Happy Happy Joy Joy! Right? [PV Uruha, Kai, Aoi et Shou]

C’était quoi cette histoire de vacance? Inutile! Très! Les Gazette n’avaient pas de temps à perdre! Tout allait bien… oui… disons… Depuis ce qui s’est produit entre lui et Aoi, tout était complètement à l’envers. Sûrement pas ce que Uruha voulait. Aimer quelqu’un, et cette personne refuse votre amour pour l’amour d’un de vos amis, c’était assez dûr mais… Uruha fut récompensé par l’amour de Kai. D’accord au début, il le trouvait assez… dérangé mais… il n’était pas si pire au fond.

Jetant sa valise dans le salon, il regarda autour de lui avec un air dégouté. Tout ce que le guitariste voulait, c’était de rester chez lui et travailler. Pas rester en vacance avec une bande d’attarder mentale! Non mais! Il faisait exprès le directeur ou quoi? Déjà que Gazette venait de débuter en Corée il n’y a pas longtemps, et prendre des vacances aussi brusquement, n’était pas très bien pour leur image.

Soupirant d’exaspération, il s’allongea sur le canapé en soupirant d’exaspération. Uruha arriva dans ce lieu si isolé tout seul, il avait laissé les autres se débrouiller tout seul. Déjà assez énervé par ces vacances, il ne voulait pas entendre la voix si énervante de Ruki. Il l’aurait tué sur le coup comme l’oiseau qu’il écrasa en route. Fermant ses yeux pour se reposer un peu, la route était si longue et pénible. De plus, il avait le ventre qui gargouillait. L’ignorant, il essaya de s’endormir tranquillement. Uruha espérait juste qu’il ne serait pas dans la même chambre que Ruki ni Aoi. C’était la seul chose dont il pensa avant de s’endormir légèrement.

Dormir. C’était le seul moyen de s’évader de la réalité si ardue. Croyant que tout allait bien pour le groupe et un jour au lendemain, ils reçoivent une lettre par le directeur qu’ils seraient obliger de prendre une pause. Mais… cela signifiait bien une seule chose… rien n’allait si bien qu’ils le croyaient! Ne vendaient-ils pas assez de CD? Étrange… leur premier CD à été un très grand succès pourtant. Alors que se passait-il vraiment?

Être dans un groupe où la plupart des gens s’en fichaient pas mal des autres n’était pas aussi facile que plusieurs puissent le croire. Certes qu’ils laissaient les autres tranquilles mais, si quelqu’un décide d’ouvrir sa bouche et dire ce qu’il pense, il allait être critiquer. Ce n’est pas parce qu’ils étaient méchants! Non loin de là! Ce n’était que Ruki qui est un peu dérangé. Parfois, il s’approchait de Uruha en lui disant de le frapper ou de lui faire mal. Seule un espèce de fou furieux dirait cela, pas vrai?

Souriant légèrement quand des lèvres touchèrent les siennes brièvement, Uru se réveilla brusquement quand quelqu’un commença à sauter sur le canapé. Regardant le coupable qui comptait, ce n’était que Kai. Un petit sourire se dessina sur ses lèvres, sans que Kai s’en rende compte, Uruha passa ses bras autour de sa taille et déposa un petit baiser dans le creux de son cou en souriant.

– Tu es venu tout seul Kai-Kun?

Uruha le tourna pour l’embrasser langoureusement. Le leader lui avait bien manqué, déjà qu’il l’avait pas réellement enlaça. Alors… peut-être ces vacances n’allaient pas être si pire que ça…

[ J'réserve xDDD]

En déprime totale, Shou avançait la tête dans les nuages, et les habils, surement pour la première fois de sa vie, propres, sans aucune tache de sang apparente. Il faut dire que voir son maitre pendant ce temps allait être bien difficile. En gros, il ne le verrait pas d'un mois, et serrait surement mort en essayant de se faire tuer par Hatsuaru où Akuji d'ici là. Hum, en faite Akuji serait une bonne option si on regarde bien... M'enfin, passons à autre chose.

D'une humeur tout simplement : Plus désagréable tu meurs, il marcha dans pas lent jusqu'au salon, son foulard noir toujours placé au niveau de sa bouche, et son paquet de cigarette dans la main droite. Le briquet dans l'autre main, son gant en cachant la majeur partie, il s'alluma une cigarette tout en baissant son bout de tissus légèrement, faisant à peine apparaitre le haut de sa lèvre supérieur. Rangeant ses affaires, il sortit son couteau avant de s'arrêter juste devant deux énergumènes qu'il s'amusa à fixer en remetant finalement son couteau dans sa poche, bien trop amusé par cette vision. Ne laissant pas pour autant apparaitre une quelconque émotion, il resta là, à seulement quelques centimètres et prenant une bouffée de sa clope, il les regarda presque d'un air dégouté. Il cherchait à tout prix à ce qu'on lui fasse du mal, il voulait qu'on le punisse, qu'on le fasse encore souffrir...

La clope au bec, Aoi sortait de la salle de musique, sa belle guitare noire posée sur son épaule. Passer du temps à jouer était bien la seule chose qu’il avait trouvé à faire pour tuer le temps. Rester enfermé dans cette maudite villa pendant plus d’un mois était un supplice qu’il allait devoir subir. Ils étaient bien dans leur appart…Chacun faisait sa vie même si lui avait plus de mal que les autres avec le nabot sur le dos mais bon…Il tentait du moins…Alors là…Ça allait être plus que dur! Encore heureux qu’il avait réussi à prendre un bon stock de drogue et l’avait caché de telle sorte à ce que Ruki ne le trouve pas…Et puis, dans l’hypothèse où il mettrait la main dessus hé bien, il y aurait un mort de plus…Ajouté aux victimes du jeune malade…Plusieurs fois il l’avait croisé dans la cuisine de nuit…Valait mieux pas le chercher…

Arrivant enfin au salon, Aoi s’arrêta deux mètres derrière le second phénomène de la SM. Il y avait le bourreau et la victime. Étrange qu’il ne soit pas couvert de sang…M’enfin…Il n’allait pas se prendre la tête pour ce genre de choses! Avançant finalement sans réellement prêter attention au spectacle d’Uruha qui embrassait à pleine bouche le leader, le guitariste posa son instrument contre le fauteuil avant d’y prendre place. La télécommande à la main il se mit à zapper avant de tomber sur sa chaîne favorite. Rien de mieux que des mangas pour oublier la situation…
Il était bien décidé à ne plus se laisser embêter. Et puis...Maintenant qu'Uruha avait jetté son dévolu sur Kai il avait la paix...Il ne manquait plus qu'à se débarasser de Ruki et il serrait enfin tranquille et ce séjour ne serrait pas si pénible qu'il paraissait l'être...

Totalement dans son délire ,il ne réalisait pas a quel point ce qu'il faisait n'était pas responsable pour un leader.Enfin ,peut importe ,il n'y avait personne.Tout content d'être pret de Uruha ,bon endormit ,certes ,mais a ses pieds ,c'était pour lui un pur moment de bonheur.Et ça le fut d'autant plus lorsqu'il sentit des bras autour de sa taille et des lèvres dans son cou.

– Tu es venu tout seul Kai-Kun?

-Bien sur..tu crois quoi !? par con....

Le leader des The Gazette fut stoppé par les lèvres de son amant contre les siennes.Il resta figé puis sentit une vague de colère devenir maitre de tout son corps.Il lui avait bien dit de ne pas faire ce genre de chose dans des lieux ou quelqu'un serait sensible de les voir.Le batteur repoussa alors doucement Uru et le fixa dans les yeux en essayant de calmer sa colère..car comme tout le monde le sait ,il deteste qu'on lui désobeisse.

-Pas bien..pas bien du tout homme aux belles cuisses...

Et cette fois encore il fut coupé par un bruit bizarre non loin de lui.Bruit bizarre !!?? Il tourna doucement la tête et vit un visage sadique posé sur lui.Il faillit sauter dans les bras de Uru mais heureusement il reussit a se controler et fit son mythique immense sourire en dévoilant ses mignonnes petites faucettes :

-Ohayo !!

La télé s'alluma brusquement ,du surnaturel !? Kai fronça légèrement les sourcil puis lacha un grand soupir de soulagement en constatant que ce n'était que Aoi qui s'amusait à zapper de chaine en chaine..par contre il fut déçut ne n'avoir eut aucun contact ne serait ce que visuel avec lui.

Passer son temps enfermé quelque part n’était pas forcément une bonne chose pour Aoi. Plus que quiconque il avait besoin de sa liberté. Pouvoir respirer l’air frais de la ville ou encore passer des nuits entières et puis, contrairement aux autres, il ne se faisait pas remonter les bretelles par Kai. Lui savait rester discret dans ce qu’il faisait et n’attirait jamais d’ennuis au groupe. Pourquoi il le ferrait alors que c’était son gagne pain. Le seul moyen qu’il avait trouvé pour combiner sa passion de la musique et son besoin constant de drogue.
La camaraderie, l’esprit de groupe, se faire des amis et tout le reste, Aoi s’en fichait royalement. Il était la pour la musique et rien d’autre et si ça posait un problème à quelque un tant pis! Kai semblait l’avoir comprit lui mais les autres étaient bien plus réticents. Reita s’en fichait pas mal ce qui l’arrangeait, Uruha et Ruki par contre…Ces deux là avaient le chic pour se mêler tout le temps de ce qui ne les regardait pas.

Assit dans son fauteuil à zapper comme l’accro à la télé qu’il n’était pas, Aoi fixait sans un mot l’écran. Amusé par la réaction de Kai au baiser du blond, il ne laissa même pas paraître un sourire rien…Juste cette frustration qui montait en lui. Pourquoi fallait il qu’il fasse le prude. Qu’il assume s’ils étaient amant! Remarque, ça ne l’étonnait pas tant que ça que le batteur n’accepte pas ce geste. Il avait toujours été hyper à cheval sur les règles et ne supportait pas qu’on aille au travers. Enfin…Il s’en foutait pas mal…Ca ne le regardait pas et loin de lui l’idée de s’afficher en public avec qui que ce soit. Il passait ses pulsions avec le ou la première venue et puis après il fichait le camp dignement.

Ca vas Kai?Demanda-t-il en continuant de zapper, le regard rivé sur la télé. Il commençait à les connaître et savait combien le jeune leader aimait être gentil avec tout le monde et souhaitait une bonne entente au sain du groupe…Oui mais voilà Aoi s’en fichait royalement. Il faisait le minimum d’effort pour ne pas paraître désagréable. Ces trois mots semblaient lui arracher la gorge mais c’était devenue une habitude face aux regards insistants de Kai.

Les sourcils froncé quand son amant le poussa. Pourquoi? Il n’y avait personne pourtant! Uruha savait à quel point le leader avait honte de leur relation mais… il n’y avait personne! C’était quoi son excuse cette fois-ci? Lâchant un soupir, le blond recula et tourna sa tête, tant pis pour lui, mais… il remarqua la présence de deux personnes, Aoi et… Shou? Aoi s’est installé devant la télé et jappa les postes. Détournant son regard pour observer Shou, Uruha s’approcha de lui.

– Ah!! Shou! Comment ça va? Ça fait un bout qu’on ne s’est pas vu! Dis donc toi! Tu es devenu encore plus beau que la dernière fois!

Lui donnant une petite tape sur les épaules, le guitariste alla voir Aoi. Il gambada jusqu’à Aoi en souriant. Son premier amour… Sans même essayer de comprendre Uruha, Aoi lui avait brisé le cœur, en lui disant qu’il n’aimerait jamais et hop! Une semaine plus tard, Uru le trouva avec Ruki, en train de s’embrasser. Ce n’était qu’un prétexte pour éloigner Uruha… tant pis pour lui aussi.

Jetant un petit regard sur Kai avant de le détourner aussi rapidement. Quant à lui, il était assez sadique. Si quelqu’un le désobéissait, il fera sa crise. Avant, Uruha lui avait désobéit et comme punition, Kai lui avait entré des couteaux dans chaque cuisses. Pour le guitariste, sans cuisses, il n’était rien! Alors, il dut rester un mois chez lui sans rien faire pour guérir. Les membres étaient tous un peu… disons… dérangé. Parce que pendant ce mois, Uruha s’était mis avec Kai. Mais qui aurait pu y penser? La personne qui l’avait blessé… était devenue la personne la plus chère pour lui…

– Comment tu vas Aoi? Ahhh!! Je suis fatigué!!

Uruha s’assit prés de l’autre guitariste en soupirant.

Kai n'avait PAS honte de sa relation avec Uruha puisqu'il avait des sentiments très fort a son égard ,mais il détestait faire ce genre de chose en public ,même si Uruha avait été une femme ,il aurait refusé de s'afficher de la sorte devant les membres du groupe ou même devant n'importe qui. Le leader considérait ça comme son jardin secret ,leur amour n'appartenait qu'a eux. D'autant plus que les moqueries n'étaient vraiment pas ce qui l'atteignait ,enfin,pas quand c'est une personne extérieur au groupe ,sinon c'était un manquement a une de ses règles et la personne fautive pouvait le payer très cher. Uruha c'était en quelque sorte moqué de lui en refusant de lui obeir ..et sa cuisse s'en rappel encore.

Il hocha doucement la tête pour répondre a Aoi ,personne qu'il respectait et admirait énormément puis regarda uruha qui se dandina jusqu'au personnage charismatique et mystérieux que représente Aoi. Fatigué ? alors Uruha voulait dormir ? eh bien pourquoi est ce qu'il n'allait pas se coucher tout de suite au lieu de raler aux oreilles des artistes ? Kai se contenta de lever un sourcil puis soupira et alla s'agenouer devant Uruha .Il prit une voix douce et mignonne pour lui demander.

-Je vais monter nos affaires ! tu m'aides Uruha ? je sais que tu es fatigué mais un peu d'effort te réveillera !

Chacun a sa chambre , et Kai tenant a respecter ça. Il impose des rêgles et veut qu'on les respecte ,alors quand on lui en impose il les respecte et tout se passe a merveille... enfin... normalement. Le leader se passa une main dans les cheveux puis gonfla ses joues quelques petites secondes avant de se relever et de tendre la main vers Uru.

Passer des heures dans une voiture, n’était pas bien son fort. Il était le genre de personne qui resterait debout même dans les avions. Alors s’il se montrait fatigué en ce moment, c’était fort compréhensif. Regardant Aoi du coin de l’œil, Uruha lâcha un soupire avant de détourner son regard vers le leader. Pourquoi était-il difficile d’effacer complètement ses sentiments envers l’autre guitariste? Il aimait maintenant Kai… pas vrai? L’aimait-il vraiment celui-ci ou c’est un prétexte pour ne pas se sentir seul? Le cœur chargé de chagrin, il fit un petit sourire avant de prendre la main de Kai et se lever.

Il fallait qu’il l’oublie à tout prix… pour ne pas blesser Kai… et puis… de toute façon, Aoi ne l’aimait pas et ne l’aimerait jamais… Il aimait Ruki… La tête baissée, il monta les escaliers, les valises en main, pour aider Kai à les ranger avant d’aller de se coucher. Qu’est-ce qu’il lui trouvait? Aoi n’était ni gentil ni attentionné… il est toujours de mauvais poil, cherchant toujours quelque chose pour râler… Mais Kai… ouais c’est vrai qu’il était un peu fou mais bon… planter un couteau dans la cuisse de quelqu’un ne pouvait prouver le contraire!

Entrant dans sa chambre, il posa ses valises sur son lit en soupirant encore une fois. Il aurait peut-être la chance d’avoir Aoi dans la chambre d’accoter… Et peut-être bien que ces vacances l’aiderait à l’oublier complètement… même s’ils partageront la même maison pendant quelques temps…

Une fois sa main dans celle de Uruha ,il lacha un petit soupir puis tout en portant les valises il monta les escaliers suivit de près par Uruha. Mais pourquoi semblait-il aussi distant ? Et ce regard qu'il avait lancé a Aoi..mais pourquoi ? pourquoi tant de sentiments dans ce regard ? comme si personne n'avait rien vu ! Arrivés a la chambre ,le batteur posa sa valise sur le lit puis se tourna vers Uruha et le fixa.Il savait très bien qu'il n'allait pas défaire sa valise ici car il ne dormait pas avec lui ,mais rien qu'un instant il voulait croire en ce séjour comme si c'était le leur. La chambre d'Uruha se trouvait entre celle de Kai et celle d'Aoi ,idéal pour lui non ? mais pas pour le leader qui voyait ça d'un très mauvais oeil..ou d'un bon si on considère ça comme un test sincère ,remplit de confiance envers l'UN et l'autre.

-Uruha ! j'aimerai te parler un instant..j'ai vu le regard que tu as lancé à Aoi ! Et je me doute que tu as encore des sentiments pour lui ! Mais je crois que tu ne te rend pas bien compte du mal que tu me fais ! ..Tu sais..je ne te force pas a m'aimer ! ni même a m'embrasser ou coucher avec moi ! Parce que si tu m'embrasses en t'imaginant que tu l'embrasses lui c'est comme si tu me poignardais en plein coeur ! En faite..je penses que je commence sincèrement a être épuisé par toute cette histoire ! Je suis un leader après tout ! et pas un baby sitter !

Toujours en restant très calme ,malgré la peine qui lui déchirait le coeur ,il prit ses valises et se dirigea vers la porte au bout de la chambre du guitariste ,porte qui sépare leur chambre.

-Je suis dans ma chambre si tu veux me voir ! sinon..tu peux toujours aller dans celle d'Aoi si ça te fait plaisir ! Tu n'es pas mon prisonnier et encore moins un gamin qui ne sait pas ce qu'il doit choisir entre la barbe a papa et la glace ! On a tous des choix a faire dans la vie ! Mais je t'en prie ..ne reste pas avec moi parce que Aoi ne t'aime pas et que s'il t'aimait tu serais avec lui depuis longtemps ! l'Amour ça ne marche pas comme ça ! Je refuse d'être la roue de secours !

Sur ce..il disparut dans sa chambre ,cela faisait un petit moment déjà que le leader voulait mettre les points sur les i . Depuis quand on choisit d'aller avec une personne parce que l'autre ne nous veut pas ? L'amour ça ne se fabrique pas ,il aimait Aoi énormement alors pourquoi cela devrait changer aujourd'hui dans les bras de Kai ? . Kai posa sa valise sur son lit en lachant un petit soupir puis sortit ses baguettes et les fixa un instant..avec tellement d'insistance qu'il crut y voir du sang...Et si en venant ici Kai allait découvrir les traces de son passé ? la véritable histoire de sa vie ?

L’amour…Une chose inutile, fade, sans grand intérêt et surtout répugnante. Oui, écœurante et qui ne pouvait que donner la nausée à Aoi. Tout cet étalage de bonheur, de baisers ou plus le rendait plus froid et méprisable que d’ordinaire. Pourquoi fallait-il qu’une chose aussi dégoûtante existe?! Le plus beau sentiment qu’on puisse éprouver?! Mon œil! Le plus horrible oui! Quand l’amour devient synonyme de souffrance, trahison, pleurs, solitude et autre comment pourrait-il être vécu autrement que mal?…Parfois il en faut peu à quelque un pour être dégoûté. Certains par une mauvaise expérience, d’autre par goût mais pour Aoi…C’était comme si la vie l’en avait dissuadée…Comme si elle lui avait ôtée l’espoir d’un jour connaître un réel semblant de bonheur éternel.

Éternel…Un bien grand mot lui aussi illusoire. Rien est infini…Rien ne dure à jamais…Ça aussi il l’avait comprit par la force des choses. Tout ceci aurait put se faire en douceur mais non…Il avait fallut qu’il meure sous ses yeux impuissants de jeune enfant…Il avait fallut que ses larmes s’écrasent sur son visage pâle…Il avait fallut qu’il le laisse à son triste sort. Le bonheur n’est qu’une pâle illusion…Un reflet d’une souffrance sans fin qui se veut toujours plus forte quand on s’accroche à cette chose inatteignable…

Sourire ou pleurer…Rire ou hurler…La question ne se posait plus et Aoi avait choisit d’autres options. Ça paraissait inhumain voir même totalement insensé de continuer mais avait-il un brin de pensée structuré dans sa tête?…J’en doute. Ne presque plus parler, regarder sans participer, ne pas se montrer faible même seul, avancer encore et toujours en attendant sa fin…Ça pouvait en faire pleurer certains, rire d’autres mais lui il s’en foutait. Les autres ne l’intéressaient pas…Ils lui servaient simplement de défouloir. Une façon de passer ses pulsions humaines si écœurante…

Autant dire qu’avec de telles pensées Aoi était comme aveugle et sourd. Voir et entendre les choses qui le dégoûtait tellement lui était presque impossible surtout quand ça le concernait…Que quand ça le concernait à vrai dire. Ainsi, assit sur ce canapé à zappé il ne faisait même plus attention à Kai qui lui répondait, à Uruha qui s’était assit à ses côtés en lui lançant un regard ou bien à l’autre émerge humaine planté dans le salon à les fixer. Une fois de plus ça lui passait tellement au dessus du ciboulot qu’il ne remarqua même pas la disparition soudaine des deux gazetteux.

Haussant les épaules, il éteignit la télé et passa à côté du jeune homme sans lui prêter attention. Pourquoi le faire?! Il ne le connaissait pas donc c’était comme si il n’existait pas pour lui! Les mains dans les poches, Aoi partit dans sa chambre. Il ne prêta pas non plus grande attention aux deux membres de son groupe dans la chambre de Kai qui avaient laissés la porte ouverte. Il avait bien entendu son nom mais ça ne serrait pas ça qui allait le retenir. Il partit donc dans sa chambre pour s’allonger sur son lit, les mains derrière la tête.

Un soupire s’échappa de ses lèvres pendant qu’il regardait la fenêtre de Kai, le cœur chargé de sentiments, qui lui étaient inconnus. Tournant sa tête vers le leader quand il lui parla, il soupira une seconde fois avant de s’asseoir sur le fauteuil, proche du lit. Mais de quoi parlait-il? Sentiment dans un regard? Ce n’était qu’un simple regard qu’il avait lancé à Aoi, sans des sous-entendus…

– Nani? Qu’est-ce que tu racontes? Je n’ai plus le droit de regarder qui que ce soit ou quoi? Tu es peut-être le leader mais pas dans ce qui concerne qui je regarde! Puis… ce n’était qu’un simple regard… pourquoi t’en fais toute une histoire avec?

Il lui dit en le regardant droit dans les yeux, les sourcils froncés et une jambe sur l’autre. Uruha n’était pas le genre de personne qui aimait qu’on lui dise quoi faire et quoi ne pas faire. C’était comme le priver de qui, il était vraiment. Tout jeune, il s’était promis de ne jamais laisser personne le contrôler et voir Kai le faire aussi paisiblement le mettait en rogne.
Avant que Kai sorte de la chambre, Uruha se leva et lui attrapa le bras. Il soupira avant de le regarder droit dans les yeux. On va pas se le cacher… il était confus, ne savait pas quoi faire et quoi ne pas faire dans cette situation.

– Je… Je ne veux pas te faire du mal Kai… Tu comprends non? Je ne t’utilise pas non plus… bah à ce que je sache… Et… à ce qui concerne Aoi… Je ne vais pas te mentir… je ressens encore quelque chose pour lui… mais comme on dit, il faut un homme pour oublier l’autre ne? Alors… laisse moi un peu de temps pour régler tout ça… d’accord?

Uruha lui dit, le plus sincèrement possible avant de le prendre dans ses bras en soupirant et en fermant les yeux.

Uruha n'avait pas comprit du tout ou Kai voulait en venir ,il lui laissait totalement le droit de regarder qui il veut ,d'ailleurs il ne lui interdisait rien ,Uruha pouvait faire tout ce dont il avait envie mais il fallait seulement qu'il suive les rêgles imposées. Le regard qu'il avait lancé a Aoi n'était pas vraiment la cause de sa remise en question ,mais plutot un pretexte pour dévoiler a Uruha ce qu'il savait de ses sentiments pour Aoi. Le leader se laissa enlacer puis se retira doucement en lachant un petit soupir et détourna le regard pour dire :

-peut etre..mais je n'aime pas être le bouche trou de ton coeur qui souffre des blessures qu'Aoi t'a faite ! Tu sais quoi ? on dit qu'on oublie notre peine dans les bras d'un autre ,mais aussi "plus je te cherche et plus tu me fuis ,plus je te fuis et plus tu me cherches"..prendre mes distances quelques jours avec toi ça ne va pas nous faire de mal ! et puis je devrais prendre ce séjour comme une sorte de thérapie pour me reposer un peu mmhh ? j'ai pas envie de faire ou d'avoir des histoires avec quiconque ! alors..pas de règles pendant le séjour ! fait ce que tu veux j'm'en fout ! mais sache que je ne te fais pas la tête et que ce n'est pas pour ça que je n'ai plus de sentiments pour toi ! je veux seulement me reposer seul..me détendre ,faire le vide et me relaxer seul ! tu sais..être leader ce n'est pas facile tout les jours ! mais si en plus je dois m'occuper de l'amour que tu épprouves encore pour Aoi je vais tout simplement devenir dingue ! Il faut que je me retire un peu seul pour me retrouver ,pour pouvoir être en harmonie avec moi même ! Tu sais que je suis bizarre alors respecte ma bizarrerie mmhh ?...

Kai se dégagea des bras de Uruha et entra dans sa chambre ,mais avant de fermer la porte il lui dit avec un grand sourire :

-Keep smiling ! Don't worry be happy ! relaxe toi et laisse ton âme flotter au dessus de ta masse corporelle !

La batteur rigola puis ferma sa porte et retira ses vetements tout en se dirigeant vers sa salle de bain pour sauter dans SON jacuzzi et se relaxer tout en écoutant de la musique classique.Kai a toujours été très étrange ,les yeux fermés et la tête penchée en arrière il tapotait le rythme de la musique sur le rebord du jacuzzi.

La confusion… C’était bien un sentiment que Uruha haïssait le plus. Perdu et ne sachant que faire. Qui, assez sobre aimerait ressentir cette confusion? D’après lui, personne. Baissant les yeux, il écouta ce que le leader avait à dire avant de soupirer. Il ne voulait blesser personne… il voulait juste passer quelque temps, seul, pour essayer de régler les sentiments qu’il avait pour Aoi. Mais voilà donc comment Kai le traitait… il le repoussait dangereusement vers le bord.

Un autre soupire s’échappa de sa bouche avant de prendre ses valises et sortir pour s’installer dans sa chambre. Remarquant la chambre d’Aoi fermé, il haussa les épaules avant d’entrer dans sa chambre pour ranger ses vêtements dans la garde robe. Une fois fini, il se déshabilla et enfila juste un pantalon avant de sortir de sa chambre. Déjà ennuyé, il descendit les escaliers pour s’asseoir sur le canapé devant la télé.

Tournant légèrement la tête, il fit un petit sourire au nouveau, Shou, avant de se concentrer sur l’émission qui jouait. Mais dans rien que dix minutes plus tard, son esprit fut complètement ailleurs… il pensait… il pensait à tout sans rien oublier. Est-ce que Kai avait raison? L’utilisait-il comme remplaçant? Secouant subitement la tête, il se releva et monta jusqu’à la troisième étage pour, enfin, entrer dans la chambre d’Aoi sans même cogner à la porte.

– On a besoin de discuter ensemble… Le blond lui dit avec un air plutôt sérieux avant de s’asseoir sur le lit.

Les yeux fermés, il soupira avant de commencer à parler.

– Tu… Ruki… Tu l’aimes vraiment? En ce moment… je ne sais… je ne sais pas qu’est-ce que je devrais réellement ressentir… Est-ce normal tu crois?

[Je précise hein, sur le forum ils sont pas encore ensemble…]

Ce que la vie pouvait être mal faite…Toujours obligé à affronter des situations pénibles, être confronter aux autres, se plier à la faim, la soif, le désir, la fatigue. C’était rageant de savoir que l’on était attaché à toutes ces sensations, impossible d’en réchapper ou la mort faisait son apparition. Plutôt tentant non?…Surtout quand on a perdu sa raison de vivre et que tout nous semble bien fade et sans grand intérêt…
C’est vrai ça…Quel pouvait bien être le but de vivre, pour quoi était-il là? Penser à tout cela pouvait paraître inutile mais même de se dire ça n’empêchait pas Aoi d’y songer à longueur de journée. Il savait bien que c’était assez mal vu son caractère et ses actes…Les choses empiraient de jour en jour…

De longs soupir et cette tentation de plus en plus forte, voilà comment Aoi s’occupait dans sa chambre. Résister à cette substance si volatile qui lui faisait tout oublier. Bien et mal à la fois…Se détruire à petit feu pour rejoindre son frère et à la fois le décevoir…Cruel dilemme qui ne cessait de le ronger en permanence et pourtant il savait combien il pouvait être lâche et faible. Dans tous les cas il se retrouverait assit sur son lit ou dans la salle de bain à prendre son rail ou se piquer.

L’envie prenant de plus en plus le dessus, Aoi agitait nerveusement son pied à l’autre bout du lit. Ce que ça pouvait être dur de lutter quand on savait pertinemment que la drogue prendrait le dessus dans peu de temps. Le regard fixe sur le plafond il était complètement plongé dans ses pensées et triturait nerveusement son piercing. Dans un tel état la scène qu’avait fait Uruha et Kai dans le salon et ce qu’il avait entendu lui était sortit de la tête jusqu’à ce que le grand blond pénètre dans sa chambre sans prévenir.

Il avait l’habitude et ne s’énerva pas…Contrairement aux autres membres du groupe Uruha était le plus sensible. Il était loin de ressembler à Ruki, Kai ou encore Reita qui avaient tous leur façon à eux de s’énerver ou esquiver de parler de leur sentiments. Le guitariste blond était un peu comme l’enfant du groupe. Ça n’avait rien de méchant sachant qu’Aoi tentait de son mieux de ne pas le faire pleurer…Une chose plutôt difficile vu son comportement.
Dans un long soupir, Aoi répondit en se redressant pour s’asseoir.

Je n’aime pas Ruki et puis…Tu as la chance d’être heureux! Elle t’es offerte! Pourquoi tu veux pas la saisir?…

C’était vrai après tout…Il n’avait qu’une attirance physique pour le chanteur…Rien de plus…Pas vrai? Il doutait?! Non! Impossible! Pourquoi douter?! De nouveaux soupirs et Aoi avait quitté le plafond des yeux pour se porter sur le blond. Ces derniers temps il était devenu moins froid et distant. Étrange venant de lui mais pourquoi s’en plaindre si on pouvait avoir un Aoi à l’écoute et moins râleur?!

Uruha l’écouta parler en baissant la tête. Il ne comprenait donc rien… À quoi servait de faire semblant être heureux quand on l’était pas? Ça ne faisait qu’aggraver cette maudite situation encore plus qu’elle n’était! Puis… si jamais… le blond faisait semblant d’être heureux et qu’un jour Kai le découvrait… il ne le pardonnera jamais… Vu le tempérament du leader, il le tuera ou encore le blessera gravement… comme l’incident des genoux….

Tous les membres s’étaient réunis dans l’appartement d’Aoi ce jour la pour discuter de leur nouvelle chanson, Burrial Applicant, qu’Aoi avait écrit. C’était exactement le temps qu’Uruha avait confessé ses sentiments à l’autre guitariste et se faisait rejeter chaque fois. Ayant marre ce jour là, Uruha avait refusé de travailler et alla parler directement avec le guitariste, ce qui était contre ce que le leader voulait. Alors, Kai traîna Uruha dans la salle de bain pour discuter avec lui sauf que celui-ci n’arrêtait de se débattre. De nulle part, Kai sortit un couteau et l’enfonça dans la cuisse du blond pour qu’il l’obéisse.

Le guitariste refusa encore une fois de céder, malgré le mal dans le quel il était et essaya quand même de sortir pour confronter Aoi, qui n’entendait rien du tout… Énervé, Kai retira le couteau pour le planter dans l’autre cuisse, comme pour se venger… Bref, depuis de malheureux jour, Uruha s’était dit, qu’il ne pourrait jamais vivre dans le même appartement que le leader, s’il voulait rester intact. Il ne voulait pas imaginé ce qu’il lui fera, si jamais le blond se rend compte qu’il aime encore, l’autre guitariste…

Uruha se redressa et releva la tête en fronçant les sourcils. Les larmes aux yeux, il s’approcha doucement de lui en se mordillant les lèvres.

– C’est vrai hein… Faut s’accrocher à cette chance… Sauf que… ce n’est pas aussi facile que tu ne le penses… Comment faire semblant d’aimer quelqu’un, quand la personne qu’on aime est juste à côté… crois-tu que c’est juste envers Kai? Envers moi? Dis moi… c’est la dernière fois qu’on parlera de ça… dis moi que tu ne m’aimeras jamais… et que durant tous ces années… l’amour que j’éprouvais pour toi… était pour rien…

Uruha le regarda droit dans les yeux en attendant la réponse finale…

Perdu…C’était bien l’adjectif qui pouvait décrire en ce moment Aoi. Lui qui aimait tellement avoir le contrôle sur tout il se retrouvait à présent dans une position délicate. Tellement de choses allaient de travers qu’il ne savait plus du tout où il en était…Le désir, l’amour, les rires et les pleurs…Tant de choses qui se mêlaient les unes aux autres jusqu’à se confondre. Difficile de parler d’amour à quelque un comme lui…Quelque un qui vit dans la peur d’être abandonné ou blesser…Il n’est pas aisé de se déclarer à ces personnes, beaucoup vous le dirons pour avoir essayer d’avoir leur amour mais en vain…

Aoi lui en faisait partit mais était à la fois différent. Comment décrire un être aussi complexe que lui?! Évidement qu’en apparence il est détestable, froid, distant mais à la fois extrêmement attirant avec son allure de prince ténébreux et tous ces mystères qui planent autour de lui. Il en fait tourner des tête croyez moi…Même lui serrait surprit en apprenant qu’il est la source de nombreux fantasmes et que plus d’une personne éprouve des sentiments pour lui…Oui mais voilà, Aoi ne s’en préoccupe pas. Pour lui tout ça ne voudrait dire que souffrir un peu plus quand la vie lui arracherait l’être aimé.

Se refuser de tomber amoureux, de s’attacher ou simplement éprouver de la sympathie et le montrer par un sourire ou un rire…Tout ça peut vous paraître bien stupide ou inutile de vouloir lutter contre ses sentiments mais pour Aoi c’est primordial, essentiel même pour sa santé mental et physique. Si on prend en compte le fait que de ces deux points de vue il est déjà sacrément atteint, imaginez un peu dans quel état il finirait après un abandon quelconque…
Décevoir les gens dès le début pour que personne n’attende quelque chose de vous…Une habitude qu’il a adopté dès la mort de son frère. Être là où on l’attend le moins, surprendre par ses actes mais à la fois décevoir: toute une tactique élaborée et sûre…Du moins c’Est-ce qu’il croyait au début…

Qui aurait imaginé qu’en entrant dans ce groupe, Aoi provoque autant de remue ménage? Les choses devaient être sûrement plus calmes quand il n’était pas là…Probablement oui…Ruki devait être moins harcelant et pénible, Uruha moins enfantin et chouineur, Kai moins violent envers les autres et pour ce qui est de Reita…Lui faisait exception à la règle…Il avait comprit la clef: avoir une réelle vie privée en dehors du groupe.

Conscillier vie privée et professionnelle était bien plus dur qu’on ne pouvait l’imaginer. Aoi avait un cœur et contrairement à ce qu’il laissait croire, ne restait pas insensible aux marques d’affection qu’on pouvait lui porter. Cependant, cette crainte habitant toujours son cœur, le guitariste brun se perdait…Plusieurs options se présentaient à lui et aucun choix à l’horizon. Il y avait tout d’abord Uruha et son éternel amour bien qu’il ait tenté de l’oublier et de l’autre, ce désir presque incontrôlable pour Ruki. Une décision devait être prise mais Aoi ne voyait pas de solution…Comment se décider quand on ne veut blesser personne? S’il restait avec Uruha il savait pertinemment que ça ne ferrait pas taire ses pulsions pour le chanteur et s’il y répondait il blesserait le grand blond…Dur choix…

Dans un long soupir, Aoi ouvrit enfin les yeux pour fixer Uruha. Il voulait une réponse?! Mais…Que lui dire?! Il était dans l’incapacité de savoir lui-même ce qui se passait dans son cœur comme dans sa tête. Soutenant le regard du blond, Aoi posa une main sur son épaule et l’attira violement contre lui. Un geste affectif mais aussi un moyen de réfléchir à comment il allait lui annoncer les choses…

Je ne sais pas…moi-même je ne sais pas ce qu’il y a dans mon cœur… Avoua-t-il dans un long soupir plaintif.

C’était quoi exactement le but d’Uruha de demander ce genre de question au brun, quand il savait exactement la réponse? Était-ce juste pour s’assurer que ça n’arrivera jamais et que les miracles existaient? Si c’était le cas, ben il se trompait… Les miracles peuvent bien exister… sauf pour lui… pour lui, ça n’arrivera jamais… Pourquoi espérait d’avoir quelque chose de plus avec lui quand il savait, au fond de lui, que ça n’arrivera jamais? Jamais au grand jamais… Il se trouvait si pathétique…

Laissant Aoi le prendre dans ses bras, il lâcha un petit soupire en souriant tristement. Tout était fini alors… Le blond n’allait plus l’harceler avec ça à présent. Avalant difficilement sa salive, il recula doucement en souriant, en essayant de rien laisser apparaitre. Amour ou pas… il allait rester son ami… en tout cas, c’est ce qu’il espérait. Uruha hocha la tête avant de se relever.

Idiot… il se sentait comme un pauvre idiot… Consacrer des années à aimer quelqu’un en espérant qu’un jour que cette personne le remarque… Travailler fort pour prouver sa détermination ou encore sa ténacité… c’était tout… tout pour rien… Mais quand même, il était fière de ce qui est devenu… lui avant qui pensait que l’amour ne durait pas, que ca disparaissait aussi facilement, s’est prouvé le contraire… Il a aimé Aoi plus que cinq ans maintenant, et il se doutait bien que parce qu’il l’a rejeté, cet amour allait disparaître…

Il se mordit les lèvres avant se relever et tourner son dos. Le blond soupirant longuement avant de parler.

– Ça va… j’ai compris… Il y a sûrement quelqu’un d’autre ne? Je ne veux pas savoir c’est qui… sauf que… Bah… Je tiens à te dire que… que je m’excuse de t’avoir embêté avec ça pendant… je ne sais pas trop combien de temps… Ça été dure ne? Gomen…

Le guitariste se tourna vers le brun et s’inclina devant lui.