You play with me? [pv Micky]

Aaaahhh les ruelles, paradis rêvé pour n’importe quel drogué, pervers en quête de chaire fraîche…N’importe qui redouterait de se balader dans un de ces coins malfamés de la capitale Sud Coréenne. Le risque de se faire agresser, de tomber sur des prostituées de bas étages, d’être abordé par des dealeurs plus qu’agressifs ou des cames en manque. Plutôt flippant ou désagréable quand on ne sait pas s’y faire non ? Il fallait tout simplement être un habitué mais…Comment le devenir me demanderiez-vous ?
C’était simple, prenez exemple sur Kyô. Plus sûr de lui c’était impossible.

En cette nuit là, le jeune nippon était sortit de son appartement provisoire. Pour tout dire, c’était celui du directeur. Son ancien amant avait eu ce geste de générosité qui l’avait grandement étonné. Il fallait dire que le séduisant directeur avait plus que changé depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. Enfin, peut importe ! Tout ce qu’il comptait pour le beau Kyô à présent c’était de se concentrer sur ses nouvelles conquêtes.
Tokyo était devenu ennuyeux tellement le jeune nippon était sortit avec bon nombre de femmes et d’hommes allant des plus populaires aux moins connus.

Dans cet immense appartement luxueux à ne plus savoir où donner de la tête, Kyô était parfaitement à son aise. Ses goûts luxueux étaient plus que comblés. Il avait hâte de voir l’appartement que le directeur lui réservait. Sachant à quel point il chouchoutait ses employés et artistes. Il savait donc que ses besoins de grandeurs seraient satisfais par contre…Pour ce qui était du sexe, il allait falloir voir les beaux spécimens que cette ville renfermait…Cependant, Séoul était réputée pour les beaux jeunes hommes…Les femmes c’était déjà autre chose mais bon…Tant pis ! Du moment qu’il se trouvait un partenaire pour de longues nuits…Tout allait bien !

Une immense salle de bain avec des miroirs où vous voyez de la tête aux pieds, rien de mieux pour l’être narcissique qu’était Kyô. Dans un tel endroit il pouvait s’admirer de la tête aux pieds et sous toutes ses coutures…Le pied quoi !!! Un esprit comme celui de Kyô ne pouvait s’arrêter une seconde de penser au sexe. Il se voyait déjà ramener un sublime jeune homme dans cette salle de bain…Des miroirs partout ça donnait de ses idées dans son petit esprit tordu…Mmmhhh…Fallait absolument qu’il ramène quelqu’un !

Pour cela, le beau nippon devait se mettre sur son 31, en simple serviette, il passa dans l’immense salle à coucher. Ses trois valises éparpillées dans la salle, Kyô chercha un long moment avant de trouver son pantalon en cuir noir fétiche, une chemise blanche, une cravate noir et une veste de costard assortie au pantalon. Habillé de la sorte, les cheveux peignés comme à son habitude, le jeune homme retourna dans la salle de bain pour souligner une fois de plus ses beaux yeux sombres de noir.

Il était parfait ! Son sourire habituel de pervers sur les lèvres, Kyô sortit de l’appartement en dansant et chantonnant. Bien qu’il n’ait pas de musique dans les oreilles, il ne fallait pas tout cela pour qu’il puisse être heureux ou ait envie de danser, loin de là ! Tout en claquant des doigts, Kyô se laissait guider par ses pas, peut-importe où il irait, il serait à la hauteur.
Kyô n’avait pas froid aux yeux. Il n’avait peur de rien et ça les gens le sentaient. Ils voyaient bien qu’il n’était pas ce genre de personnes peu sûres d’elle.

Après quelques longues minutes de marche, Kyô se retrouva dans une de ses ruelles dégradantes puant l’alcool et pullulant de ces êtres des bas fonds. Tout en regardant autour de lui, Kyô haussa les épaules en souriant puis continua de s’enfoncer dans les ruelles sombres en continuant de chantonner et danser. La clope sur son oreille atterrit entre ses lèvres. Assit sur un rebord de fenêtre aux vitres brisées, Kyô admirait le sourire aux lèvres la ville illuminée. Une clope et il allait repartir à la chasse.

Quelle journée épuisante! C’était un de ces jours où on travaillait travaillait travaillait sans repos! C’était bien le prix à payer pour faire partit d’un des groupe le plus populaire de la Corée. Bon peu importe, ce n’était pas comme si Micky se plainait! Bien au contraire, il adorait faire ce travail, c’était, de toute façon, son rêve!

Après le travail à la SM, Chunnie appela quelques potes, qu’il connaissait depuis le collège, pour prendre un coup avec lui, question de se détendre un peu, et fuir la célébrité pour une nuit. Il y a aussi le fait que son Junnie était dans un état assez critique, qui, pour te torturer, avait refuser tout relation sexuelle avec lui, en lui disant que ça pourrait affecter leurs bébés.

Il entra donc dans sa chambre pour se préparer tranquillement, en choisissant soigneusement les vêtements qu’il allait porter. Chu sortit de son placard une chemise grise avec un pantalon noir. Il prit son temps pour les enfiler, tout en regardant Xiah, qui était allongé sur le lit, en essayant de le séduire mais en vain… Il était têtue ce Junnie. Micky soupira donc et finit de s’habiller.

En sortant de l’appartement, il dit au revoir à son petit dauphin d’amour mais celui-ci ne répondit guère…(ça doit être à cause de ses hormones =____=) Il entra dans sa nouvelle voiture, toute neuve, son bébé, sa Mercedes-Benz SLR McLaren argenté, qu’il adore comme un fou, et s’en alla jusqu’au bar, où se tenaient ses copains.

Ça lui prit quarante-cinq minutes avant d’arriver enfin au bar. Il s’était promit de prendre un maximum de deux bouteilles de bières… Une heure passa…Deux heures… Trois heures… Voilà qu’il resta quatre heures et demi dans ce bar, dans un trou perdu, et il était saoul raide. Ils étaient tellement saoul que leur présente conversation était à propos comment Micky a voyagé jusqu’à la lune à pieds…

Peu importe, toujours aussi saoul, Chunnie refusa de conduire sa belle voiture, toute neuve, et de marcher jusqu’à chez lui. Il a, bien sûr, complètement oublié que d’ici jusqu’à chez lui, prenait quarante-cinq minutes d’auto!

Il marcha donc, tout au long de la rue, en trébuchant de temps en temps, en chantant comme un malade. En ce moment, personne ne pouvait s’apercevoir que c’était le fameux Micky YooChun des DBSK. De un, il était saoul raide et sa voix était… dégoutante. De deux, qui croirait ses yeux s’il voyait Micky se promenait dans une rue aussi dégradante?

Chu tourna dans une ruelle sombre, très sombre, et marcha tout en chantant comme un attardé mentale. Il a bien sûr trébuché, encore une fois, (à cause de Junnie!!) et tomba sur le ventre. Il resta allongé sur le sol puant pendant quelques instants, avant qu’il éclate de rire…

– Aish! J’aurais du refaire mon voyage jusqu’à la Lune! C’est bien plus proche que de rentrer à la maison… Et il y a aussi de beaux monde qui voudront faire joujou avec moi…*-*

En se relevant, il vit quelqu’un assit sur un rebord et Chunnie lui sourit. Quelle chance! Il parlait justement de faire joujou avec quelqu’un et voilà qu’il vit un beau bonhomme, percé en plus, devant lui. Il s’approcha donc de l’homme assit et lui fit signe avec la main.

– Dis dis… veux-tu aller jusqu’à la Lune avec moi et faire joujou?

Il le regarda avec les yeux qui brillaient de désir en attendant sa réponse…

Assit sur le bord de cette fenêtre aux carreaux cassés, Kyô consumait lentement cette drogue douce sous forme de petit cône blanc. Ce que c’était bon d’être au frais, bercé par les bruits inquiétants des sombres ruelles sous la lumière doucereuse de cette pleine lune.
Un éternel sourire sur ses lèvres percées, Kyô regardait de ses yeux pétillants de malice et de désir cet astre qui régnait dans un ciel couleur encre de chine. Ces deux petits signes témoignaient la joie de vivre et le constant manque d’affection du nippon. Il était très rare de ne pas voir le beau percé sourire ou bien se ruer sur tout ce qui bouge.

Grand séducteur, Kyô aimait jouer avec n’importe qui. Quand on lui demandait qu’elle était sa passion il répondait sans hésitation, le sourire aux lèvres, les yeux pétillants et le tout en sautillant sur place: « Ben le sexe voyons! Quoi d’autre?! ». Étrange, mais tout à fait naturel pour le beau Kyô.
Il ne passait pas une nuit sans avoir un ou une partenaire. Jamais l’idée ou l’envie de se contenter d’un ou d’une partenaire ne lui était venue dans son esprit pervers.
A quoi bon? C’était tellement plus amusant d’avoir plusieurs partenaires. Certes l’envie de se réserver pour quelque un était là mais il n’avait pas trouvé la perle rare…Celui ou celle qu’il considérerait aussi doué que lui.

Narcissique? Non…Lui qui avait toujours été traité comme un prince il trouvait ça normal de se considérait comme tel. C’était un privilège de pouvoir avoir son attention. Adorant se faire désirer, Kyô adoptait la plupart du temps une attitude enfantine à sautiller partout, sourire à tout bout de champ ou bouder pour un rien. Un véritable enfant gâté et fier de l’être. Ne cessant les gamineries que le moment venu il surprenait tous ses partenaires par sa grande expérience et son potentiel indéniable.

Il était doué…Oh oui! Et si on s’avisait de lui dire le contraire pour rigoler ou par jalousie, Kyô devenait très violent. A un tel point que l’on pouvait avoir l’impression de se trouver en face de deux personnes radicalement différentes. C’était la même chose pour sa technique d’approche: jouer le garçon tout adorable qu’on a envie de croquer et qui commence doucement à vous chauffer pour devenir un beau jeune homme séduisant au possible et ténébreux.
Être manipulateur il avait mit un bon nombre de gens dans son lit de cette manière mais…Kyô pouvait être très surprenant et ne s’y prenait jamais de la même manière.

Cette nuit là, il était d’humeur joueuse, comme d’habitude mais, il voulait faire râler sa première victime et, il fut plus vite servit qu’il ne le pensait. Au premier abord, le bruit qui se rapprochait ne détourna pas l’attention du beau nippon mais les mots « faire joujou » firent tilt et Kyô descendit automatiquement de son rebord en fixant de ses yeux sombres et derrière ses cheveux toujours aussi bien peignés le beau brun qui avait attiré son attention.

Appuyé contre le mur, les jambes croisées, la cigarette à la bouche et les mains dans les poches de son pantalon en cuir noir, Kyô redressa sa cigarette en tirant dessus pour finalement laisser échapper une fumée bleuâtre et dense de sa bouche. Haussant un sourcil l’air froid mais désirable, ses yeux pétillants il lui répondit de sa voix suave et rauque.

Qu’est ce qui me prouve que je vais prendre mon pied? Et surtout que tu vas pas me dégueuler dessus!!!

Hors de question pour Kyô de « faire joujou » avec quelque un qui risquerait de lui vomir dessus à cause d’une cuite…Il ne le supporterait pas et foutrait un pain phénoménale au beaux jeune homme.

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