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| Save me from the dark [pv Reita] | |
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Kyô Otawa Manager sadique
Nombre de messages : 165 Age : 35 Coeur : Mmhhh...Ask everyone and they tell you the answer! Humeur : Try to hide his tears behind a smile... Localisation : Everywhere if it's possible to have sexuals relations... Date d'inscription : 10/06/2007
Votre perso Nom: Otawa Prénom: Kyô Age: 21 ans
| Sujet: Save me from the dark [pv Reita] Dim 21 Oct - 16:34 | |
| La solitude…Une chose que Kyô redoutait tellement. Durant tant d’années, le jeune homme avait lutté contre ce sentiment qui le détruisait. Tous les moyens étaient bons pour lui faire oublier sa solitude et son manque cruel d’amour sincère. Drogue, alcool, cigarette, mutilations…Oui tout était passé entre les doigts du beau Kyô pour soulager ça peine mais…Rien n’y faisait…Comment voulez-vous arriver à être heureux quand les gens ne vous apprécient que pour votre physique. Ils se plaisaient à jouer avec vos sentiments pour mieux vous lâcher après avoir eu ce qu’ils voulaient. Certes Kyô n’allait pas cracher sur une partie de jambes en l’air…Non ! Même s’il savait qu’il faisait une énorme erreur en croyant pouvoir trouver de l’affection en donnant du sexe, Kyô ne recevait que le rejet et n’arrivait pas à s’en passer. Le sexe était devenu comme une drogue pour lui et même s’il voulait s’attacher à une seule personne pour donner tout l’amour que son cœur si tendre et pourtant si meurtrit pouvait comporter, il n’arrivait à s’empêcher d’aller voir à droite et à gauche. C’était dur de s’en passer une fois qu’on y avait goûté. Tout ce qui pouvait apporter un peu de chaleur pour le petit Kyô était la bienvenue : que ce soit le sexe, l’alcool ou même la drogue.
Errer des nuits entières à la recherche du moindre petit dealeur minable pour lui procurer ce qui maintenait son sourire. Oui, même une chose aussi simple qu’un sourire devait être provoqué par une substance quelconque. Malheureux à dire pourtant c’était comme ça, même sourire sincèrement était impossible pour lui si une substance étrangère ne coulait pas dans son sang. Comment trouver la force de sourire alors que tout vous semblait si triste et morne ?! D’une certaine façon, il avait trouvé un peu de force…Oui, de la force pour s’aimer, s’accepter. Ca paraissait incroyable et pourtant, Kyô y était arrivé. Il avait réussi à s’aimer alors pourquoi personne ne voyait qui il était dans le fond. Certes il se droguait mais, ne peux-t-on pas arrêter pour l’amour de quelque un ?! Il l’espérait du fin fond de son cœur.
Quelle fut donc sa surprise lorsqu’en arrivant à la SM il rencontra ce jeune homme à l’apparence si attirante : Reita. Kyô se surprenait jour après jour de voir combien il n’avait plus besoin de cette drogue pour que ses lèvres affichent un sourire plus que sincère…Oui, ce jeune bandé le rendait heureux par sa simple présence. Etrange et pourtant Kyô s’attachait de plus en plus au jeune homme. Ses réactions devenaient tellement excessives quand il s’agissait de lui. Qui aurait cru qu’il serait allé jusqu’à se déchirer les ligaments des deux poignets sous la colère de pouvoir imaginer Reita dans les bras d’un autre. A peine quelques jours s’étaient déroulés depuis qu’ils s’étaient rencontrés et étaient passés aux choses sérieuses que Kyô voulait en faire son chouchou. Bel et bien attaché au jeune bassiste blond, le jeune homme se surprenait jour après jour. Dire qu’il avait montré sa faiblesse à tout le monde. Il s’était drogué en face de certains membres de la SM. Comment avait-il osé ?! Pourquoi avoir fait une chose aussi stupide que montrer ses sentiments grandissant ?! Non…Il ne pouvait continuer comme ça. Fallait y mettre un terme.
Bien décidé à arrêter ce sentiment grandissant en lui mais, le séjour qu’il avait passé à l’hôpital avait bousculé ses plans. Il n’arrivait tout simplement pas à être aussi froid qu’il le voulait avec lui. Le moindre de ses actes et ses paroles l’affectaient à un point inimaginable. La colère l’envahissait quand il était froid et la joie quand il l’enlaçait dans ses bras après une de leurs éternelles disputes pour un clou. Mais, ces mots…Ces trois petits mots si tendres qui sortaient de la bouche de son amant le heurtèrent au plus profond de son cœur. Il ne rêvait pas…Il le lui avait dit. Il avait mit des mots sur ce que même lui ressentait.
Les jours qui avaient suivit son second séjour à l’hôpital et cette révélation, Kyô s’était comporté comme jamais auparavant. Il avait touché le moins possible à la drogue et n’avait eu aucune relation sexuelle avec un étranger ou tout autre personne sauf Reita bien sûr. Entièrement dévoué à cet ange tombé du ciel, un sentiment de culpabilité rongeait pourtant son cœur. Cette petite poudre blanche qui avait sa compagne fidèle depuis un bon nombre d’années, il devait à présent la quitter pour une drogue qui ne le détruirait plus à feu doux…Une drogue à la chaleur incomparable, à la douceur et aux doux baisers…Une drogue du nom de Reita.
Comment arrêter pour passer à Reita ? C’était tellement plus dur qu’il ne l’avait imaginé ! Arrêter une substance qui vous ronge jusqu’à l’os, met vos jours en périls et vous pousse à agir de façon bien pitoyable. Combien de fois s’était-il réveillé entre des poubelles débordantes d’immondices et des corps d’ivrognes profondément endormit ? Il lui arrivait parfois de ne plus se rappeler ce qu’il avait bien put faire la veille trop drogué pour qu’un quelconque sentiment émerge. L’esprit embrouillé, Kyô errait souvent dans des endroits d’une noirceur sans précédant. Bien que de voir quelque un d’aussi beau et qui pouvait être bien derrière les multiples vices qui l’habitaient, était désolant mais, les gens du coin s’y étaient habitués. La tristesse se lisait dans son regard tout comme la solitude.
Même si à présent Reita faisait bel et bien partit de sa vie, Kyô ne pouvait faire abstraction de son passé peu glorieux qui revenait au grand galop à chaque fois que son corps réclamait cette petite poudre libératrice. Par cette nuit glacée d’un début d’hiver timide, le jeune bassiste aux longs cheveux noirs qui lui couvraient une partie de son doux visage errait encore dans de sombres ruelles. Pour une fois il n’était pas à la recherche d’un jeune aux poches remplies de petits sachets blancs…Non, il ne supportait plus la solitude pesante de son appartement, il avait besoin de compagnie. N’ayant pas voulu déranger son amant et les autres membres de son groupe tous aussi singuliers les uns que les autres, Kyô avait préférer marcher à l’aveuglette dans son pantalon à carreaux noirs et verts foncés, son tee-shirt noir et sa veste en cuir. Dans ces sombres ruelles mal éclairées qu’il connaissait par cœur, Kyô trouva enfin la porte couverte de crasse qu’il cherchait tant.
La douce lumière que laissait filtrer difficilement les carreaux crasseux ne pouvaient être que ceux du bar qu’il cherchait. Cet établissement où même un enfant de huit ans pouvait consommer du moment qu’il avait de quoi payer. Une chaleur étouffante envahit Kyô lorsqu’il pénétra dans l’établissement poussiéreux et envahit par une épaisse fumée jaunâtre. Provoquée par les ampoules salies par la crasse et la fumée qui s’échappait des épais cigares des plus vieux clients. Derrière son vieux comptoir, la barman et son air louche dévisagea Kyô un fin sourire aux lèvres. Le visage livide, la bassiste s’avança vers lui en soupirant. La voix rauque du vieil homme résonna dans le petit établissement, couvrant légèrement le brouhaha assourdissant.
Alors Kyô ! Comme ça on déserte et on prend même plus de ma spécialité !? Fait gaffe à tes fesses mon mignon !
Retenant un long soupir, Kyô lui répondit par un léger sourire en coin et finit par faire entendre sa voix plutôt grave.
Je compense en venant boire chez toi ! Ca te va ?…Sers-moi un double whisky !
Dit-il en s’asseyant au bar tandis que le vieil homme afficha un large sourire satisfait et lui prépara sa commande. Ce bar si crasseux dont les habitués laissaient entrer difficilement les petits nouveaux était peu recommandé pour quelque un comme Kyô mais, il était bien obligé de s’y rendre pour ne pas s’attirer d’ennuis… | |
| | | Reita Star de la SM
Nombre de messages : 46 Age : 33 Date d'inscription : 06/10/2007
Votre perso Nom: Suzuki Prénom: Reita Age: 22
| Sujet: Re: Save me from the dark [pv Reita] Lun 29 Oct - 14:15 | |
| Inspiration: Bella Done
Dix...
Sombre vie dans laquelle un être au sourire inexistant ne fait qu'un avec la solitude. C'est comme si la monotonie brillait dans les yeux sombres de cet ange au sourire bien trop fade. Solitude habituelle, solitude pourtant demandée, elle court dans les rues puantes l'alcool à la recherche d'un semblant de tristesse. Elle défile à travers le temps qui semble s'arrêter pour mieux recommencer l'infernal tic tac d'une vieille horloge toute poussiéreuse. La solitude ressemble belle et bien à un lépreux. Drôle de comparaison, non? Pourtant, tel le lépreux, elle répugne les enfants..effraye les adolescents,...embrasse l'être aux larmes de cristals sans qu'il ferme les yeux. Voilà tout ce que c'était, la solitude,...Elle était simplement une amie regrettée qui arrête le battement de votre coeur pour mieux vous le briser par la suite. J'espère qu'elle ne vous tient pas la main...
Comment comprendre...Comment comprendre la signification de notre existance..? Ce fut dans une fumée blanche devenue bleuâtre par un rayon de lune, que le pétillement d'un oeil brilla dans la pénombre d'un appartement bien vide. Assis dans un canapé empestant la stupidité infantile qu'un être dégage pendant des heures interminables, un jeune bandé, répondant au nom de Reita, fixait un point pas très précis dans une pièce plongée dans l'obscurité. Ce jeune blond au coeur enchaîné, aimé par une ribambelle de fans hystériques, ne connaissait que le côté noir de la vie..que le côté douloureux de cette existence à la définition encore incomplète..
Neuf...
Un être dans un appartement vide semblait se foutre de quelqu'un..Il semblait être dans un monde où sa propre colère lui souriait de façon plutôt suspecte. Plus qu'un choix insensé, Reita devait trancher entre la délivrance aux obstacles périlleux et une fuite sans fin. Il en riait...Oui, il riait de cette situation dans laquelle, il s'était fourré. Que c'était bon...De se sentir plus que méprisable..Chose désagréable, ma foi. Pour qui se prenait-elle? Cette vie...Reita en grimaçait à chaque bouffée prise avec lenteur. Avait-elle tous les droits? Peut-être...Elle savait partir pour vous laisser entre les mains de son amie: la mort. Elle savait vous quitter pour une autre destinée toute aussi désastreuse..Généreuse n'est pas?
Tournant la tête vers la fenêtre à la vitre glacée, Reita prit soin de faire un infime sourire. L'idée de savoir que le danger était non seulement dehors, mais bien en lui...l'amusait à un tel point qu'il ne risquerait pas d'aller le réveiller. Quoi que...La vie vallait-elle d'être vécue si, la monotonie vous nargue sans cesse? D'un mouvement lent, voir même calculé, Reita se leva et alla vers la vitre légèrement humide sous la froideur du temps. Sa cigarette entre deux doigts, le regard vide, Reita posa à plat une main contre la vitre. Sous une lumière lunaire éclairant que faiblement la pièce, Reita soupira profondément tout en posant son front contre cette-dernière.
Huit...
A quoi pouvait-il penser à cet instant? Vers quoi ou..qui se tournaient ses pensées? Reita, dans un mouvement similaire à la tombée d'une feuille au mois d'automne, se retira d'où il était et décida de sortir. D'une marche désinvolte, Reita s'avança vers l'entrée et prit soin de mettre son manteau noir. Reita était de nature très froide et son apparence reflétait la couleur de ses pensées. Vêtu d'un jeans noir troué et d'une blouse à longues manches tenues par des épingles au niveau du coude, le jeune bandé sortit de l'appartement pour enfin..se diriger vers ces rues qui l'appelaient.
Ayant pour seule accompagnatrice la solitude, Reita déambulait dans la rue principale sous les regards médusés des passants aux allures bien trompeuses. Il ne sait ce qu'il foutait là..Il ne sait ce que son coeur voulait lui montrer. La tête baissée...Les mains fourrées dans ses poches bien chaudes...Le regard vide caché par ses mèches, Reita semblait passé entre deux temps parallèles bien différents l'un de l'autre. C'était ainsi..Le corps amaigri du jeune homme passait avec cette lenteur effrayante, comme un voile transparent appartenant à un ancien spectre subissant la sourde solitude.
Sept...
Vous pensez sûrement: Pourquoi est-il ainsi? Je vais vous le dire...Reita était loin d'être ce qu'on appelle communément: un rebelle amateur. Non, Reita était loin d'être ce genre de garçon qui vous montre des façons d'agir similaire à celles d'une bête sauvage. Non..Oublier cette pensée complètement absurde. Penser donc..Que derrière cette carapace, un coeur enchaîné demeure dans un corps à l'apparence bien fragile. Oui, un coeur s'y abritait dans un silence bien régulier. Pourtant, cette chose, qui montre bien que vous êtes vivant, s'était mis battre quand il le vit...
Il ne sait si c'était encore un jeu joué par cette infernale alliée qu'est la vie. Mais...Il avait trouvé un rayon de soleil dans l'obscurité de son existence. Kyô ...Kyô était le nom de cet être pour lequel le coeur de Reita s'était mis à battre dans un rythme effréné. Le jeune bandé n'aurait jamais pu prévoir que, part une journée similaire au précédente, une perle rare se serait montrée dans l'enceinte de la S.M. Oui..Ses yeux s'étaient ouverts sous la vision d'un autre être, un être à l'apparence si attirante et à l'esprit si étrange.. Reita ne cessait de se gifler intérieurement en constatant à quel point il avait été troublé en plongeant son regard dans le sien sans vraiment se retenir. Mais..Alors, pourquoi souriait-il dans la rue quand une pensée se dirigea vers cet être presque irréel? Il n'y avait qu'un sentiment pour que Reita sourit sans le savoir. Et ce sentiment..il l'avait redouté et, il redoutait encore des phénomènes que cela allaient engendrer.
Six...
Le jeune bandé avait vu des jours éprouvants passés alors que lui, ne pensait qu'à cet ange tombé du ciel...Il n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à cet homme qui l'intriguait tant. Kyô était devenu si..comment dire, différent quand un autre homme avait pris Reita dans ses bras, que celui-ci avait ressentit un autre sentiment: la peur. Reita avait peur..oui, il avait peur à présent du malheur qui pourrait arriver à cet homme. Il ne le connaissait que très peu...Il savait qu'il avait souffert, mais jusqu'à quel point?
Il s'était retrouvé à l'hôpital, à surveiller le jeune homme qui s'était déchiré les ligaments des deux poignets. Il avait souffert..oui, il avait souffert pour le jeune percés. Le voir si mal, si étrange...Tout ça l'avait fait douter sur son propre sentiment. Comment ça: sentiment? Reita avait découvert que peu de temps avant, qu'il y avait une étrange sensation dans son coeur qui ne battait qu'à la vue de Kyô. Croyant qu'il arriverait à faire abstraction de cette sensation, Reita se surprit de jour en jour...
Cinq...
Il lui avait dit! Il lui avait dit ces mots qu'il n'avait jamais prononcé auparavant. Reita en souriait encore de sa déclaration. Mais..Il ne sait toujours pas ce qui l'a poussé à lui dévoiler ses sentiments. Peut-être...Etait-ce simplement la peur de le perdre? La peur de ne plus sentir son corps près du sien...Ses lèvres sur les siennes...Entendre simplement sa voix...Tout ça, il avait eu si peur de ne plus goûter à la joie d'une présence irréelle. Son coeur lui avait parlé..Il s'était exprimé afin de garder un ange au près d'un bandé au coeur à la base enchaîné.
Une ombre passa dans la rue amenant à un carrefour mal fréquenté, c'était Reita. Le jeune bandé qui souvent était venu pour "affaire" ne vivait que pour respirer un air pollué. Et à présent, sa raison de vivre semblait s'éloigner petit à petit. Un pas..Deux pas...Trois pas...En fin de compte, Reita marchait sans savoir où il allait. A quoi bon? Il semblait si pensif ces derniers temps. C'est comme si la poussière tombait finement sur une lettre fraîchement écrite. Le coeur accueillant des sentiments si nouveau lui faisait penser à un couteau dans le dos. C'était horrible mais si...attendu !
Quattre...
Déambulant dans la ruelle, son ombre semblait se foutre de lui. Jouant avec les lumières des lampadaires, Reita leva les yeux au ciel sous cette désolation qu'est les gens dans son entourage. Il ne voyait pas le risque de se trouver dans ces dernières pour simplement prendre l'air. A quoi bon à présent de se faire du soucis alors qu'on avait vu avec calme les pourritures de cette vie vous sourire en ayant des idées mal placés?
Même si Reita semblait si torturé, il n'en pensait pas le moindre du monde qu'il pourrait partir...Non, ses yeux posés sur une rue aux allures des fleuves de Styx semblaient chercher quelqu'un...quelqu'un de bien ou simplement "lui"? Le visage du jeune bandé pâlit à la simple idée de le croiser. Il avait si peur quand il l'appercevait...Cet homme appréciait de le voir haleter comme si il venait de passer une heure sous l'eau. Etait-ce au moins....un humain pour faire de telle chose?
Trois...
A croire que rien n'était en place dans son esprit, Reita ferma les yeux en pensant à la seule chose qui le faisait vivre: Kyô. C'était ainsi...Au fur et à mesure de son ascension, Reita tentait de calmer les battements de son coeur en pensant à sa raison de vivre qui n'est que ce beau percé.Il n'arrivait plus à penser autre chose si ce n'est que la peur que ce monstre puisse toucher son amant.
Tel un poison dilué dans le verre de vin rouge destiné à une quelconque victime, Reita semblait voir la mort à chaque coin de rue. Et si...Et si elle s'y trouvait exactement? Et si elle n'attendait que le bon moment pour se jeter sur lui? Sembler n'était que le verbe approprier à ce voile inexplicable..Cette carapace avait-elle une faille?
Deux...
Le vent était devenu froid...glacial jusqu'à la moindre particule d'air. Le visage fermé dans cette solitude encore reine ce soir, Reita écoutait les commentaires des vieux sans abris près d'une beine à ordure. Il ne devait pas s'approcher! Si ces hommes le voyaient et que ce monstre le cherchait, Reita en culpabiliserait..Encore une fois. Il ne supporterait pas encore une caresse de cet homme aux regards vicieux.
Effrayé? Reita l'était mais...différement de ce que l'ont pourrai penser, ce n'était pas pour son propre cas qu'il redoutait une larme. Non, c'était pour lui..cet homme dont son coeur cognait violemment dans sa poitrine. Ne voulant qu'une chose, se retrouver dans les bras de Kyô, Reita aperçut , non loin d'où il se trouvait, des lumières s'échappant de sous un porte aux allures peu attirantes. Levant un sourcil sous la surprise, Reita tourna la tête vers les vapeurs s'échappant d'un cul de sac pour ensuite poser son regard sur cette porte. Levant les épaules furtivement, Reita entama un pas décidé vers la porte.
Un...
Il n'y avait rien à perdre de voir sur quoi il allait tomber. Pourquoi un tel comportement? Reita avait mal..mal encore. Voir à quel point il était sali, à quel point il voulait pleurer dans les bras de son ange, Reita n'arrivait plus à regarder la vie en face comme avant. Il se sentait si faible et pourtant..voulait tuer tous les gens qui pourraient effacer le sourire de son amant.
Une fois arrivée devant la porte, Reita hésita mais..N'était-il pas un peu tard pour reculer? Si..Reita avait encore le choix de reculer et retourner dans son appartement plongé dans le noir. Mais non..Reita ne voulait pas ! Ce jeune bassiste voulait changer le cours de la solitude ce soir. Posant sa main sur la poignée, Reita respira profondément pour ensuite...mettre une pression sur cette dernière.
Zéro...
Reita toussa légèrement quand un voile de fumée se jeta sur sa figure. Un bar? Reita en fut surpris mais ne laissa rien montrer. Refermant la porte, celui ci ne sut quoi faire au début. Repartir? Fallait-il repartir alors qu'il était rentré dans un endroit peu convenable? Au début..des regards plutôt suspects se posèrent sur le jeune bandé qui se dirigeait vers une table vide..
Quelqu'un le fusillait du regard mais le jeune bandé sans foutait un peu. Il recherchait de la compagnie, qu'elle soit agréable ou non, peu lui importait à cet instant. Cachant le bas de son visage dans son manteau, Reita s'assit et posa ses avants bras sur la table en soupirant. D'un côté, il espérait ne pas "le" voir mais ...A quoi bon. Il était là et ne bougera pas de sitôt. Il ne voulait plus la voir...cette solitude. Le regard vide...le visage terne...les mains glacées...Reita attendait, il attendait simplement d'être fatigué pour rentrer après avoir passer un temps infernal dans ce bar. | |
| | | Kyô Otawa Manager sadique
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Votre perso Nom: Otawa Prénom: Kyô Age: 21 ans
| Sujet: Re: Save me from the dark [pv Reita] Jeu 1 Nov - 15:22 | |
| La solitude…Éternel sentiment qui le détruisait petit à petit chaque jour…Une épingle de plus qui s’enfonçait avec douceur dans son cœur meurtrit…Un nouveau sourire forcé à afficher…Une autre pincée de poudre blanche…Une autre fiole à vider…Un soupir…Un voile noir devant les yeux…L’esprit embrumé…Le pas chancelant…La souffrance…Le vent froid gelant son visage alors qu’il n’était qu’une ombre dans ces ruelles…Avancer à pas lent sous cette lumière clignotante en soupirant et sourire une fois revenu à la lumière…Être prêt à tout pour qu’on l’aime…Prêt à tout jusqu’à devenir un autre…
Envie de se faire aimer pour ce qu’il était, c’est un but assez louable non?! Cependant, lorsque cette envie devient une obsession il devient pus dur de résonner de façon posée. Comment rester maître de ses pensées et actes lorsque votre esprit est constamment embrumé par une substance étrangère? Ne plus montrer cet partie si fragile et renfermée…Devenir souriant…Souffrir en silence et faire comme si de rien n’était…Changer en fonction du lieux et des gens…Passer de celui que l’on est à celui que l’on voudrait être.
Arriver à s’aimer tel qu’il est…Une chose si dur que Kyô tentait de faire…I y était arrivé mais le problème était revenue…Son apparition s’était conjuguée avec une chose merveilleuse…La plus belle qui soit arrivée au jeune bassiste percé…Cet homme…Cet autre bassiste au nez bandé et aux cheveux blonds…Reita…Mystérieux, tendre et magnifique Reita…Lui qui l’acceptait avec ses défauts…Qui n’avait pas fuit en e voyant si agressif…Lui qui ne l’avait pas laissé tomber en apprenant son problème avec la drogue et qui avait comprit son manque cruel d’affection…
Il voulait tellement changer…Arrêter cet enfer pour lui…Son être tout entier appelait cette poudre blanche qui était à sa portée…Ne pouvoir en prendre…Sentir cette délivrance l’envahir…Tout cela le détruisait petit à petit…Impossible pourtant de tout arrêter maintenant…Les choses étaient bien trop compliquées pour qu’il y arrive…Refreiner de telles envies alors que chacun de ses pas le menait dans ces endroits si sombres et peu fréquentable dont l’odeur vous prenez à la gorge…L’envie de vomir lui était passée depuis plusieurs années maintenant…Il s’y était habitué à cette odeur de putréfaction , d’ordures mélangées à de l’alcool mal consommé.
Répugnant?! Oui, ça l’était, mais pas assez pour pousser le jeune Kyô à faire demi-tour. Il ne pouvait plus supporter la solitude de sa grande villa…Rester dans le noir…Les idées noires l’envahissant…C’était devenu insupportable pour le jeune homme qui préférait s’évader dans un verre d’alcool au fin fond d’une ruelle ou encore avec un rail de cette poudre blanche…Il retrouvait ses belles ailes dans ces instants…Elles qui étaient brisées par la stupidité de l’être humain…Cet intérêt croissant pour son apparence et rien d’autre…
Dans ces moments de cour bonheur il sentait les larmes couler sur son visage…Des larmes de joie…Un timide sourire sur son doux visage angélique…Le regard flou…L’esprit embrumé…Les yeux remplit de larmes…Le mélange intense de la joie et de la tristesse…Une irrésistible envie de rester toujours au dessus de ces nuages si noirs qui l’avaient emprisonné…Pouvoir être constamment heureux même si il souffrait en même temps…
Assit sur son tabouret, les coudes posés sur le bar, le regard dans le vide, Kyô semblait si loin…Loin de tous ces hommes au visage déformé par l’alcool…Loin de ces jeunes filles vendant leur corps pour un petit sachet…Loin de ce verre qu’il tenait dans la main…Loin de tous ces hommes qui le regardait avec convoitise…Loin de ce bar baignant dans un épaisse fumée jaunâtre à l’affreuse odeur de vieux tabac…Loin de cette sombre ruelle inquiétante…Loin de la souffrance…Loin de la peur…Loin de la peine…Loin des larmes…Loin de la drogue…Loin de ce monde…Un enivrant sentiment de liberté l’envahissait…
Les yeux fermés il se voyait loin de tout…Il avait fait le vide dans sa tête…Il oubliait tout…Tout jusqu’à la sensation de douleur dans sa poitrine…Jusqu’à son corps qui hurlait après cette petite poudre blanche dont il était devenu dépendant…Même si il en avait besoin, Kyô n’en était plus conscient, il était au dessus de tout cela, bien au dessus…Plus rien ne l’atteignait…La réalité était bien trop dure et sombre pour une jeune homme aussi sensible que lui…Comment la supporter alors que votre cœur et si fragile qu’il pourrait lâcher à n’importe quel moment?!…
Oui…C’était étrange mais…Pas tellement pour tout dire, d’apprendre que Kyô était malade…Son humeur pouvait changer du tout au tout et son cœur était capable de faire des siennes…Décider quand il battait ou non…Que cela dure à peine quelques minutes ou qu’il soit obligé d’être amené à l’hôpital, Kyô subissait…A croire qu’il était sur terre pour cela…Subir les désirs des autres…Subir ses sauts d’humeur…Subir ce que lui faisait endurer son corps…Supporter autant de choses quand on est seul est si dur…Savoir qu’on est impuissant face à son propre corps…Quelle horreur…Il n’en pouvait plus…Il lui fallait oublier…Tout oublier…
Il n’arrivait plus à garder les yeux ouverts…Supporter une telle vie…Une vie de souffrance…Une vie où l’on dépend de choses si futiles…Il préférait mourir plutôt que de faire reposer sa vie sur une chose qui le détruisait…Même si c’était en partie le cas, il avait enfin trouvé quelque chose de bien plus important à ses yeux…Quelque chose…Quelqu’un…Reita…Le bandé au grand cœur était là…Oui, là pour lui! Il allait l’aider…Surmonter tout cela…
Secouant la tête machinalement pour extraire de son esprit des choses de la sorte si triste alors qu’il était là pour affaire il fixa son regard sur le vieux en face de lui…Le regard vide de toute expression, il était si fatigué…Il avait tant besoin de lui…Besoin de ses bras…De sa chaleur…De son sourire…De ses baisers…Pouvoir blottir sa tête dans son cou…Plonger son regard dans le sien et lui sourire tendrement…Rien qu’en y pensant il avait les larmes aux yeux mais devait se ressaisir…
Il n’était pas seul et pleurer dans un tel endroit était impossible à envisager…Montrer une faiblesse à ces monstres c’était signer son arrêt de mort. Il se leva de son tabouret en posant violement son verre sur le bar après l’avoir but d’un trait. Son cœur lui faisait mal…Il battait à une allure folle dans sa poitrine…Se sentant de plus en plus mal, Kyô avança à pas lent vers la sortie…Déambulant tel un fantôme parmi cette foule dense, il n’entendait plus rien à part un très léger sifflement comme quand on écoute le silence…
La souffrance l’envahissait…Une violente douleur lui transperçait la poitrine comme si on venait de lui planter un couteau en pleine cœur. Au beau milieux de cette foule, Kyô s’arrêta brusquement en portant sa main à sa poitrine…Il avait arrêté de respirer et son cœur ne diffusait plus de sang dans son corps. La tête penchée en avant, il n’arrivait plus à reprendre une bouffée d’air et se sentait tomber encore et encore mais, en l’espace d’une seconde il put inspirer à nouveau…
Sentiment libérateur que de sentir à nouveau l’air gonfler ses poumons…Son cœur était repartit…La douleur n’avait pas disparue mais au moins il pouvait à nouveau avancer. Désirant plus que tout quitter ce bar et son ambiance pesante qui le faisait se sentir de plus en plus mal, Kyô se dirigeait lentement vers la sortie. A travers cet épais nuage jaunâtre qui envahissait l’établissement, on voyait avancer vers la sortie une touffe noire méchée de blond. Cependant, celle-ci fut stoppée par un homme plutôt dégarni au visage rougeâtre
Un long soupir s’échappa de ses lèvres lorsqu’il aperçut le visage de ce vieil homme. Sans un mot il lui désigna le fond du bar…Son endroit…Là où il se livrait à des activités plutôt douteuses…D’un geste las, le vieil homme retira sa main de sur l’épaule de Kyô et le laisse avancer d’un pas lent et indécis vers le fond du bar. Il ne pouvait plus faire ça, il ne devait plus! Si il voulait lui-même arrêter il ne devait plus vendre quoique ce soit. Décidé à stopper tout ce petit manège, il posa une main sur le dossier de la chaise.
Les yeux baissés, les cheveux lui cachant le visage, il ne voulait pas regarder à qui il avait à faire. De sa voix grave et sensuelle, il dit à l’homme qui se trouvait assit en face d’un lui d’un ton plus que las.
Je suis désolé mais…J’ai arrêté! Va falloir trouver quelque un…
Kyô se stoppa instantanément en relevant les yeux. Quel surprise! Le jeune homme qui se trouvait en face de lui n’était autre que son amant…Reita…Le jeune bassiste bandé. Qu’est-ce qu’il pouvait bien faire là? Il voulait de la cam?! Depuis quand était-il drogué?! Savait-il qu’il en vendait?! Milles et unes questions tournaient dans sa tête tandis qu’il fixait avec des yeux béas le jeune homme. Tirant légèrement la chaise, Kyô posa ses coudes sur sa table et posa son menton sur ses mains en soupirant.
Se triturant son piercing, Kyô ne quittait pas d’un instant Reita du regard. Il lui avait tellement manqué! Ce qu’il avait envie de se jeter dans ses bras, de l’enlacer, de le sentir contre lui, pouvoir le toucher, voir son si beau sourire, l’embrasser comme il aimait le faire…Mais, dans un tel lieux ça allait être dur! Si il voulait pouvoir continuer à fréquenter ce bar pour empêcher le patron de le poursuivre il ne devait en aucun cas montrer qu’il le connaissait, il soupira en baissant les yeux et lui dit d’une voix plutôt basse.
Qu’est-ce que tu fais là?! Si jamais on découvre que je te connais…
Il tourna la tête pour vérifier si le patron n’était pas encore en train de le surveiller. Après un long silence et de multiples vérifications, il revient à Reita en soupirant. Son regard était si différent de d’habitude. Vide de cette petite étincelle…L’absence de sourire sur son visage était tellement flagrant, il gardait son charme naturel mais il était ternit par la tristesse qui se lisait sur son visage et dans ses yeux. Il baissa les yeux un instant puis finit par le regarder en passant brièvement une main dans ses cheveux pour les ébouriffer à l’arrière.
Je t’en prie…Tu dois partir d’ici! C’est bien trop dangereux.
La dernière chose qu’il voulait c’était bien qu’on lui fasse du mal ou que le patron s’en prenne à lui après avoir apprit que Kyô et lui étaient ensemble…Tous les moyens étaient bon pour le faire souffrir et lui mettre la pression mais y mêler Reita était hors de question. C’était bien la raison pour laquelle il ne devait pas savoir qu’ils se connaissaient et encore moins qu’ils étaient ensemble…Il n’osait même pas imaginer le désastre que cela pourrait provoquer… | |
| | | Reita Star de la SM
Nombre de messages : 46 Age : 33 Date d'inscription : 06/10/2007
Votre perso Nom: Suzuki Prénom: Reita Age: 22
| Sujet: Re: Save me from the dark [pv Reita] Sam 29 Déc - 22:19 | |
| Vivre avec pour seule amie la solitude était un véritable calvaire. Il détestait ça! Oh oui qu'il détestait se retrouver seul lors des fêtes de famille. Mais même si il détestait ça .. Pourquoi ne faisait-il pas tout ce qu'il pouvait pour trouver un semblant de bonheur dans sa vie? Parce qu'il n'y arrivait tout simplement pas...Il n'y arrivait pas mais surtout, il ne voulait pas changer ! Il ne voulait pas changer alors que ce rythme de vie lui était imposé à cause de cette destinée. Elle seule avait réussi à le décourager de tout...Comme il détestait ça ...
Et pourtant...pourtant cette horrible scène qui semble être projetée en boucle n'était autre que sa propre image. Loin de la joie...cette image, cette seule image jaunie par le temps se détériorait telle la photo jetée dans le feu d' une vieille cheminée allumée. Comme la fortune qui part en faillite, Reita ne supportait son train train quotidien. Il ne supportait ce que les autres espéraient. Ce fut à un tel point que son entourage se dissipa comme le brouillard des mauvais jours.
Certain était fait pour la vie en société...alors que d'autre était limite banni à vivre dans les recoins d'une pièce comme un simple vulgaire bâtard affamé. Sous vos regards misérables rempli de cette lueur de pitié permanente, la vie de certaine personne passait outre tel un vol d'oiseau lors du mois d'automne. Il préférait encore vivre ainsi que de se noyer sous cette stupidité qu' est le monde..La vie n'était vraiment pas pour Reita...Quoi que..?
Le regard absent, Reita semblait pensif, là ...Assit à sa table. A quoi pouvait-il penser dans ce lieu pas très correct? C'était bien vague..quoi qu'on peu se douter sur son centre de pensée: Kyô. Il n'arrivait à penser à autre chose...C'était impossible pour lui de dévier sur une autre pensée bien plus sombre. Non...C'était terminé cette routine ! Enfin..il l'espérait du moins.
Quoi de plus beau que de penser à celui qu'on aime? Quoi de plus beau que de s'imaginer dans ses bras alors que le vent soufflait à faire peur un marin bien aventureux? Même un idéal ne serrait lui procurer ce bien être. Chaque instant passé à ses côtés...contre lui...dans la voie de ses "je t'aime", Reita ne pouvait que bénir ce ciel gris pour lui avoir offert une telle beauté...un beauté que seul son coeur arrivait à voir. Malgré l'image que dégageait Kyô, Reita vouler voir à travers cette carapace sombre et pourtant d'une apparence infantile. Il voulait voir à travers pour le comprendre comme jamais il n'a pu être compris. Il avait été la première personne qui avait su faire réveiller un grand brasier dans le corps du jeune bandé. Pourquoi vouloir le renier ?
Chaque jour devenait combat...Chaque année gagnée était une nouvelle guerre contre sois. Longtemps après le temps où les sottises de la littérature bourgeoise faisaient sourire les petits paysans, des démons sortis des plus beaux contes de fées jouaient avec les arts des corps. Plusieurs types d'art s'offraient de différentes façons. Tantôt, c'était le doux sourire d'une enfant , tantôt c'était un premier baiser. Mais tous avaient une beauté...Même le meurtre avait sa lueur. C'était ainsi que Reita voyait son entourage...Comme un simple tapis de poussière dont chaque particule grise reflétait une qualité ou un défaut.
C'était d'une lassitude horriblement désagréable tout de même de vivre dans un tel élément. Reita n'en pouvait plus de respirer pour rien..Il n'avait rien qui le retenait de partir et vivre de larme comme un vulgaire SDF. Mais non...il y avait quelque chose qui le retenait avec un doux sourire...Son amant. Lui...lui pour qui son coeur battait le rendait heureux et en même temps, le mettait dans un doute superficiel, presque impersonnel. A vrai dire, Reita avait horriblement peur...peur de le perdre mais surtout peur d'être à nouveau seul. Jamais il n'avait eu autant peur pour quelqu'un. C'était à chaque fois un doute horrible qui pesait ses jours alors que le bonheur le faisait à présent vivre...Vivre dans la peur d'être abandonner.
Et pourtant, Oh combien il était heureux..Il voulait plus venant de ce petit brin de joie. Kyô avait été comme un éclair qui vint abattre un arbre...Et cet arbre était le coeur du jeune bassiste. Jamais il n'avait pensé se sentir faible en présence d'un être..et là, il ne disait rien car..Tout simplement, il n'y avait rien à dire. Il l'aimait et c'est tout.. alors pourquoi vouloir aller chercher plus loin et trouver des justifications? Est-ce que l'amour avait besoin d'être critiqué? d'être pointé du doigt alors que tout le monde dit que c'est le plus beau sentiment au monde? Je ne crois pas...Pour une fois de sa vie, Reita était sincère..et il espérait qu'il le soit aussi.
Dépendant de toute présence humaine, même si cela est rare, le jeune bassiste blond soupira d'aise et d'ennuie sur sa chaise. Certes, l'endroit était ambiguë2C mais il n'avait pas trouvé d'autre cachette pour vivre un tant soit peu. Et puis, il ne risquait rien. Il avait l'habitude des endroits mal fréquenté que l'obscurité ne l'effrayait plus...Seul quelque chose de bien plus fort pouvait le terrifié..Et cela était en rapport avec cet ange tombé du ciel,...son cher amant, celui qui savait le faire vivre réellement sans pour autant mettre du sang en jeu.
Et ce fut dans un tableau des plus poussières que Reita soupira...Là, sur sa chaise, les bras posés que la table, Reita leva un sourcil en sentant des regards se poser sur lui. Pourquoi fallait-il exagérer, bon sang? Soupirant, Reita pianotait sur la table comme pour dire qu'il s'emmerdait. Le regard vide, pensant à celui qui lui manquait tant, Reita leva un sourcil en entendant une voix grave et sensuelle. Qui osait déjà l'ennuyer ?
Mais lorsqu'il leva le regard, son coeur s'arrêta de battre. Il était là...réellement là, en face de lui après un certain temps d'absence. Depuis quand était-il ici? Dans ce bar? Mais qu'est ce qu'il faisait là? Et il avait arrêté quoi? Énormément de questions se bousculèrent dans son esprit alors que ses yeux retrouvaient leur pétillant, qui était seulement là en présence de son amant? Il le regarda tirer légèrement la chaise pour ensuite poser son menton sur ses mains.
Mais bordel..pourquoi il était là? Se mordillant la lèvre inférieure derrière le col de son manteau, Reita leva un sourcil en ne le quittant pas des yeux. Oh combien il lui avait manqué...horriblement. Si il savait seulement..! Il aurait tant voulu le prendre dans ses bras, l'éloigner de ces hommes pervers buvant leur bière. Mais il ne pouvait pas...Il y avait quelque chose qui le poussait à rester calme, à ne pas montrer à quel point il lui avait manqué..sûrement que cet "homme" n'était pas loin. Calmement, Reita soupira en l'entendant..Même sa voix lui avait manqué..
Mais ce fut ce "dangereux" dans sa phrase qui le fit froncer les sourcils. Certes, Reita fuyait cet homme qui s'amusait avec son petit corps...mais étant avec son amant, il y avait encore plus de risques. Le comprenant un tout petit peu, Reita tourna légèrement la tête. Il ne pouvait pas partir...Même si c'était par sa propre volonté qu'il était ici, Reita savait que son oncle viendrait pour avoir sa part. Comment? Encore par de simple supplication pour pouvoir vivre un tant sois peu normalement.
Tranquillement, Reita leva les yeux vers Kyô. Pas de panique certains diraient...C'était un peu ça en y repensant. Chacun avait peur que quelqu'un vienne en trombe pour s'y mêler. Ainsi, Reita fit semblant de rien quand les hommes au bar avaient levé un sourcil en les voyant discuter. Se reculant légèrement dans sa chaise, Reita fourra ses mains dans ses poches l'air de rien. Il fallait que cela passe comme une lettre à la poste, aux yeux des clients. Calmement, Reita lui dit à voix basse.
- Je ne peux pas...Je dois l'attendre, je sais qu'il va venir. Il faut absolument qu'il me trouve pour ne pas s'énnerver...
C'était bien ça que Reita redoutait: que son oncle s'énnerve et découvre la relation avec Kyô. Si jamais il le touchait...Reita s'en voudrait pour sûr. Il ne voulait pas..ça ne pouvait pas se passer ainsi. Il ne le supporterait pas et préférait encore se servir de son corps pour le faire taire. | |
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