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 \_Bite me! [pv Shou]_/

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MessageSujet: _Bite me! [pv Shou]_/   \_Bite me! [pv Shou]_/ Icon_minitimeJeu 15 Nov - 20:48

Il était à peine six heures du matin et déjà une tendre lueur apparaissait dans le ciel chargé de nuage de Séoul. Le temps se dégradait de plus en plus en ce moment. La pluie, les orages, la neige, les brusques chutes de température…Des choses qui épuisaient moralement et physiquement les habitants de la ville, et certains plus que d’autres…Êtres fragiles bien qu’ils voulaient montrer le contraire à la terre entière. Ils étaient si vulnérable au fond…Se protéger du monde extérieur…Ne plus vouloir subir de telles brimades…Relever la tête, les larmes aux yeux et affronter la dure réalité avec la rage au ventre…Ne plus montrer un quelconque signe de faiblesse…Vivre avec sa douleur sans s’en plaindre…Même si ces créatures qui habitaient les sombres ruelles lui ressemblait sur le plan moral, Akuji ne supportait pas qu’on lui dise qu’il pouvait être comme quelque un. C’était la pire insulte qui pouvait exister pour lui.

A ses yeux, tout le monde méritait de vivre et d’être aimé, tout le monde sauf lui…L’erreur de la nature, la cause du malheur de sa mère…Même si il la haïssait autant qu’il se haïssait lui-même, il se sentait atrocement coupable d’être né. Alors dire que quelque un lui ressemblait revenait à dire qu’il ne méritait pas d’exister et qu’il méritait de souffrir. Chose horrible n’est-ce pas?
Bien que pour lui tout le monde avait sa chance pour trouver le bonheur il y avait tout de même certaines personnes sur qui il jetait son dévolu pour passer sa colère. Il fallait dire aussi qu’ils le cherchaient…Et il était déconseillé de l’embêter ou le menacer…La réponse était plus que brutale et douloureuse.

Solitaire et violent, voilà comment Akuji était devenu depuis sa plus tendre enfance. Aucun enfant ne mérite de vivre ce que lui avait vécu mais peu importait. Le mal était fait et impossible de revenir en arrière…Tant pis! Il continuait d’avancer avec cette irrésistible envie de tuer et souffrir. Pourquoi tuer? Tout simplement pour soulager ce qui le rongeait au plus profond de son être. Sentir le sang chaud sur sa peau était un plaisir intense et incomparable…Voir la peau de sa victime céder sous sa lame ou le sang jaillir en continuant de la rouer de coup…Tout ça était si bon…Il pouvait se défouler et prouver un tant soit peu qu’il existait sur cette terre mais qu’il n’y méritait pas sa place.

Prit pour fou de la plupart des gens, il était considéré également comme quelque un de fragile…Ceux qui allaient s’imaginaient une telle chose finissaient bien vite couvert de leur propre sang au fin fond d’une ruelle. Bien qu’il n’avait que 18 ans il était faisait preuve d’une force et d’une maturité hors du commun. Quand on entendent sa mère vous dire « Je te déteste…Jamais tu n’aurais dut naître » dès que vous avez l’age de la comprendre, vous n’espérez plus rien de la vie. Il est évident que les parents sont la chose la plus importante dans la vie d’un être humain et être haït à ce point car vous ressemblez comme deux gouttes d’eau et que vous venez d’un être abominable ne peut que vous décourager.

Aucun but en tête, vivant au jour le jour sans se poser de questions, éviter tout rapport qui serrait autre que la violence, Akuji avait très vite apprit à vivre en parallèle d’un monde bien dangereux…Un monde où l’amour, l’amitié, la joie et les larmes l’effrayait au plus haut point. Les amis, sourire, rire, les baisers, le sexe…Tout ça lui était inconnu! Il était si froid qu’il n’avait jamais ressentit un quelconque besoin d’aller assouvir ses pulsions. Rien que le simple fait d’entendre des mots affectifs le mettait hors de lui…Alors imaginez le une seconde s’attacher à quelque un…Ça relevait de l’impossible!

Une carapace d’acier et une conviction à toute épreuves, Akuji cachait parfaitement son jeu. Il faudrait être un parfait crétin pour ne pas se rendre compte de l’appel au secours qu’il lançait dans chacun de ses gestes. Ses multiples cicatrices, son goût prononcé pour la souffrance physique, sa violence, son arrogance, son regard froid, sa solitude, son désir de ne jamais oublier qui il était ni même d’où il venait…Autant d’éléments était un signe de détresse alarmante…Cependant, il fallait croire que tous ceux qui avaient croisés sa route étaient d’une stupidité absolue! Ne pas se rendre compte que la seule chose qu’il désirait était quelque un qui le verrait comme celui qu’il est vraiment.

Même si il refoulait profondément sa tristesse, ses pleurs et son envie d’un tendre contact il n’en restait pas moins blessé et désireux qu’on voit en lui quelque un de blessé. Mais, comment le découvrir si à chaque fois qu’une approche était tentée il répondait par la violence ou le rejet?! A croire qu’il ne savait pas ce qu’il voulait bien que ça ne soit pas le cas.
Enfin, depuis toutes ses années, Akuji avait cessé d’espérer au fond de lui et était devenu celui qu’il ait aujourd’hui. Un jeune homme d’une beauté à vous en couper le souffle, au regard agressif en restant emprunt d’une tristesse à vous en fendre le cœur, aux avants bras sans cesse charcutés par son couteau qui ne le quittait plus, aux longues mèches de cheveux foncées qui lui tombaient sur les yeux, aux fringues à moitié déchirées et à l’attitude désinvolte.

Contre sa volonté, vous vous en douterez, il en attirait plus d’un et d’une. Tous des êtres bien pitoyables qui aimaient le danger. Avec lui ils étaient servit…Un peu trop même. Il ne répondait pas à leur attente…Il leur en donnait bien plus qu’ils ne l’espéraient…La vision de leur sang semblait les effrayer mais amusait beaucoup Akuji qui riait intérieurement, gardant son visage de marbre aux traits si bien dessinés. Jamais il ne leur donnerait ce qu’ils attendaient tant…Cette chose que tout le monde semblait apprécier et recherchaient à tout prix. Certains allaient même jusqu’à voir des professionnels pour assouvir leur désir…Une attitude bien lamentable qui le mettait une fois de plus hors de lui.

Que de pensées bien sombres alors qu’il était là, assit sur ce tabouret plus qu’inconfortable depuis plus de dix heures maintenant. Il avait passé toute la nuit dans ce petit bar minable aux consommations plus que douteuses à potasser ses cours. Oui, même si il avait finit le lycée et qu’il était devenu manager et chanteur/danseur, Akuji ne comptait pas abandonner ses études pour autant. Il n’avait aucun projet d’avenir mais désirait plus que tout combler son manque de connaissance. Recherchant sans cesse à s’enrichir, il avait décidé d’entrer en fac de médecine.
Ainsi, son livre sur l’anatomie posée sur le bar, il n’avait pas bougé de là depuis la veille. Le patron n’avait même pas osé le déranger, ils connaissaient tous la réputation qu’il avait dans le coin et vouloir s’en prendre à lui était un pur acte de folie.

Ce ne fut que sur le coup des huit heures du matin, alors que le soleil était déjà assez haut dans le ciel et illuminait la ville bien que d’épais nuage blanc recouvraient le ciel qu’Akuji se décida à sortir du bar. Quittant cet endroit surchauffé aux effluves d’alcool enivrantes, il sortit en simple jean troué, converses et gilet noir. On était déjà en hiver mais cela n’avait aucune importance pour lui qui ne semblait pas sentir la différence.

Son livre sous le bras, sa capuche sur la tête il sortit dans la neige et le froid. A présent, chaque matin un épais tapis blanc recouvrait le sol, les arbres et le toit des maisons. Le vent soufflait lentement emportant les flocons de neige dans un tourbillon envoûtant . Si il ne détestait pas tout, l’hiver aurait été sa saison préférée mais au lieux de cela…Elle était synonyme d’abandon et de souffrance. Après tout, c’était bien durant l’hiver que sa mère était partit! Même si il n’avait pas pleuré durant cette fameuse journée ainsi que les années qui suivirent, il avait été profondément blessé d’un tel abandon. Il imaginait très bien ce qu’elle pouvait ressentir mais il ne s’attendait pas à une telle chose de sa part…

Marchant d’un pas lent dans la neige, Akuji était trop plongé dans ses pensées et n’avait pas remarqué le jeune punk qui le suivait depuis sa sortie du bar. Ce fut lorsque sa main se posa sur son épaule qu’Akuji stoppa sa marche. Même si il semblait être d’une force plutôt considérable, il ne faisait pas peut au jeune japonais qui était habitué depuis longtemps à plus fort que lui.
Le visage et les yeux vides d’expression, il fourra lentement sa main dans sa poche à la recherche de son couteau mais…Où était-il?! Non…Impossible! Il ne l’avait tout de même pas perdu?!

Se retournant avec l’intention de retourner au bar pour vérifier si il n’était pas là, il se heurta au jeune homme en face de lui. Un large sourire était affiché sur sa tronche de rat tandis qu’il lui montrait son couteau en rigolant. Le regard d’Akuji s’obscurcit sous sa capuche et il commençait déjà à sentir l’adrénaline montait à une vitesse fulgurante dans tout son corps. Le malheureux avait LA chose qu’il ne fallait en aucun cas tenter: lui prendre son couteau.

Tant pis pour lui, il l’avait bien cherché! Lâchant son livre et le propulsant contre le mur à sa droite, Akuji commença à le ruer de coups. Frappant essentiellement au visage et en pleine poitrine, le jeune homme en face de lui finit vite par lui cracher un important flot de sang en plein visage. Ce que c’était bon de pouvoir se défouler sur un imbécile. Il savait pertinemment ce qu’il avait eu l’intention de faire…Il était nouveau dans le coin et si il avait eu un tant soit peu d’expériences ou encore des amis il aurait sut que vouloir le toucher lui était extrêmement dangereux!

Dans une ultime tentative de défense, le jeune punk qui avait encore entre ses mains le couteau d’Akuji le lui planta fébrilement dans le ventre. Pas même un gémissement ne sortit d’entre les lèvres d’Akuji. Se stoppant quelques secondes, il regarda le couteau et le jeune homme. Posant sa main sur le manche de son couteau il le retira d’un trait sans grimacer. Léchant la lame comme si elle avait été recouverte de nourriture, il s’entailla par la même occasion la langue et cracha le sang qui avait jaillit dans sa bouche.

La neige qui les entourait se teintait petit à petit de rouge au fur et à mesure qu’il se défoulait sur lui. Tout en lui portant des coups répétitifs avec son poing, il s’amusait également à enfoncer sa lame dans des endroits où il était sûr de ne pas le tuer sur le coup ou à la suite des nombreuses blessures qu’il lui avait faites. Il voulait qu’il se souvienne de lui, il voulait à nouveau le croiser par une froide nuit d’hiver et voir cette expression de terreur dans ses yeux. Se faire craindre, voilà ce qu’il cherchait en venant chaque nuit. Évidement il y avait toujours des imbéciles dans le genre de celui qu’il corrigeait pour tentait de l’agresser mais il aimait trop ça pour arrêter de venir dans le coin.

Les coups se multipliaient et il était de plus en plus couvert du sang du jeune homme et du sien qui s’échappait de sa plaie. Il arrêta tout de même quelques instants et s’essuya d’un revers de main la bouche y laissant une large traînée de sang. On se serrait attendu dans bien des cas à voir apparaître sur son visage un large sourire sadique mais l’absence de celui-ci le rendait encore plus terrifiant qu’il ne pouvait l’être. Dans cet état plus rien n’y personne ne pouvait l’arrêter. Tandis qu’il continuait à rouer de coup le punk, il sentait cette présence…Ils n’étaient pas seul…Quelqu’un était dans la ruelle et regardait la scène…Que ce soit un flic ou un simple passant terrorisé, Akuji n’en avait que faire et continuait sa petite activité quotidienne.
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MessageSujet: Re: \_Bite me! [pv Shou]_/   \_Bite me! [pv Shou]_/ Icon_minitimeDim 18 Nov - 21:49

Résidant depuis maintenant cinq ans chez le même homme, Shou avait beaucoup de mal à se faire à ce nouvel environnement dans lequel il allait devoir passer la moitié de sa vie. Oh, oui, il ne comptait pas vivre bien longtemps. D’ailleurs, il se trouvait en ce moment même à l’appartement de son chère maitre.

Il était chez lui depuis environs sept heure le matin.. Étrangement, lorsqu’il fut arrivé, il fut accueilli un verre de champagne à la main. Il est vrai qu’il ne l’avait pas vu depuis son succès pour entrer dans ce groupe, mais il trouvait tout de même cela bien étrange. L’homme légèrement plus grand que lui le regardait avec un sourire sadique tout en lui tendant sa coupe.

Rentrant dans l’appartement, assez méfiant, il leva un sourcil lorsqu’il pointa du doigt le canapé. Ayant comprit qu’il devait surement s’y asseoir, Shou s’exécuta. Le sofa en cuir blanc et lui en pantalon noir donnait un effet étonnant de dégradé. Sa coupe à la main, il attendit gentiment la suite des événements.


-Bois.

Écartant son foulard noir de sa bouche, il jeta un regard incertain à l’homme maintenant assit à ses côté. Ca ne pouvait pas être un simple champagne… Non, il y avait surement quelque chose dedans. Portant tout de même le verre à sa bouche, il en bu le contenu alors qu’il se faisait sans cesse dévisager. Quelques secondes passèrent, et Shou sentit déjà quelque chose faire divaguer son esprit. Il sentait son corps s’affaiblir. Ses sens le laisser seul. Il était encore conscient, mais ne pouvait plus se défendre contre quoi que ce soit. Ni même une quelconque envie. Seule sa voix était encore intacte. Il pouvait encore bouger, mais toutes sortes de geste brusque lui étaient comme interdit.

Alors qu’il se sentit brusquement pousser en travers du canapé, une fine lame passait de part et d’autre de son torse, sous son pull, l’entaillant un peu partout. L’homme au dessus de lui se mordait la lèvre à sang, laissant tomber quelques goutes dans le coup de Shou. Tout cela était tellement excitant pour lui… De toute manière, il était totalement incapable de se défendre. Le couteau allait d’avant en arrière sur lui procurant des spasmes de plaisirs surement égaux à un orgasme. Le seul problème dans tout ça, c’est qu’il n’arrivait pas à se contrôler. Plusieurs gémissements sortaient tout seul alors qu’habituellement, il en était impossible.


- Hum… Tu vas crier…

Plus les coupures devenaient grosses, et plus il se cambrait. Ce coup ci, il l’avait bien eut. Très bien même. C’était la première fois que son maitre le droguait. Il était devenu plus que vulnérable. Sa respiration était horriblement saccadée. Son cœur battait à une vitesse incroyable. Il sentait le couteau s’enfoncer un peu plus dans sa peau alors que son pantalon le quittait.

Cet homme était la seule personne à qui il dévoilait ne serrait-ce qu’une petite parcelle de peau. Les autres n’avait droit qu’à le regarder, habillé en pull et le plus souvent en pantalon blanc, taché de sang jusqu’au mollet. De toute façon, il ignorait tout le monde, et tout le monde l’ignorait. Tous, sauf lui. Même s’il prenait un malin plaisir à le séquestrer, Shou y trouvait son compte. Au moins, il ne se sentait pas seul. Il se trouvait une certaine importance.
Dans toute sa vie, il n’avait jamais versé une seule larme. Pas une seule, ni deux. Il était incapable de ressentir quoi que ce soit. La colère ? Peut-être une ou deux fois… Mais les gens qui l’eurent énervé ne firent pas long feu. Lui faire avoir une quelconque émotion était impossible. Il n’avait jamais aimé ses parents, et avait toujours vécu dans l’ombre. Que ce soit celle de sa chambre, de la salle de musique, ou bien de l’appartement de son maitre, peu importait.

Personne ne pouvait le connaitre. C’était tout simplement impossible. Il ne parlait pas, ne rigolait pas, et par la même occasion, ne souriait jamais. Tous ses gestes étaient réfléchis. Jamais il ne se laisserait aller à une simple pulsion.

Ses yeux de braises faisaient peur à certain alors que d’autre lui trouvait un intérêt hors du commun. S’il n’avait pas un caractère aussi difficile, il serait surement devenu quelqu’un d’attirant, aux charmes multiples… Seuls ses cheveux lui plaisaient, et encore. Il n’avait même plus honte de lui-même. Il s’était accepté, mais s’était en même temps enfermé dans une prison que lui seul pouvait ouvrir. Un immense vide avait élu domicile dans son cœur si froid.

Froid… Oui, un froid polaire comme dirait certain.

Alors que son pantalon le quittait, sa jambe le tiraillait énormément. C’était bien la seule douleur qu’il n’appréciait pas. Elle était horriblement dure à supporter. Et de plus, elle lui rappelait des souvenirs bien plus difficiles qu’on ne le croit. Malgré tout, il supportait. Oui, il supportait pour ne pas gêner son maitre dans son moment de transe.

Soudainement, un premier coup de couteau lui transperça le ventre, le faisant littéralement crier. C’était l’une des premières fois où l’on pouvait entendre sa voix. Ouvrant difficilement les yeux sous des spasmes de plaisirs importants, il remarqua un sourire donnant une aire satisfait sur les lèvres de son maitre.

Tout cela était horriblement bon mais connaissant cet homme, il savait très bien qu’il n’irait pas jusqu’au bout comme cela. Il le ferait attendre. Oh il n’aimait pas ça, mais il ne pouvait rien y faire. Il n’était pas quelqu’un de sadique pour rien. Il savait qu’attendre le mettait hors de lui, mais surtout lorsqu’il ne pouvait pas agir. S’il avait put, Shou lui aurait déjà sauté dessus en le suppliant de lui faire mal, de le prendre on ne sait combien de fois à la suite… Mais non, il ne pouvait pas bouger. Il était cloué à ce fichu canapé, le couteau planté dans son abdomen.

Son sang coulait, frayait un chemin jusqu’à ses jambes alors que son maitre le laissait seul pour aller on ne sait où. Il n’était même pas apte à se lever alors que sa frustration grandissait. Une heure entière passa. Son corps devenu pâle face aux litres de sang qu’il avait perdu, il amena fébrilement sa main jusqu’au couteau qu’il enleva de son torse en un coup sec. Les effets de la drogue dissipés, il ne laissa même pas transparaitre une seule grimace de douleur.

A moitié nue, il se leva, vacillant durant quelques secondes et alla vers la salle de bain. Il connaissait cet endroit par cœur. Par exemple, le lavabo devant lequel il se trouvait lui rappelait le premier jour où il était venu le voir. Il l’avait prit, là, contre ce meuble, tout en lui portant d’énorme coups sur toutes les parties de son corps. Il ne l’avait pas épargné car il le lui avait demandé. Il n’avait que quatorze ans, et pourtant ne vivait que pour la violence. Étrange pour un si jeune garçon non ? Et pourtant, il était partit de chez ses parents sans aucun regret. Ici au moins, ses désires étaient exaucé sans qu’on le prenne constamment pour un fou.

Crachant un mélange de salive et de sang dans le meuble blanc, il alluma l’eau tout en cherchant un simple antiseptique dans l’armoire au dessus du miroir. Sentir chacune de ses plaies cicatriser était un vrai bonheur. Soulevant péniblement son tee-shirt, il amena un bout de coton à son entaille et commença à la tapoter de bord en bord alors qu’une sensation désagréable s’emparait de lui. Comme si des aiguilles se plantées chacune leur tour dans son corps si fin.

Cependant, ça lui faisait un bien fou. Lorsqu’il eut finit de simplement désinfecter, il ne chercha même pas à se mettre un quelconque bandage et se dirigea vers le salon. Il fallait bien qu’il récupère ses affaires tout de même. Et puis… Il savait très bien qu’il n’était pas le seul à être le client de cet homme, même s’il était privilégié. Il était donc sûr qu’il ne rentrerait pas de la nuit. Ca ne servait à rien de l’attendre jusque là.

Remettant son pantalon blanc, celui-ci taché de sang sur toute sa surface, il enfila par la suite ses bottes noires montante jusqu’aux genoux. Attachant les quelques boucles de ses chaussures, il se redirigea vers l’entré. Son foulard noir dans la main, il l’enroula autour de son coup, le faisant monter un peu plus haut que sa bouche, puis sortit de la maison. Se retrouvant dans une petite ruelle mal famée, il descendit les trois marches qui le menèrent enfin à la terre ferme.
Les yeux à moitiés fermés, il entama une petite marche où il dévisagea tous les drogués voir même dealeurs du coin. Effectivement, niveau fréquentation, il n’avait trouvé quelque chose de bien fiable, m’enfin… Il s’en foutait complètement. Alors qu’il se trouvait au milieu de la ruelle, quelques bruits l’allitères.

Des bruits qu’il connaissait que trop bien oui… Des coups, de multiples coups portés sur un jeune homme… Surement un punk pas très fréquentable. Tout de même intrigué par tout ça, il s’arrêta à quelques mètres en regardant la scène. Observant chacun des deux hommes devant lui du coin de l’œil, il avança vers eux d’un pas lent mais très assuré. Les fixant sans ciller une seule fois sous cette scène bien alléchante, Shou dévia sa direction sur le mur à quelques centimètres d’eux sur lequel il s’appuya pour regarder de plus près.

Ne laissant apparaitre aucune expression quelconque, ses yeux noirs alternaient sans arrêt sur les jeunes hommes. La main droite portant toujours son gant, dans sa poche, et la gauche posait sur sa taille tout de même caché par son pull noir trempé de sang, il bascula sa tête en arrière, contre le mur.

Fouillant dans sa poche, et ne voulant rater aucune partie du spectacle, Shou sortit une espèce de longue seringue tinté d’un produit verdâtre. Machinalement, son bras se porta jusqu’à sa jambe gauche dans laquelle il planta l’aiguille semblant si grosse. S’injectant le produit en s’asseyant à côté sur le sol, il continua de les regarder. L’objet ayant transpercé son pantalon sans difficulté fut retiré une petite minute plus tard.

Rangeant la seringue dans la poche intérieure de son manteau, il retourna de nouveau la tête vers eux, trouvant l’état du jeune punk bien pitoyable. Il n’avait plus cette sensation si désagréable dans sa jambe et pouvait tranquillement se concentrer sur les choses l’intéressant réellement.
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MessageSujet: Re: \_Bite me! [pv Shou]_/   \_Bite me! [pv Shou]_/ Icon_minitimeMar 20 Nov - 21:04

La sensation du sang giclant sur sa peau…Cette chaleur enivrante…Cette couleur qui lui faisait tourner la tête…Ce goût amer mais si délectable…Beaucoup le prendrait pour fou si Akuji leur avouait dans quel état voir du sang sur lui ou n’importe quelle personne le mettait dans tous ses états…Bien qu’il ne connaisse les plaisirs charnels que sous forme de bagarre il savait déjà ce que pouvait être le plaisir intense qui contracte tout le corps des hommes…Il le vivait à chaque fois qu’il torturait de la sorte une personne…Ces giclées de sang se répandant sur le sol ou sur ses vêtements…Il jouissait de les voir dans un tel état grâce à lui…

Si il n’avait pas été aussi froid et inexpressif, un sourire aurait put apparaître au coin de ses lèvres ou même un léger rire en serrait sortit mais au lieux de ça…Sa respiration s’accélérait…Ses coups devenaient de plus en plus puissant et rythmés…Ses pupilles se dilataient…Son rythme cardiaque devenait démesurément éphréné…Ses yeux s’affolaient et il se passait nerveusement la langue sur les lèvres pour pouvoir ressentir cette chaleur à l’intérieur de lui…Lécher le sang qu’il avait sur le corps, que ce soit le sien ou celui de sa victime le mettait dans tous ses états.

Quelle personne censée ferait une telle chose? Se foutant pas mal de passer pour fou, Akuji faisait ce que bon lui semble. Évidement, il évitait de se trimbaler couvert de sang, couteau à la main devant la police mais bon, il ne se cachait pas non plus. Même si il n’avait peur de rien, Akuji préférait ne pas s’attirer d’ennuis surtout depuis qu’on avait retrouvé dans l’appart’ où il vivait avec ses parents des choses assez douteuses qui laissaient supposer qu’il avait tué ses parents.

Rageux qu’on le soupçonne d’une chose pareille, Akuji savait pertinemment que les auteurs de cette grotesque mise en scène n’étaient autre que ses parents qui voulaient par tous les moyens se débarrasser légalement de lui. Ils étaient prêt à tout et à cause d’eux il avait dut fuir le Japon pour se retrouver ici! Quelle idée de l’envoyer en Corée! Lui qui détestait ce pays comme la plupart des nippons voilà qu’il s’y retrouvait coincé pour échapper à ses imbéciles de parents qui voulaient lui faire la peau!

Après tout, pourquoi il ne les avait pas laissé faire…Lui qui voulait plus que tout mettre fin à cette énorme erreur qu’était son existence! Pourquoi avait il fallu qu’il fuit? Il serait si bien en prison! Il aurait peut-être même finit par être tué par les caïds qui ne supportent pas les gueules d’ange arrogantes dans son genre…Enfin, il ne le saurait jamais et c’était bien dommage!
Vivre au jour le jour était devenu de plus en plus pénible pour le jeune asiatique qui ne trouvait pas de réelle continuité ou même un sens à ses actes. Peut-être que la vie n’en avait pas…Chercher encore et toujours un sens était peut-être une perte de temps considérable si il ne pouvait y avoir de but à la vie!

Lui il n’en voyait aucun! Pourquoi devait-elle en avoir un après tout?! Mais, en ne cessant d’y réfléchir, Akuji avait évidement remarqué que tout avait un sens. Que ce soit le verre de terre ou l’arbre en passant par les oiseaux ou encore les fauves, tout avait un sens, une finalité. Alors pourquoi pas lui? Si il était là s’était bien qu’il y avait une raison non? Il n’était pas seulement le méfait d’une horrible pourriture…Il était plus…Il avait quelque chose à faire!…Il n’était pas juste là pour décorer ou faire souffrir des gens!…Du moins, c’est-ce qu’il espérait chaque jour en se levant.

Continuer encore et toujours à vivre cette souffrance sans jamais ne rien demander…Être éternellement seul…Persuadé de ne rien mériter, pas même de respirer le même air que tout le monde…Il n’en pouvait plus…Il était à bout. Passant sa frustration sur tous ceux qui lui tombaient sous la main, Akuji essayait d’apaiser cette horrible douleur, ce sentiment qui lui rongeait le cœur jour après jour.
Pourquoi lui et pas un autre? Certes c’était bien égoïste de penser de la sorte mais quand vous voyez votre propre naissance comme la plus grosse erreur jamais faite par la nature et qu’on vous persuade que vous être profondément mauvais, il est plutôt dur de ne pas vouloir exiger un peu de positif même si cela veut dire rendre un tant soit peu malheureux quelques personnes.

Ça faisait des années qu’il se battait pour avoir ne serais-ce qu’un infime moment de réel bonheur. Connaître ce qui faisait sourire tous ces gens qu’il croisait dans la rue le préoccupait à un point inimaginable. Lui qui semblait froid et sans cœur ne demandait qu’un tout petit peu de bonheur, rien de plus! Même si cela signifiait ne plus jamais le connaître après il s’en fichait bien mais au moins, une seule fois ressentir ce sentiment d’être accepté pour celui qu’il était…C’était trop beaux pour être vrai.

Il avait finit par s’y habituer! Qui voudrait d’un malade comme lui…Une tâche qui n’est bon qu’à faire souffrir les autres que ce soit par sa simple présence, ses actes ou ses paroles quand il lui arrivait d’ouvrir la bouche pour faire autre chose que cracher du sang. Oui, finalement il s’était fait des illusions à vouloir qu’on le prenne comme un être humain pourvu d’un cœur…Impossible!…Mais, il n’avait pas dit son dernier mot! Il allait se venger! Faire sortir toute cette haine qu’il nourrissait depuis trop longtemps et qui allait lui faire perdre la tête si les choses continuaient! Qui pourrait supporter un tel train de vie?! Il faut être complètement barge pour ne pas vouloir, au plus profond de soi même et en étant conscient de cela ou pas, un peu d’amour. C’était pas bien compliqué pourtant d’être sympa une ou deux fois ou de sourire sans arrière pensée…Alors pourquoi de tels comportements ne lui étaient jamais destinés?

Énervé la fois par les autres et lui-même, Akuji baissa un instant la tête sous le regard suppliant du jeune punk qui se trouvait en face de lui. Pourquoi toutes ces pensées stupides ne cessaient de hanter son esprit dans de tels moments? Elles lui cachaient son plaisir…A croire que la vie était prête à tout pour lui enlever tout ce qui pourrait lui arriver de bien. Cette rage qui ne cessait de grandir en lui et qu’il tentait de canaliser…Si elle explosait il allait le tuer et ça…il ne pouvait se le permettre! Deux victimes en une semaine…C’était bien trop!

Soupirant il le lâcha pour qu’il s’effondre sur le sol. A tête baissée en avant il essayait de son contrôler sans prêter une grande attention au punk qui rampait vers jeune homme qui les observait depuis quelque minutes. Il n’avait que faire d’avoir un spectateur ou bien que sa victime tente de se faire aider. Le résultat serait le même de toute façon. Redressant la tête il lui donna un violent coup de pied dans le ventre pour que le punk cesse de tirailler l’inconnu et partit chercher son livre à présent recouvert par la neige.
Cherchant avec une grande attention un chapitre en particulier il revint vers le punk et s’accroupit en face de lui. Tout en soulignant d’un fin trait de sang les passages qui l’intéressait, il porta son couteau à sa bouche en soupirant longuement puis montra le livre au punk.

Si il avait été dans un meilleur état il aurait très bien put s’enfuir et courir ou encore hurler mais les coups que lui avait porté Akuji étaient tel qu’il avait grand peine à se tenir debout ou même articuler quoi que ce soit. La souffrance était bien trop forte…Un long gémissement sortit d’entre les lèvres du jeune homme tandis qu’Akuji le relevait. L’appuyant contre le mur il s’accroupit à nouveau en face de lui.
On aurait put croire qu’il allait lui faire une fellation mais…En y réfléchissant, ce n’était pas du tout le genre d’Akuji! Sauter comme ça sur les autres? Non merci et puis quoi encore? Il préférait attendre même si ça n’arrivera jamais…Passant son bras gauche munit de son couteau derrière les jambes du jeune homme il redressa la tête pour le regarder droit dans les yeux et d’un coup sec il lui sectionna les tendons en retirant son bras de derrière ses jambes.

Une grosse giclée de sang vint éclabousser le jeune homme à côté d’eux tandis que le punk tombait à terre, impuissant, une grimace sur le visage. Sa souffrance était elle qu’Akuji en jouissait comme jamais. Laissant tomber son livre juste à côté de lui, il lécha à nouveau la lame s’entaillant de plus belle la langue. Une fois debout, Akuji enfonça la tête du punk dans la neige en appuyant avec son pied et finit par s’asseoir tranquillement sur le bassin de celui-ci en sortant son paquet de cigarette de sa poche.

Comme si il venait d’avoir des rapports avec l’homme sous lui, Akuji se mit à griller sa clope, recouvert de sang et ne cessant de cracher le liquide qui giclait en abondance dans sa bouche. Le regard dans le vide, les mèches de ses cheveux tombants sur son doux visage aux allures démoniaques il n’avait même pas posé les yeux sur l’homme à côté de lui. Il devait être aussi barge pour être resté si prêt et son odeur…Cette odeur…Elle était si délectable qu’il l’aurait bien léché…Il était recouvert de sang…Akuji le sentait…Ça lui faisait tourner la tête à un tel point qu’il était obligé de s’agripper avec force contre le punk pour ne pas lui sauter dessus.
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MessageSujet: Re: \_Bite me! [pv Shou]_/   \_Bite me! [pv Shou]_/ Icon_minitimeDim 2 Déc - 17:08

A moitié dans les vaps, Shou ne faisait plus attention à rien. Trempé de sang, il regardait par moment le jeune homme qui avait apparemment prit son pied à ruer de coup le jeune punk. Pour tout dire, il n’aurait pas était contre, lui. Les coups ne lui faisaient pas peur, la douleur ne lui faisait pas peur, mais lui faisait du bien. Il ne vivait plus que pour ça. Que ce soit avec des couteaux, ou tout simplement les mains, chaque sensation lui procurait un plaisir surement égal à l’orgasme.

Shou ne connaissait pas l’amour. Ce sentiment lui était totalement inconnu. Il savait qu’il était le préféré de son maitre car il laissait tomber beaucoup de client pour lui, mais mis à part cette appartenance, il n’avait rien. Même pas une simple petite boule de chaleur au fond de lui. Seulement un cœur, vide, qui n’avait rien connu sauf la souffrance.

Un de ses pires défauts était bien évidement la cigarette. C’était la deuxième chose dont il était totalement dépendant. Lorsqu’il n’était pas avec son maitre, il fumait jusqu’à quatre paquets de cigarettes par jour. Ses poumons étaient totalement consumés. Cette seconde forme de plaisir lui permettait d’une certaine manière d’oublier. Oublier son passé… Jamais il ne parlerait de ça à qui que ce soit, et plus jamais il ne prononcerait leurs noms.

Il n’avait jamais parlé, il n’avait pas dit un mot. Il n’avait connu que la tristesse, la peur, la haine… Aucun autre sentiment ne lui était familier. Son âme était compressé dans une carapace qu’il se créait et dont il ne comptait aucunement sortir. De toute manière, personne n’avait de pouvoir sur lui. Il était quelqu’un de solitaire, quelqu’un qui n’irait jamais se plaindre ni demander d’aide. Il faisait toujours tout de lui-même.

Pour lui, fumer était pire qu’une drogue. Le voir sans était un vrai miracle, ou bien c’est qu’il sortait à peine des supplices que lui faisait son maitre. A ces moments là, il n’avait besoin de rien, rien mis à part sentir la douleur que lui procuraient ses multiples entailles. Lorsque ces sensations lui passaient, il sortait tout d’abord une aiguille et du produit, se piquait au niveau de la jambe et du poignet puis attrapait enfin son paquet de cigarette.

Il avait le plus souvent beaucoup de mal à respirer étant donné qu’il fumait déjà à l’âge de sept ans. Ses lèvres elles étaient brulées, presque noires, abimées par la consistance de cette drogue. Il ne gardait pas ce foulard au niveau de sa bouche pour rien. De plus, il ne supportait aucun contact physique autre qu’avec son maitre. Il l’appelait de la sorte depuis ses treize ans car il le contrôlait. Il lui appartenait et ferait tout pour lui. Tout pour continuer à vivre de ces sensations qu’il était le seul à réussir à les lui procurer.

Shou était quelqu’un de mort. Seul son corps bougeait, mais lui avait disparu depuis longtemps de cette terre. C’est comme s’il avait toujours été absent. Pourtant, lorsqu’il était encore à l’école, plusieurs personnes voulaient lui faire sauter des classes. Son intelligence était hors norme bien qu’il ne parlait pas. Pourtant, il ne travaillait pour ainsi dire, jamais. C’était comme si tout était déjà dans son cerveau depuis sa naissance. En faite, il aurait préféré être le dernier des idiots, ça lui aurait évité tous ces problèmes avec ses professeurs.
Ils voulaient absolument le faire parler, car à utiliser la violence, mais rien n’avait marché. Bien évidement, son maitre avait réussit à l’avoir avec de la drogue. Mais pour des profs, faire ça ne leur serait jamais venu à l’esprit, bien sûr… Ils sont bien trop bêtes pour comprendre quoi que ce soit le concernant.

Il ne savait pas combien de temps il allait encore pouvoir vivre, mais il s’en fichait. Il ne cherchait pas la mort, il ne cherchait pas la vie… Il n’était pas ici. Car lui, lui était quelqu’un d’extrêmement tendre, quelqu’un qui ne ferait pas de mal à une mouche, mais cette personne était morte. Elle était prisonnière entre quatre murs de glace, quatre mur qu’elle essayait de briser, mais que son deuxième lui ne voulait absolument pas laisser apparaitre.

Car il ne changerait pas, personne ne pourrait le faire changer maintenant. Il était trop tard, trop tard pour l’aider. Il s’était lui-même banni de son propre corps. La haine faisait la loi, la tristesse régnait en reine, et la souffrance en simple pion sur un jeu d’échec. Son cœur était totalement refermait, et jamais il ne l’ouvrirait entièrement pour qui que ce soit. Ce serait bien trop douloureux.

Alors qu’il regardait le mur en face de lui, il sortit son paquet de cigarette qu’il posa sur ses genoux. En attrapant une au vol, il l’alluma puis baissant légèrement son foulard, et prit une grosse bouffée qu’il laissa échapper de ses narines. Par moment même, il trouvait le moyen d’avaler la fumer et qu’il n’en sorte rien, ni de sa bouche, ni de son nez. Il aimait le gout, il aimait le geste, il aimait fumer comme un malade.

Tout cela était destructeur pour sa santé, mais peu importe. Il s’en fichait comme le cade de ses soucis. Mourir était le dernier de ses problèmes car de toute manière, ce n’était pas lui que l’on voyait à ce moment même. Remontant sa jambe endolorie au niveau de son torse martyrisé par les coups de couteaux. Posant par la suite son bras sur son genou en se calant sans aucune expression particulière, il fixa de nouveau le jeune homme.

Pour tout dire, les hommes de la sorte ne lui faisaient absolument pas peur. Il ne les craignait pas étant donné qu’il était capable de se défendre s’il ne voulait qu’on le touche. Ce n’est pas comme s’il allait se laisser faire si quoi que ce soit arrivait. Il est vrai qu’il le trouvait tout de même alléchant, surtout avec cette vision qu’il avait de là où il était, mais ça n’était que détail. Pour tout dire, Shou devait surement trop réfléchir, car dans cette personne, il ne voyait quasiment que de la peine.

Étrangement, il lui paraissait remplit de tristesse et d’appel à l’aide. Seulement, il n’avait pas l’intention de s’attarder sur ça. Qu’il appel à l’aide s’il en avait besoin au lieu de tout garder pour lui ! Après tout s’il voulait un temps soit peu d’attention il lui suffisait d’appeler, à la SM il y avait bien assez de gens capable de lui venir en aide. Enfin, ça c’était ce qu’il voyait. Peut-être était-il quelqu’un de naturellement sadique après tout ?

Pourtant, on ne le devenait pas comme ça… Il avait un traumatisme derrière, tout comme son maitre. Il ne prenait pas du plaisir à lui faire mal de la sorte par un simple trait de caractère. Il avait vécu beaucoup de chose difficile avant. Ca, il le savait car lorsqu’il était bourré, il parlait un peu trop. Mais en vain. Peut-être se trompait-il… C’était surement possible.

Une flaque de sang se formant sous lui, Shou ne sentait de nouveau plus rien. Comme s’il n’était pas blessé, et pourtant dieu sait que n’importe qui à sa place serait déjà transféré à l’hôpital le plus proche. Même le punk à côté avait l’air bien. Mais lui, tout ça lui faisait aussi mal qu’une simple coupure à cause d’un bout de verre au niveau du pouce. C’était bien trop superficiel. Il avait besoin de plus que ça, mais attendrait son maitre… Oui, il attendrait qu’il revienne le lendemain, à l’aube.
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MessageSujet: Re: \_Bite me! [pv Shou]_/   \_Bite me! [pv Shou]_/ Icon_minitimeJeu 10 Jan - 19:16

[Ca ressemble à rien...Désolée...>.<]

Cette envie enivrante qui lui bouffait les entrailles…Ce besoin de sang qui hurlait jour après jour en lui…Voir ce liquide rouge couler le long d’un corps, de son corps…Sentir cette chaleur qui lui faisait tourner la tête…Le goutter…Expérimenter son goût amer qui l’aurait fait sourire si il n’était pas celui qu’il était. Un tourbillon de sensations qui lui donnait cette sensation de devenir un autre…Un être poussé par la soif du sang. Sentir son cœur battre à se rompre pour un peu plus se rapprocher de l’odeur persistante du sang…Encore un peu plus de ce liquide divin et brûlant qui circulait sans encombre dans n’importe quel corps…

Tous ces êtres à sa portée…Tous pouvaient passer entre ses doigts…Ses griffes d’acier…Son corps…Quelle sublime impression de se sentir supérieur et à la fois si répugnant que même en enfer il n’aurait pas sa place. Honte…Il faisait honte à la pire espèce qui pouvait exister chez les hommes. Ces gens si répugnants que personne n’ose les approcher…Ceux qui vous donnent la nausées, qui vous dégoûte ou encore vous font pitié…Même aux étaient bien au dessus de lui….Pitoyable? Sûrement mais peu importe après tout non?…Ah quoi bon vouloir devenir quelque un de bien avec de tels antécédents?! Il ne fallait pas rêver!

Un cœur? Des sentiments? Oui…Qui n’en a pas? Sauf que lui…Il n’avait pas eu le mode d’emploi. Arriver à aimer, sourire, rire, se lier d’amitié et toutes ces choses si inutiles ne lui étaient jamais arrivées et à quoi bon après tout?!…A quoi tout cela pourrait bien lui servir? Lui ne voulait que du sang, encore et encore avec un soupçon de souffrance, quelques hurlements et peut être des supplications seraient la cerise sur le gâteau…Le pied quoi! Sa vie se résumait entièrement avec ces trois mots. Des années et des années passées à ne ressentir que ça…Un beau tableau entièrement recouvert de sang avec ce jeune ange démoniaque pour seul spectateur. Sublime non?

Pour comprendre Akuji il faudrait un miracle. Chaque être est exceptionnel certes mais lui sort vraiment du lot…Que ce soit de bonne ou mauvaise façon peut importe! Il est différent et le sait…Cependant, selon le jeune assoiffé rien ne peut le rendre comme ses confrères. Une coquille vide pourvue de mouvement qui évolue dans un monde superficiel et y fait régner sa lois…Justicier de l’ombre qui n’attend que sa mort. Un sublime dieu sanguinaire qui punit la pire espèce d’être humain qui puisse exister…Ceux semblables à ses géniteurs…Eux qui ont commit l’erreur de lui donner la vie…

Quelle honte pour l’espèce humaine d’avoir vu naître quelque un comme lui. Simplement animé par une soif de vengeance hors du commun et des folies meurtrières incontrôlables, Akuji déambulait dans ce monde comme étant son royaume. La tête haute, toujours recouverts de sang frais, les yeux pétillants de cette folie qui pouvait l’animer et toujours ce petit bout de langue rougie qui se baladait avidement sur des lèvres marquées par sa lame.
Un tel phénomène ne peut que fasciner ou bien dégoûter…Que ce soit l’un ou l’autre, Aku se faisait un malin plaisir à paraître si démoniaque. Il l’était alors pourquoi ne pas accentuer les choses?! C’était bien plus amusant de la sorte! Beau prince de la nuit dont les mains sont rougies par son règne…Dieu de la mort à l’allure d’ange…Ange de la mort…Tout pouvait lui aller avec cette belle *CENSURE* et son allure démoniaque.

Se la jouer? Et pas d’un peu! Qui aurait put affirmer le contraire?! Il était même évident qu’Akuji se prêtait à son propre jeu et jouait à fond le personnage. Bien qu’il n’était pas narcissique ou détestait plus que tout sa propre personne et considérait comme un affront le simple fait qu’il respire le même air que les autres il fallait bien qu’il trouve un moyen de passer le temps…Expulser sa colère et son dégoût était devenu vital et pour se faire il saignait ou tuait tous ceux qui le touchaient ou lui semblait devenir un semblant comme lui. Une punition dont il prenait le contrôle et décidait de la sentence…

Démesuré? Narcissique? Pas le moins du monde…Seulement pour « leur bien » d’après lui. Ironique n’est-ce pas? Qui avait dit qu’Aku n’avait pas de problèmes?! Pour en avoir il en avait…A croire qu’il était également la réplique de son père pour ce qui était du mental. La haine, la folie, la souffrance, le dégoût…Tout ça, lui aussi l’avait. Ça lui pourrissait l’âme depuis son plus jeune âge et maintenant…Aku prenait le relais. Tel père tel fils…Beaux tableaux de famille hein?!

Dire que durant toutes ces années les Natsume avaient espérés…Ils avaient été assez stupides pour croire qu’Akuji pouvait devenir quelque un de bien! Lui qui passait ses journées dans le noir à massacrer tout ce qui lui passait sous la main, à déchirer, brûler, casser…Tout y était passé: vêtements, jouets, mobilier…Incontrôlable et si détestable. Jamais un sourire, presque pas un mot à part des répliques glaciale et mesquine. Sympathique comme gosse non? Qui aimerait avoir un pareil démon chez soit?! Un enfant qui passe son temps à vous fixer de ses yeux sombre en imaginant toutes les façons possible de vous faire hurler ou comment vous dégoûtez à vie de lui parler…Charmant…Voilà en somme à quoi se résumait ses jeux favori à l’âge de six ans…C’était dire si il était précoce…

Petit démon à un âge si avancé il était devenu mille fois pire à l’âge ingrat…Heureusement pour les Natsume, Akuji vivaient avec ses parents. Ce petit appart’ pourrit enfouit aux fins fonds des ruelles de la capitale nippone ou pullulaient toutes sortes d’insectes et choses infâmes, puant l’alcool, la cigarette, la drogue et les excréments…Quoi de mieux pour développer le côté méprisable d’Akuji. N’est pas durant l’adolescence que ce qui fera d’un enfant un homme se développe?…Je vous laisse imaginer la suite même si vous avez un aperçut sous les yeux…

Cas désespéré? Sûrement oui! Qui voudrait se préoccupé d’un tel être humain?…Personne et tant mieux car quiconque s’approcherait de trop prêt de lui recevrait la plus belle des corrections possibles…Celles qu’il réservait à ceux qui avaient put le blesser…La mort!…Châtiment extrêmes qu’il avait déjà put mettre à exécution. Se prendre pour dieu était un jeu plutôt excitant. Avoir droit de vie ou de mort sur un être pouvait produire des sensations si excitantes surtout quand le sang s’y mêle…Inimaginable et impossible à décrire…Il fallait le vivre pour comprendre dans quel état tout cela mettait le jeune démon.

Sentir qu’il possède la vie d’une personne entre ses mains était tellement excitant…Sensation de pouvoir inégalable qu’il détenait. Décider si oui ou non il punirait jusqu’au bout celui qui l’avait offensé. C’était tellement excitant qu’il avait du mal à prendre une décision. Il préférait ruer de coups, planter son couteau et pouvoir admirer et sentir le précieux liquide couler à flots…Fascinant et si beaux qu’il s’ennuyait presque d’être craint si facilement…Heureusement qu’il y avait constamment de nouveaux arrivages pour satisfaire ses envies…Il ne se suffisait plus à lui-même. C’était bien beaux de se mutiler mais tellement mieux d’avoir quelque un sous la main pour mettre en application ce qu’il apprenait dans son précieux livre.

Une fois de plus, il s’était amusé ce matin. Le punk allongé sous lui était un nouveau…Il l’avait vu dès que cet ingrat avait osé poser sa main sur son épaule…Personne n’aurait fait ça à part un ignorant. Bien sûr il n’allait pas se plaindre! Pourquoi faire une telle chose alors qu’il avait put de si bonne heure se divertir. Comparer le plaisir qu’il éprouvait à torturer de la sorte à une quelconque autre chose était littéralement impossible. Aussi fort que l’orgasme et bien plus que l’amour…Akuji s’était trouvé sa drogue.

Dépendre d’une substance comme l’alcool, le tabac, la drogue ou même les plaisirs corporels lui paraissait bien stupide. Certes il fumait mais seulement pour le plaisir de savourer un peu plus l’instant précédant la torture. Assit sur sa victime, couvert de son sang à fumer une clope était comme une cigarette après le sexe ou du sexe après du sexe…Un équivalent si agréable qu’il ne pouvait passer outre. Il avait tout son temps et ne supprimerait jamais ça…Avoir peur de se chopper ne lui était jamais venu à l’esprit!

C’était même comique d’imaginer des flics s’aventurer dans ces quartiers de la ville! Sérieusement? Qui du monde extérieur voudrait venir ici pour voir ce qui s’y passe? Ils s’avaient tous pertinemment que dans les profondeur de la ville ils étaient haït pour leur réussite, leur bonheur ou encore leur vie si rose en apparence…Amusant et pathétique à la fois, que ce soit pour ces déchets de la société ou bien pour ceux qui forment l’élie…Tous corrompus jusqu’à la moelle.

Vivre dans la crainte ou l’envie n’était vraiment pas pour Aku. Les flics ne l’arrêteraient jamais et il n’avait pas de raison de vouloir ce qui appartenait aux autres alors il continuait son train train habituel…Clope au bec, les jambes écartés et les coudes sur les cuisses, il fixait d’un air fasciné le mur délabré d’en face. Une contemplation qui lui permettait de replonger dans son monde à lui. Si calme…Si loin de toute cette souffrance qu’il aimait pourtant. C’était son monde où personne n’avait et ne pourrait jamais pénétrer. Son jardin secret, son manoir à l’immense portail scellé pour toujours…Forteresse attirante et inébranlable.

Risqué de s’enfermer de la sorte mais qu’y pouvait-il? On ne lui avait pas laissé le choix alors il préférait encore cette solution à devenir un être détruit par ses propres sentiments et le fait de savoir que son cœur peut servir à autre chose que battre à tout rompre à la simple vue du sang…Incapable d’imaginer que son cœur pouvait être animé par des choses bien plus fortes que l’adrénaline, Akuji restait obstinément enfermés dans sa belle carapace. Quiconque désirait y entrer était refoulé à jamais bien loin…Si loin qu’il en oubliait même l’existence de celui qui l’avait dérangé.

Malgré cette nouvelle envie persistance de plus de sang, Akuji avait décidé de partir à la recherche d’une nouvelle chambre d’hôtel ou il passerait sa journée à dormir pour ressortir la nuit venu et trouver une autre victime après avoir prit le soin de se saigner lui-même pour attiser sa soif…Un autre rituel immuable depuis des années…Châtiment impardonnable devenu petit à petit une habitude puis un plaisir personnel. Étrange combien les souffrances peuvent s’encrer aux plus profond de l’âme pour se transformer en un plaisir inégalé.

Lentement sa cigarette se consumait et cette fumée bleuâtre et opaque sortait régulièrement d’entre les lèvres trempées de sang d’Akuji. D’un geste gracieux il vint l’écraser sur le dos de sa main y laissant une belle trace de brûlure semblable à toutes les autres. Acte si insignifiant qu’il n’avait même pas pensé à l’infliger au punk. Ce n’était rien comparé à toute la souffrance qu’il pouvait lui infliger. Un mégot ne pouvait que le faire grimacer mais ce n’était pas assez pour lui…Jamais assez…Jamais satisfaisant…
Toujours de la même façon, Aku plongea sa main dans la neige qui le séparait du jeune homme assit à côté de lui. Le tapis blanc rougit du sang de l’inconnu se trouvait à présent en partie dans sa main. Sortant sa langue, Akuji avala en douceur toute la neige qu’il délectait. Ce mélange d’eau et de sang était si bon que l’envie se faisait un peu plus plaisante.

N’écoutant plus ses sens, Aku se leva en ramassant au passage son livre qu’il fourra dans la poche arrière de son jean. La capuche sur la tête et baissée pour ne plus voir son visage il s’éloigna vers la sortie de la ruelle…Ça allait être dur de trouver un endroit ou pouvoir dormir en paix…La plupart des hôtels du coin le connaissait et l’avait bannit. Il était peu commun de retrouver une chambre salie de sang. Que ce soit les draps, le sol, les murs etc…Non seulement Akuji prenait un malin plaisir à se mutiler partout en laissant la trace de son passage mais en plus il en profitait pour passer ses nerfs sur le mobilier qu’il détruisait méticuleusement…C’est donc en quête d’un nouveau lieux où se défouler qu’Aku s’éloigna en silence sous cette avalanche flocon blanc dans lequel il laissait la marque de son passage…
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