne voulait pas se confier. Pourquoi réveiller une vieille plaie qui en temps normal le faisait souffrir le martyr?! « C’est toujours mieux de vider ton sac, tu te sentiras mieux après. » Tu parles! En quoi exprimer ce qu’il ressent le ferrait sentir mieux?! Il allait dire ce qu’il pensait et automatiquement les gens répliqueraient: « Mais non tu ne dois pas penser comme ça etc… ». Franchement à quoi ça servirait à part combler leur curiosité maladive et leur donner l’impression d’avoir bien agit?! Ces hypocrites ne méritaient pas qu’Aoi mentionne devant eux le nom de son ange retourné au paradis. Ils ne pouvaient pas le comprendre et lui le rendait bien. Par pure vengeance il ne voulait pas les écouter ni les comprendre. Pourquoi le devrait il alors qu’on l’avait toujours rejeté pour ce qu’il était et pour ses pensées déplacées?! « Les mots sont inutiles pour comprendre ce que je ressens… » Allez expliquer à quelque un qui veut vous aider que jamais il ne pourra avoir un aperçut de ce que vous pouvez endurer…Les mots sont bien trop faibles…Bien trop volatiles et vides de sens. A quoi bon se lancer dans cette tâche si ardue? Même son but n’avait de réel sens non, ce qu’il fallait c’était un être partageant votre peine. Un de ces individus attendant patiemment que le ciel déverse son flot sur terre pour se ruer à l’extérieur et laver son esprit…C’était eux qui pourraient le mieux le comprendre sans qu’il ait à dire un mot. Pour être honnête, ce genre de choses n’était qu’un vulgaire mythe aux yeux d’Aoi, un conte pour enfant qu’on ne destinerait que ceux au cœur brisé et dont les rêves sont partis en fumés… Seulement, il arrive parfois que deux êtres qui souffrent croisent le même chemin. Aoi ne savait si son rêve était la réalité ou non et si ce jeune homme qu’il appelait « oto ». Oui, ce jeune homme qu’il avait sauvé d’une mort certaine n’était autre à ses yeux que son jeune frère. A peine posait il ses yeux sur lui qu’il se voyait quelques années plus tôt à errer dans les ruelles complètement défoncé et lacéré de toute part. Le spectacle n’avait rien de réjouissant mais Aoi était quelque part soulagé de trouver quelque un comme lui. Il se sentait moins seul et surtout un peu moins mal. Leur souffrance avait obligatoirement une cause différente comme la façon dont il la vivait mais ça ne changeait pas cette affection qu’il ressentait pour le jeune homme. Il ne savait rien de lui mais se sentait si proche qu’il ne pouvait se résigner à le laisser là. « Il faut saisir ta chance quand celle-ci vient à toi. » D’ordinaire, Aoi rejetait tout contact non désiré mais comment dire non à son petit frère? Il était bien trop de le « retrouver » pour faire quoi que ce soit et puis il ne pouvait lui dire non. C’est sans râler qu’il le laissa le remercier à sa façon. Un innocent baiser de la sorte n’allait pas le tuer. Même si Aoi n’embrassait jamais quelque un à part Uruha quand il avait eut ses caprices, cette fois ci il ne pouvait dire non. Pour lui, c’était sacré, un baiser signifiait tellement plus que l’acte sexuel qu’il gardait précieusement ses lèvres et sa langue percée pour lui. Il était difficile de pouvoir y goûter sans représailles par la suite…JunHo avait de la chance… Avec ce petit être fragile dans ses bras, Aoi retourna sous le porche pour s’asseoir, son frère dans les bras qu’il refusait de lâcher jusqu’à ce qu’il reprenne conscience. Il savait ce que c’était d’être abandonné par celui qui est tout pour vous alors même s’il ne savait pas qu’elle importance il avait pour lui, il se devait de rester à ses côtés. Sa belle guitare à côté de lui, sa capuche baissée laissant enfin son beau visage aux traits si mélancolique en vue, il caressait avec lenteur les cheveux du jeune homme. Comme dans son rêve, il se retrouvait à prendre soin de lui alors que la nature faisait des siennes et couvrait le sol d’eau, rendant la petite ruelle plus sale et misérable qu’elle ne l’était à la base… | |
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